dimanche 28 février 2010

MES CONCERTS DU MOIS DE JANVIER - FEVRIER : REVOLVER, THE BISHOPS, MINTZKOV, IZIA, KASABIAN, BENJAMIN BIOLAY, LES PLASTISCINES

REVOLVER
@ La Laiterie, 22 janvier 2010

Je suis arrivée un peu en retard, je n'ai donc pas pu voir tout le show de STARBOARD SILENT SIDE (ce que je ne regrette pas cela dit pas car j'ai eu du mal à accrocher ...), un groupe folk country rock franco suédo belge, le chanteur avait l'air plutôt calme ce n'est qu'à la dernière chanson qu'il a commencé à faire des grimaces bizarres et à se dandiner sur scène, ce qui m'a surprise on peut le dire ...
Je ne connaissais pas non plus le groupe suivant non plusThe SUGAR PLUM FAIRY PR, un groupe electro pop intimiste et teinté de mélancolie, accompagné de projection vidéos mais ça m'a vraiment bien plu.
Une petite demi-heure d'attente et voilà enfin REVOLVER ! Si l'album de Revolver me paraissait un peu trop lisse, il n'en est rien en concert car on ne s'ennuie pas ! Ambroise et Christophe chantaient alternativement certains des morceaux, et se passaient les guitares acoustique et électrique le reste du temps. Jérémie restait fidèle à son violoncelle mais s'occupait des chœurs. Ils venaient juste d'engager un batteur (Maxime) et la formation a très bien fonctionné ! La performance live était nickel. Ils avaient l'air à fond et en plus très sympa !




THE BISHOPS
@ La Laiterie, 5 février 2010

Là aussi je suis arrivée un peu en retard pour le 1er groupe (Exsonvaldes), je n'ai assisté qu'à 3 ou 4 chansons ... qui ne m'ont pas spécialement marqué je dois dire ^^
Ce soir là j'ai découvert MINTZKOV que j'ai trouvé vraiment génial, d'ailleurs en rentrant chez moi, je me suis précipitée pour télécharger leurs 2 albums, de véritables "growers" (un 3ème devrait sortir le 22 février), j'étais persuadée qu'ils étaient anglais, la faute peut-être au chanteur (très habité d'ailleurs !!) aux faux airs d'Adam Green et au style très Carl Barât ^^, j'aurais eu du mal à deviner qu'ils sont belges ! Un son direct, brut, binaire mais complexe, riche et mélodique !! Très très bon moment !!
Ah THE BISHOPS ! Je ne les voyais pas si jeunes, surtout Mike Bishops le chanteur qui avait l'air d'avoir 15 ans (il n'en est rien, tous les membres du groupe ont la vingtaine ^^) et qui m'a bien fait marrer au demeurant ! Ils gèrent vraiment bien la scène et leurs chansons sont vraiment chouettes ! Les influences musicales du groupe sont très variées, mais c'est leur ré-interprétation qui les rend si cohérents et actuels. The Bishops vont bien au-delà de l'évidente comparaison à des formations des années 60's (Kinks, Beatles...), tant ils créent un son contemporain et intelligent, à partir d'influences classiques auxquelles ils apportent leur touche personnelle, originale et particulièrement excitante. Le résultat se retrouve dans une collection de chansons fraîches, originales et d'une insouciance juvénile très stimulante ! Bref tout ce que l'on retrouve sur scène !! J'ai été plus que séduite !



IZIA
@ La Laiterie, 5 février 2010

Le show des LADYLIKE DRAGONS était très pro, très carré ! J'ai aimé leur reprise de l'Enfant Roi de Noir Désir ! La chanteuse a une sacrée voix, le guitariste se prend un peu (trop ?) pour une star du rock ^^ Une bonne surprise car je ne connaissais que quelques chansons ! Leur meilleur titre reste quand quand même à mon humble avis 13 minutes qui conclut leur set ! 
Concernant IZIA, quelle claque mes amis ! Après avoir écumé les festivals cet été c'est maintenant aux salles françaises d'abriter l'ouragan Izia. Une voix exceptionnelle (bien qu'un peu trop poussée à certains moments je dois l'avouer), de l'énergie à revendre, de l'enthousiasme, de la provoc sympa (elle parlait p-ê un peu trop entre chaque titre cela dit ^^) voilà ce qui caractérise Izia en live !! Une artiste à ne pas manquer !



