SUNSHINE CLINING - CHRISTINE JEFFS

Rose Lorkowski était la "star" du lycée, la pom-pom girl qui sortait avec le capitaine de l'équipe de football américain. Elle est aujourd'hui une mère célibataire trentenaire et gagne sa vie en faisant des ménages. Sa soeur Nora habite toujours chez leur père Joe, un businessman raté qui a toujours misé sur des produits qui auraient normalement dû le rendre riche rapidement... Parce qu'elle doit trouver l'argent nécessaire pour envoyer son fils dans une école privée, Rose persuade sa soeur de monter avec elle une entreprise de nettoyage de scènes de crimes. Elles se retrouvent alors confrontées à toutes sortes de situations spéciales...

Un bon petit film indé made in U.S.A. comme on les aime, bien écrit, drôle, tendre et touchant ! Un petite tranche de vie racontée de manière charmante !  Emily Blunt et Amy Adams en "anti-héros" sont attachantes, et nous font passer un excellent moment. Le scénario est solide et original : le thème de ce cleaning" des scènes de crimes est décalé et amusant, le parallèle avec leur vie privée (le suicide de leur mère) est astucieux ! Le seul point faible, c'est la fin !! car il n'y en pas ^^ Si vous avez aimé Little Miss Sunshine en tout cas, vous aimerez Sunshine Cleaning, c'est évident !

SUNSHINE CLEANING - CHRISTINE JEFFS >> 3,67/5

ALABAMA SONG - GILLES LEROY

Montgomery, Alabama, 1918. Quand Zelda, 'Belle du Sud', rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s'est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son 1er roman lui donne raison. Le couple devient la coqueluche du tout New York. Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes... 

J'ai commencé à lire les livres de Fitzgerald il n'y a pas très longtemps ! Je me souvenais que ma mère avait quelques uns de ses livres dans sa bibliothèque mais surtout je me souvenais d'un titre : Alabama Song comme la chanson des Doors .... mais j'étais persuadée qu'il s'agissait d'un ouvrage de Fitzgerald lui-même ... Que nenni ! Ce qui ne m'a pas empêché de m'y plonger ! Le roman est à la 1ère personne, et fait renaître le personnage de Zelda de ses cendres. Une femme que le public ne connaissait au final que très peu, se sentant écrasée par l’ombre imposante et le succès de son mari. Gilles Leroy mêle avec brio éléments biographiques et éléments fictifs de la vie de Zelda Fitgerald, ce n'est pas pour rien qu'il a remporté le Prix Goncourt en 2007 ... (même si il ne fait apparemment pas l'unanimité). On s'interroge en permanence, on partage avec Zelda ses doutes, ses peurs, ses colères et sa folie, qui imprègnent tout le livre et qui font partie intégrante du personnage. On découvre également Francis Scott Fitzgerald, sous un autre angle (plutôt antipathique je dirais). La relation entre Scott et Zelda apparait déroutante, entre l'amour passion, la simple association et la haine ... On ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec The Great Gatsby, ce qui est encore plus "dérangeant". Je ressors de cette lecture  toujours aussi et si ce n'est encore plus fasciné par le destin flamboyant et tragique de ce couple mythique ... ambitieux, excessif, provocant, de toutes les fêtes, de tous les événements, qui symbolise les années 20, l’âge du jazz, la course folle à travers la vie. Alabama Song m'a également envie d'aller plus loin, de trier le vrai du faux, de lire sur Fitzgerald donc ! (mais avant il me faut terminer ses romans et nouvelles !)

ALABAMA SONG, GILLES LEROY >> 3,6/5

MELTED - TY SEGALL

Du garage lo-fi encore me direz-vous !! Hé oui que voulez-vous, on ne se refait pas ;-) I faut dire que le genre  a connu une forte résurgence ces dernières années ! Depuis son arrivée remarquée sur la scène indie nord-américaine, TY SEGALL se distingue par une créativité impressionnante, et une productivité qui ne l’est pas moins. Après ses deux 1ers albums solos, sortis en 2009 et une collaboration avec Mikal Cronin (Reverse Shark Attack) au début de cette année, Segall publie chez Goner Records un très bon nouvel album. MELTED a été produit par Mike Donovan (membre des Sic Alps) et qui a également participé à Warm Slime, le dernier album en date de Thee Oh Sees. 

Ce disque se caractérise par une évidence mélodique et une production sans fioritures : la variété des structures des morceaux est intéressante, et les ruptures de rythme et les chœurs sont réalisés avec enthousiasme. Ty Segall a un style qui lui est propre et cela apparait dès le 1er morceau de Melted "Finger", Segall s’amuse à enchaîner une introduction chantée par une voix à la limite de la rupture, avant que ne s’installe une rythmique lourde qui fait place à un solo de guitare bruitiste. La 2ème piste, « Caesar », est lancée par une guitare acoustique, avant un chant assuré par des voix dissonantes. Au milieu du morceau, un clavier fait son apparition et apporte une touche inattendue, avant qu’une flûte (!) ne termine l’ensemble. La suite ne détrompe pas et des pistes plus garage, remplies de guitares fuzz s’enchaînent alors sur un rythme effréné. Le son est un peu dégueu, prod lo-fi oblige, mais pas trop quand même. On y retrouve d'ailleurs toujours cette petite touche pop, l'exemple le plus flagrant étant Sad Fuzz aux refrains très Kinks, Beatles ! Ce disque vraiment très fun à écouter, ne possède pas de mauvais morceaux,  il est également assez riche et varié pour que chacun(e) y trouve son bonheur. Ty Segall ne fait, donc, ici, avec son nouvel album que, confirmer son talent !!

Pas mal de morceaux en écoute ici

MELTED, TY SEGALL >> 3,7/5

BUTTERFLY HOUSE - THE CORAL

Bientôt 10 ans que THE CORAL construit (hélas plutôt discrètement) une discographie proche du sans faute. Après des débuts intenses (une moyenne frisant les 2 albums par an), le sextet a survécu à quelques crises jusqu’à un Roots & Echoes plus longuement maturé, et c’est 3 ans après et sans le guitariste Bill Ryder-Jones qu’il publie le présent BUTTERFLY HOUSE. 

Si The Coral était reconnu et apprécié pour son style rétro, il poursuit dans la lignée de ses précédents projets en approfondissant cependant son style influencé par la pop-folk des années 60. De la même manière que Roots & Echoes, Butterfly House ne modifie ainsi pas d’un iota la formule désormais bien connue du groupe de Liverpool. Loin de proposer un projet révolutionnaire, la formation réussit tout de même le pari de proposer de très bonnes chansons pop telles que More Than A Lover, 1000 Years et son envolée de guitares, Walking In The Winter ou Circles. Chaque titre est ici l’égal du précédent, aucun ne doit être mis en avant, aucun ne doit être laissé de côté (et ce malgré l’incroyable durée de l’album). Sur Butterfly House, il n’y a pas de titre à la Dreaming Of You ou Jacqueline mais une succession de chansons à doubles facettes qui jouent le jeu de la pop Stones