KASABIAN
@ La Laiterie, 12 février 2010

Lorsque j'ai acheté mon billet (bien avant NoËl pour être sûre d'avoir ma place XD), une 1ère partie était prévue mais je ne savais pas qui devait l'assurer, au mois de janvier le site de la Laiterie annonçait Miles Kane (des Last Shadow Puppets et des -feu - Rascals), intutile de vous dire que j'étais ravie sauf que suite à un changement de dernière minute (= le producteur de M. Kane n'était apparemment pas au courant ...) il n'y a pas eu de 1ère partie. Le concert ne devait commencer qu'à 21 heures mais je suis arrivée vers 20h15 et bien m'en a pris car il y avait déjà pas mal de monde ! A alors commencé une attente presque interminable du coup j'étais vraiment super impatiente lorsque les KASABIAN sont enfin montés sur scène !! ça faisait longtemps que je n'avais pas assisté à un concert aussi cool ! Il y avait une sacrée ambiance, tout le monde se bousculait dans tous les sens (j'ai failli mourir écrasé à plusieurs reprises (vous me direz que c'est de ma faute, je n'ai qu'à pas me mettre dans la fosse ^^), reprenait les chansons en coeur ... il faut dire que Tom Meighan sait y faire ! Le chanteur et leader du groupe a, en plus d'une superbe voix rock, puissante et claire, un charisme et un enthousiasme exceptionnel. Il est à fond dans son chant et n'arrête pas de chauffer la foule à coup de "Come On Straissbeurgue !", "Put your hands up in the air!" ou encore de "Sing It Loud!". Avec la plupart des personnes, ça parait ridicule. Mais lui tient ce côté "lad" anglais, souriant et arrogant, qu'on ne peut que, pleinement apprécier ! Et puis il y a Sergio Pizzorno, le guitariste et compositeur de la quasi totalité des titres ... ;-) L.S.F., Fire, Vlad The Impaler, Processed Beat, Fast Fuse, .... on en redemande ! Un concert excellent que j'ai tout simplement adoré :-)


ou Négatif, j'ai été émue par Mon héritage, emballée par les versions rock de Si Tu Suis Mon Regard, L'espoir fait vivre ou encore Tout ça me Tourmente et ai ainsi passé une très chouette soirée !!

BENJAMIN BIOLAY
@ La Laiterie, 24 février 2010

Ma mère est fan de Benjamin Biolay (depuis très très longtemps) alors quand j'ai vu qu'il passait près de chez moi, je me suis dit qu'une place pour son concert ferait un excellent cadeau de Noël ... et comme elle ne voulait pas y aller seule, j'en ai profité et elle m'a offert la place :-) (non non ce n'était pas du tout calculé :p) Je ne savais pas trop à quoi m'attendre surtout après le live que j'avais vu au Grand Journal dans lequel il n'apparaissait pas du tout à l'aise, cela n'a pas été le cas le soir où j'ai eu la chance de le voir. Je l'ai trouvé drôle, présent, élégant et même sexy (et oui carrément !!) ! Son univers poétique et créatif se retrouve sur scène grâce au piano à queue noir, la harpe, le violoncelle, la trompette, le clavier, la guitare, la basse, la batterie/percussions et le thérémine, sans compter qu'il reste malgré sa générosité un brin ténébreux, ce qui, d'ailleurs, fait tout son charme ! Je ne me suis donc pas ennuyée bien au contraire ! J'ai redécouvert des titres des précédents albums comme A l'Origine ou Négatif, j'ai été émue par Mon héritage, emballée par les versions rock de Si Tu Suis Mon Regard, L'espoir fait vivre ou encore Tout ça me Tourmente et ai ainsi passé une très chouette soirée !!




LES PLASTISCINES
@ La Laiterie, 26 février 2010

La 1ère partie était assurée par MUSTANG, un jeune groupe rockab' qui commence apparemment à se faire un nom (il me semble avoir un papier sur eux dans les Inrocks, ils sont passés à Taratata) ... J'ai bien aimé (même si j'ai trouvé leurs paroles nazes) car leurs instru sont vraiment bien foutues et très entrainantes ! Je n'ai cependant retenu que 2 chansons à réécouter mais elles n"ont apparemment pas encore été enregistrées en studio !
En France, il faut bien le dire les PLASTISCINES sont loin de faire l'unanimité, mais je les ai tjs bien aimé ! Leur dernier album About Love est chouette, rien de révolutionnaire une bonne pop girly et acidulée ! Lorsque j'avais vu les Plastiscines en 2007 à La Laiterie, elles jouaient au club et nous étions peu, il faut avouer que cette fois-ci même si la grande salle ne s'est pas remplie complètement nous étions déjà bcp plus nbreux ! J'ai trouvé leur show très sympa, elles se sont vraiment améliorées au niveau technique ya pas à dire et leurs chansons passent bien sur scène, Katty est moins sur la défensive ! Le bémol c'est qu'elles jouent la même reprise de These Boots Are Made For Walking de Nancy Sinatra depuis qu'elles ont commencé ... pas de vraie suprise au niveau de la setlist (j'ai quand même cru déceler une nvelle chanson) donc !! si ce n'est qu'elles ont tout de même joué 3 morceaux du 1er album ! Mais aussi B.I.T.C.H., Barcelona, You're No Good etc ! Une soirée cool et sans prise de tête !

mercredi 24 février 2010

LE KAKI



Les défilés de mode printemps/été 2010 font encore la part belle à LA COULEUR KAKI.
Notamment celui de la maison Balmain. Pourtant Christophe Decarnin a décliné le style army dans un registre plus élégant que par le passé et sa veste d'officier couleur kaki, munie d'épaulettes en strass et paillettes, confère au top model qui la porte, une allure plus féminine que militaire.
Il en est de même pour le slim kaki qui pourrait devenir le basic de la saison. En effet, porté 7/8 ou roulotté sur la cheville ce pantalon monochrome ne demande qu'à être féminisé par des pièces plus délicates ou plus volumineuses.
Après le noir de cet hiver, c'est donc le kaki qui sera à l'honneur cet été et les grandes enseignes de prêt à porter comme Zara ou H&M proposent déjà outre le slim, un grand choix de robes, tee shirts lacérés (que j'ai d'ailleurs déjà adopté) ou chemises dans cette couleur.


 E.M.I. - The Sex Pistols

dimanche 21 février 2010

SHERLOCK HOLMES - GUY RITCHIE



D'après l'oeuvre de Lionel Wigram et le personnage créé par Sir Arthur Conan Doyle. Aucune énigme ne résiste longtemps à Sherlock Holmes... Flanqué de son fidèle ami le Dr John Watson, l'intrépide et légendaire détective traque sans relâche les criminels de tous poils. Ses armes : un sens aigu de l'observation et de la déduction, une érudition et une curiosité tous azimuts ; accessoirement, une droite redoutable... Mais une menace sans précédent plane aujourd'hui sur Londres - et c'est exactement le genre de challenge dt notre homme a besoin pour ne pas sombrer dans l'ennui et la mélancolie. Après qu'une série de meurtres rituels a ensanglanté Londres, Holmes et Watson réussissent à intercepter le coupable : Lord Blackwood. A l'approche de son exécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances. La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection de Blackwood. Scotland Yard donne sa langue au chat, et Sherlock Holmes se lance aussitôt ac fougue ds une étrange et périlleuse enquête...


J'avoue avoir eu des craintes quant à cette nouvelle adaptation ciné de Sherlock Holmes ... Guy Ritchie n'étant pas spécialement reconnu pour ses films brillants et travaillés ... ms elles se sont très rapidement envolées ! Visuellement assez proche d'un Sweeney Todd, le film se concentre sur un Londres sombre et poisseux dans lequel se fonde avec aisance le duo formé par Jude Law et Robert Downey Jr, ressort principal du scénario. Le film est rythmé, les combats spectaculaires, la réalisation nerveuse. Le réalisateur anglais est tout de même parvenu à coller au plus près du fameux détective londonien. Son habileté à la boxe, son flair surnaturel, sa mentalité logique à l'excès. Guy Ritchie insiste même sur l'aspect le plus souvent éludé des adaptations grd public de Holmes : son incapacité à s'intégrer au monde, sa tendance à la dépression et à la misanthropie. Même l'addiction du limier de Baker Street à la drogue, habituellement passée sous silence, est clairement suggérée ... Bref une très bonne surprise ! 



SHERLOCK HOLMES, Guy Ritchie (2010) >> 3,25/5

samedi 20 février 2010

THE PRINCESSE AND THE FROG - DISNEY


En mémoire de son père adoré, la belle TIANA travaille jour et nuit pr réaliser son rêve : ouvrir le plus beau restaurant de la Nouvelle-Orléans. Alors que les obstacles se multiplient, elle embrasse une grenouille qui n'est autre que le Prince Naveen, jeune homme gâté et irresponsable qui ne pense qu'à s'amuser. Ce baiser l'ayant transformée à son tour en batracien, Tiana va lutter ctre les sorts vaudous de Facilier, le Maître des Ombres qui veut capturer le Prince. Obligées de fuir ds les bayous mystérieux de Louisiane, les 2 grenouilles vont faire d'heureuses rencontres et se révéler l'une à l'autre alors que le danger malfaisant se rapproche.


Disney revient à l'esprit de ses grands classiques avec une animation faite main (en 2D) ! Même si j'ai trouvé le scénario peu original (la faute peut-être aux innombrables références) et ce malgré la présence de la 1ère princesse afro américaine de l'histoire Disney, j'ai retrouvé mon âme d'enfant l'espace de quelques heures ! Les couleurs chatoyantes, les décors et les personnages travaillés, la musique jazz, l'humour tout y est pr passer un bon moment !

vendredi 19 février 2010

CONTROL - ANTON CORBIJN


La mort et la vie de IAN CURTIS, chanteur du groupe mythique de rock anglais des années 70, JOY DIVISION. Tiraillé entre sa vie de famille, sa gloire naissante et son amour pour une autre femme, Ian Curtis s'est suicidé le 18 mai 1980 à l'âge de 23 ans, à la veille de la tournée américaine du groupe qui s'annonçait triomphale ...

Intitulé Control en référence à la chanson She's Lot Control et à l'existence glissante de Curtis, le film relate sans sensibilisme la courte vie d'un leader qui s'ignore et dont l'influence musicale et scénique aura pourtant été d'envergure internationale ....
Né après le choc de la musique punk de 1976, qui exprimait la révolte d'une génération, Joy Division exprimait le désespoir de celle-ci. Musique sombre, atmosphère lourde et parole qui reflétaient le mal de vivre de Curtis.
Le film Control est à l'image de Joy Division, un film en noir et blanc composé de plans quasi photographiques. Il ne s'adresse pas seulement aux fans de Joy Division ou aux mélomanes. 
Le casting est impeccable, pour ne pas dire déstabilisant et le jeu des acteurs est excellent (Sam Riley campe un Ian Curtis plus vrai que nature, reproduisant à merveille ses mimiques sur scène et ses crises d'épilepsie ...).
L'Angleterre ouvrière des années 70, époque Thatcher est dépeinte avec réalisme. Il ne faut pas oublier également la bande-son totalement géniale puisqu'elle mêle habilement des titres de Joy Division, du Velvet Underground, des Buzzcocks, de David Bowie ou d'Iggy Pop.
Un film que je vous conseille absolument si vous ne l'avez pas déjà vu !! Petite précaution à prendre tout de même : évitez de le regarder en période de déprime ... coup de cafard garanti puisque l'angoisse se diffuse, s'accentue à chaque instant - même si certaines scènes plus joyeuses laissent un peu de répit au spectateur - et le climat oppressant trouve son apogée dans les 10 dernières minutes du film ....

Une des nombreuses scènes que j'ai adoré :
 

CONTROL, Anton Corbijn >> 4,5/5 (je l'ajoute sans hésiter à ma liste de films préférés ;-)

Pour vraiment tout savoir sur le film, RDV ici (une plaquette très intéressante et très bien faite !!)

TEEN DREAM - BEACH HOUSE

 
 

Avec 2 albums en 2 ans, BEACH HOUSE a apparemment déjà fait couler pas mal d'encre ... pour ma part je viens juste de les découvrir !

L'album porte bien son nom, TEEN DREAM, il pourrait même faire office de bande-son intégrale du prochain Sofia Coppola si cette dernière nous sortait un nouveau Virgin Suicides
L'ambiance générale est douce, aérienne, gracieuse, élégante. Les backvocals de Victoria Legrand, ne sont pas sans rappeler la voix de Belinda Butcher qui donne à My Bloody Valentine son côté éthéré, parfois à la limite du psyché. 
Les émotions ressenties sont partagées, il y a autant de mélancolie que de joie, autant de rêve que de réel, autant de passion que d'excitation
Tous les morceaux forment un espèce d'ensemble absolument cohérent certains diront trop homogène et donc redondant alors qu'il n'en est rien car chaque chanson possède une capacité mélodique rare, où les synthés se mêlent avec brio aux guitares et à la voix d'Alex Scally.


TEEN DREAM, BEACH HOUSE  (2010) >> 3,80/5

jeudi 18 février 2010

HIDDEN - THESE NEW PURITANS



2 ans après Beat Pyramid, THESE NEW PURITANS revient avec un album encore plus surprenant et surtout beaucoup plus abouti : HIDDEN !


Cet album est noir, sombre, inquiétant, et tranchant avec une dynamique presque tribale. Les atmosphères varient complètement d'un titre à l'autre, d'une façon presque choquante, mais loin d'être déplaisante. Quasiment tous les morceaux jouent ainsi avec nos nerfs mais sans jamais les faire lâcher ... These New Puritans continue à drainer toutes sortes d'influences, de Cabaret Voltaire à Tricky, mais en ressort avec une oeuvre riche et complexe, multipliant les surprises à chaque écoute.



HIDDEN, THESE NEW PURITANS (2010) >> 3,80/5

mercredi 17 février 2010

THE SOFT PACK - THE SOFT PACK



Le moins que l'on puisse dire, c'est que le quatuor de L.A. THE SOFT PACK (qui s'appelait auparavant The Muslims = Les Musulmans mais a du changer de nom suite à la controverse suscitée par ce choix ...) a fait parler de lui de ces derniers mois ! La hype est-elle justifiée ? Je suis tentée de dire que oui ! Voyons maintenant pourquoi dans ma chronique !!

Dès les 1ers accords de C'mon, la petite brise de l'Océan pacifique est là : frais, pas prise de tête pour un sou, une ambiance relax qui se retrouve sur tout l'album. Si le quatuor joue un garage souvent minimaliste, il faut pourtant constater que les morceaux sont tous bien troussés. Du presque freak beat "Down on Loving" au "Doorsien" (pour les claviers) "Move Along" en passant par le très surf "Answer to yourself" ou encore le garage rock bien rugeux de "Parasites" , il n'y a donc pas de mauvais titres ! L'album plaira assurément aux fans des Strokes et autres fétichistes rock du début des années 2000, de même qu'à ceux qui aiment leur rock bien vintage, teinté d'influences du Velvet Underground, des Stooges et des Modern Lovers. Ce disque vaut donc selon moi assurément le détour ;-)

THE SOFT PACK, album éponyme (2010) >> 3,75/5

10,000 THINGS - 10,000 THINGS



Découverts dans le courant de l'année 2004 grâce à un 1er E.P. intitulé FOODCHAIN remarqué et remarquable (ce n'est que mon humble avis) et une impressionnante série de concerts notamment en compagnie des valeurs montantes anglaises que sont les Blueskins et les Cribs, le 1er album éponyme des 10.000 THINGS est sorti en 2005 et même s'il n'a pas eu le succès (commercial j'entends) escompté, ce que je trouve soit dit en passant totalement injuste étant donné la qualité des morceaux, je tenais à en parler sur ce blog !


10 000 THINGS, c'est le groupe de SAM RILEY (dont la prestation m'a carrément bluffée dans CONTROL). Lorsque j'ai appris qu'il faisait de la musique (tournant depuis ses 18 ans dans les bars de Leeds), je me suis précipitée sur myspace pour écouter quelques uns des morceaux de son groupe et j'ai tout de suite accroché ! J'ai téléchargé leur album et les EP que j'ai trouvé très très bons ! Les titres sont courts mais efficaces, les riffs sont catchy et les textes plus irrévérencieux les uns que les autres (Eatin's Not Cheating par exemple, sorte de transposition de la fameuse expression anglais "sucking's not fucking) et tout cela constitue au final un mélange abrasif d'indie rock assez similaires à ce que pouvaient / peuvent faire The Others, les Libertines, Sex Pistols ou les Gang Of Four. La preuve ? Le magazine NME les a qualifié à la sortie de leur album de Newyorkshire Dolls !! Bien foutu, pêchu, que demander de plus ? Moi je suis totalement fan en tout cas ;-) Il parait en plus qu'ils sont excellents en live ! Malheureusement je ne sais si Sam Riley a abandonné ou pas son groupe depuis le succès de Control .... Affaire à suivre en tout cas ;-)

Killer Tracks : Loverboy, Oh No!, Titanium, Food Chain (clip), Dogsbody (clip), Watching etc


Foodchain E.P. + 10 000 THINGS, album éponyme >> 4/5

mardi 16 février 2010

24 PARTY HOUR PEOPLE - MICHAEL WINTERBOTTOM



Manchester, le 4 juin 1976 : Anthony Wilson, présentateur sur Granada TV, assiste à un concert des Sex Pistols. Totalement inspiré par ce renouveau musical, il crée avec ses amis un label indépendant, Factory Records, et signe bientôt avec Joy Division (futur New Order) puis James and the Happy Mondays.


Si on attend une chronique soignée du rock anglais dans les années 70-80 ou un vibrant hommage à Joy Division (comme CONTROL, Ian Curtis apparaît ici bien moins sympatique ... possible que l'acteur en soit la raison car j'ai eu beaucoup de mal avec lui ...), on est forcément déçu car la réalité historique n'est pas toujours respectée ^^ mais le très éclectique et décalé Winterbottom signe ici le portrait singulier et délirant d'un déjanté. Le jubilant Tony Wilson (Steve Coogan) s'en donne à coeur-joie narrant au spectateur son expérience à travers 10 années d'évolution de la musique et du monde de la nuit à Manchester. 
Un film franchement marrant qui repose avant tout sur l'originalité du montage et le one-man-show de Coogan (ah cet humour si british ;-)).

KATE MOSS MACHINE



Comment Kate Moss est-elle devenue une véritable star dont le monde entier imite le look ? C'est à cette question – moins innocente qu'il n'y paraît – qu'entend répondre CHRISTIAN SALMON dans son livre KATE MOSS MACHINE. Il s'intéresse bien sûr à la success story de cette anglaise d'origine modeste... Ms il développe surtout l'idée de l'émergence d'un mythe collectif à l'ère du néolibéralisme triomphant : Kate Moss personnifie la flexibilité, le nomadisme et le transformisme, précisément les idéaux-types du néo-management des années 1990. À travers le corps maigre et mobile de Kate Moss, se construit ainsi la figure d'un nveau sujet, incertain, précaire, flexible et même "liquide", qui se déploie du début des années 90 jusqu'à la crise actuelle. En ce sens, elle incarne à la fois la fin d'un monde et l'aube d'une ère nouvelle.


Hier, la marginalité, aujourd'hui, le triomphe. Entre-temps, que s'est-il passé ? Une révolution qui a pour nom Kate Moss, répond Christian Salmon dans son essai . Si Kate emblématise cette rupture, dit-il, c'est parce qu'elle marque le passage d'un modèle propret à "un enfer mondain où les signes de la beauté sont associés aux stigmates de la maigreur extrême et de la drogue". Mais c'est aussi parce que le mannequin fait coïncider la mode avec 2 aspects majeurs du monde contemporain. D'abord, Kate Moss fournit une multitude de petites fables à une époque désormais privée de "grands récits" (émancipation, révolution...). Ensuite, elle modélise un esprit néolibéral revenu de tout, qui fait de la transgression un nouveau conformisme ; elle représente une humanité liquide et flexible à volonté, disposée à traverser la vie "comme une succession de petits moments cool isolés". J'ai fini pour ainsi dire Kate Moss Machine en 2 heures à peu près ! Aborder le phénomène Kate Moss sous l'angle sociologique était donc une fort bonne idée ! Divertissant, instructif et intéressant à la fois, well done Mr Salmon !


Citation : "Lorsque Kate Moss évoque ses défilés pour John Galliano, elle en parle comme le ferait une actrice. [...] Et quel que soit le photographe ou le couturier, pour lequel elle pose ou défile, elle prendra l'habitude de demander avant chaque séance : "What is the story ?"


KATE MOSS MACHINE, CHRISTIAN SALMON >> 4/5

dimanche 14 février 2010

LOU DOILLON


LOU DOILLON n'est pas vraiment belle (quoique sur certaines photos je lui trouve un charme certain !) mais tire son épingle du jeu par un style rock chic super cool. Certains voient d'ailleurs en elle la Kate Moss française. Un peu androgyne, un peu vintage, un peu décalé, voilà ce qui fait le charme du look de Lou Doillon ! Actrice, mannequin, ... Lou a, outre d'excellents gênes familiaux : fille de JANE BIRKIN et demi-soeur de CHARLOTTE GAINSBOURG, plus d'une corde à son arc ...


Dead Souls - Joy Division

LE LIBERTY


Spring is coming (si si je vous assure ;-)) et comme chaque année le LIBERTY refleurit un peu partout (en robes, blouses, jupes, foulards, ...). Ce tissu coloré mêlant bourgeons et pétales épanouis retrouve le chemin des podiums et de la rue, après avoir connu ses grandes heures dans les années 70 !! Des flowers et un peu de nostalgie : le parfait mélange pour oublier la crise ^^


Moi je dis OK pour la fleurette mais exit la mièvrerie à La Petite Maison Dans la Prairie ! ! On la porte avec un blouson en cuir, des low boots, des Ray Ban, des spartiates, une ceinture cloutée ... bref de préférence tout ce qui rock'n rollise un peu une tenue !!
Sister Midnight - Iggy Pop

vendredi 12 février 2010

LES PARADIS ARTIFICIELS - BAUDELAIRE


Apologie de l'ivresse provoquée par l'alcool et la drogue, LES PARADIS ARTIFICIELS de BAUDELAIRE se compose de 2 parties : "Le Poème du Hashisch" et Un mangeur d'opium. Se fdant sur sa propre expérience et sur la lecture des Confessions d'un Anglais mangeur d'opium (1822) de Thomas De Quincey, Baudelaire décrit ac minutie les effets du vin, de l'opium et du hachisch.


Taxé d'immoralisme dès sa parution, le recueil est prtant très diversifié. Les substances et leurs effets sont analysées et cparées ac objectivité. Les observations s'accompagnent de méditations : opinions et sensations se fondent. Selon Baudelaire, la drogue est fascinante, car elle permet aux hommes de se transcender pour rejoindre l'idéal auquel ils aspirent. Il s'intéresse aux conséquences bénéfiques du hachisch sur la création littéraire. Baudelaire reste, ttefois lucide : son étude expose également les effets dangereux et destructeurs de la drogue (annulation de la volonté, torture de la dépendance) et en établit les limites. Bref un essai dt le discrs et récit alternent ac théories, philosophiques notamment et applications, au rythme de la prose baudelairienne au style classique et svt humoristique que je vs conseille fortement !!


Citation : " Le vin est semblable à l'homme : on ne saura js jusqu'à quel point on peut l'estimer et le mépriser, l'aimer et le haïr, ni de cb d'actions sublimes ou de forfaits monstrueux il est capable."


LES PARADIS ARTIFICIELS, CHARLES BAUDELAIRE >> 4,5/5

jeudi 11 février 2010

LADY SUSAN - JANE AUSTEN


Une jeune veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question ...

LADY SUSAN, ce roman épistolaire a le charme de JANE AUSTEN, incontestablement, on se plonge dans ces lettres avec plaisir (même si j'avoue volontiers que le genre correspondance n'a jamais été ma tasse de thé ^^), on découvre le double jeu diabolique de Susan, sa perfidie et ses manipulations. Et le procédé des lettres permet de façon exemplaire de percevoir les manigances de Susan. Si au début j'ai eu un peu de mal à me repérer dans les personnages, très vite, l'histoire m'a emportée. J'ai été étonnée, ayant lu (excepté Persuasion) et adoré toutes les oeuvres adultes de Jane Austen d'y trouver une héroine telle que Lady Susan car c'est un personnage manipulateur, qui semble plier tout le monde à sa volonté, et notamment les hommes, ctrairement à la pragmatique et droite Elisabeth Bennet (Orgueil et Préjugés), à la très avisée et discrète Elinor Dashwood (Raison et Sentiments), à la créative Emma Woodhouse (Emma), ... Mère castratrice, elle fait de sa fille un pantin qu'elle actionne à son gré. Les lettres de Lady Susan, sont pleines de suffisance, d'un orgueil démesuré qu'Austen excelle à montrer. Situé dans une époque où la réputation des femmes se font et se défont au gré des ragots, ce roman montre parfaitement la peur des mésalliances, mais aussi les mariages arrangés, l'utilisation des filles pour rétablir les fortunes perdues... Lady Susan se lit, à peu de choses près, en une journée mais l'on passe un bon moment !

Citation : Extrait d'une lettre de Mme Johnson à Lady Susan : " Quels récits ce pauvre Manwaring ne me fait-il pas de la jalousie de sa femme ! La sotte, de s'attendre à de la constance de la part d'un homme aussi charmant ! Mais sotte, elle n'a jamais cessé de l'être, et de manière insupportable en l'épousant, pour commencer ".

LADY SUSAN, JANE AUSTEN >> 3,5/5

samedi 6 février 2010

SEUL DANS LA SPLENDEUR - JOHN KEATS




JOHN KEATS, né le 31 octobre 1795 à Finsbury Pavement, près de Londres, mort à Rome de la tuberculose le 24 février 1821, demeure nimbé de son aura de poète romantique (ds son sens le plus originel du terme) , l'un des plus importants de sa génération : il a su, de son destin malheureux, nourrir un art à l'exceptionnelle beauté. Une immense richesse symbolique transparaît ss la lumière, nocturne ou solaire, de ce poète aux accents intemporels. SEUL DANS LA SPLENDEUR' réunit une sélection de ses meilleurs poèmes.


Je ne saurais dire ce qui me fascine le plus dans le destin de John Keats (que j'ai découvert vraiment avec Bright Star, le connaissant uniquement de nom) : la fulgurante brièveté de sa carrière poétique, le gouffre qui sépare l'étroitesse matérielle de sa vie des univers de son imaginaire, ou encore les sidérantes métamorphoses de son écriture. John Keats était une âme tourmentée, ce qui ne l'a pas empêché de laisser un héritage de poèmes, d'odes et de sonnets inoubliables ... J'ai été totalement charmée par sa poésie qui à l'instar d'ON FAME trouve encore écho aujourd'hui ... Keats chante la nature sauvage synonyme de liberté et de pureté (Ode to Autumn, Ode to a nightingale), revendique la primauté de la sensation (Ode to Melancholy), le tout bercé d'évocations antiques et médiévales, un vrai bonheur de lecture ...

Citation : ICI

SEUL DANS LA SPLENDEUR, JOHN KEATS >> 5/5

mercredi 3 février 2010

PERSONNE NE SORTIRA D'ICI VIVANT - JERRY HOPKINS & DANIEL SUGERMAN



Toute sa vie, il a joué avec le feu, déchaîné les foules, mais c'est sa mort prématurée dans des circonstances mal élucidées et ses funérailles secrètes à Paris qui font entrer JIM MORRISON dans le panthéon des stars maudites et mythiques ... C'était à la fois un chanteur, un philosophe, un poète, un délinquant, un homme brillant et obsessionnel en quête de vérité, et qui rejetait toute forme d'autorité.


Etant une grande fan des DOORS (un de mes groupes préférés peut-être même mon préféré d'entre tous ^^) et de Jim Morrison donc, je dois dire que j'ai été un peu déçue par cette biographie, la 1ère officielle à avoir été écrite ! Mis à part quelques anecdotes, éléments, détails qui nous éclairent un peu plus sur la personnalité complexe et extrêmement intéressante de Jim Morrison, je n'ai pas appris grand chose ... 
Je regrette également que du fait que l'on plonge au coeur des années 70 et de L.A. (avec délice d'ailleurs, pour ma part en tout cas j'ai toujours été fascinée par cette période de l'histoire) No One Here Gets Out Alive soit un peu trop axé sur l'alcoolisme de Jim Morrison ... On lira ainsi le récit d'un nombre étonnant de concerts gâchés, de scènes de beuveries et de crises de délire. Il faut savoir que No One Here Gets Out Alive a directement inspiré le film The Doors d'Oliver Stone, ceci expliquant cela ... (étant donné que je n'avais pas aimé le film beaucoup trop caricatural à mon goût ...). La traduction, par ailleurs est souvent peu fiable ("tambour" pour "batterie", "assistants" pour "spectateurs") car elle n'a pas été revue depuis la 1ère publication du livre et les titres de chansons sont systématiquement rétablis en français (les Doors n'ont jamais joué La Célébration du lézard mais Celebration of the Lizard) ... 
Je le conseille donc à ceux qui sont novices en la matière, dans le cas contraire, ce livre n'a pas tellement d'intérêt ...


Citation : Le groupe antidrogue [...] Do It Now [...] avai[...]t proposé à divers leaders de la jeunesse de faire des messages radio sur le thème "Le speed tue". [...] Jim tint soigneusement le micro devant ses lèvres, fit un silence et commença: "Hello, au micro Jim Morrison des Doors et j'ai une seule chose à vous dire". Jim sourit à l'envoyé, qui lui retourna un sourire plein d'espoir. "Ne vous shootez pas au speed. Le speed, ça tue. Je vous en prie, ne vous shootez pas au speed, essayez les hypnotiques, ouais, les barbis, les tranqs, les mandrax, c'est beaucoup moins cher et ..." Le magnétophone tournait encore mais l'envoyé était au bout du rouleau [...] et sortir à grands pas. [...] "Qu'est-ce qu'il a ce type ?" demanda Jim. "J'ai entendu Alice Cooper dire que s'il attrapait quelqu'un à se shooter avec du speed, il viendrait chez lui pour étrangler ses petits chiens. Je n'ai rien dit de tel".


PERSONNE NE SORTIRA D'ICI VIVANT (1980), Jerry Hopkins et Daniel Sugerman.>> 3/5

mardi 2 février 2010

NATALIE SUAREZ



NATALIE SUAREZ est une jeune mannequin de 19 ans, moitié espagnole, moitié chinoise basée à L.A. Il y a environ un mois, je suis tombée sur son blog : Natalie Off Duty et j'ai tout de suite été conquise par son style, un mix de vintage, pièces de créateurs associés et basiques Zara ou H&M. Ses tenues sont assez féminines mais comprennent tjs une petite touche plus wild et casual (une robe avec des boots plates à lacets par exemple), ce qui la rend assez unique en son genre ! Sans compter que la miss chante et joue de la guitare à ses heures perdues ! 


In The Heat Of The Morning (David Bowie Cover) - The Last Shadow Puppets

TATOUAGES

 

C'est dans l'air du temps, phrase somme toute banale, qui pourtant se prête extrêmement bien au phénomène du TATOUAGE ... Autrefois réservés aux prisonniers, aux pirates, aux punks, aux boeufs, aux pouffes, ... bref à une minorité de la population, la pratique du tatouage tend à se démocratiser. Le tatouage est ainsi devenu en quelques années un véritable accessoire de mode, et n'est plus forcément considéré comme un signe d'identification à un groupe ou d'appartenance religieuse ou encore comme un moyen d'exprimer des idées philosophiques, ethniques ou diaboliques.


J'ai toujours pensé pour ma part qu'un tatouage se devait d'avoir une signification particulière et qu'il ne se devait pas uniquement d'être beau ... mais que voulez vous je suis peut-être un peu vieux jeu ^^ Il faut tout de même, cela dit, garder à l'esprit que malgré les progrès techniques en la matière le tatouage est une marque quasiment indélébile ... Je songe à m'en faire faire un depuis un petit bout de temps mais je préfère être sûre de mon choix avant de me lancer et vous pour ou contre les tatouages ? En avez-vous ? En aimeriez-vous ?


Season Of The Witch (Donovan Cover) - Al Kooper, Steven Mills & Milke Bloomfield

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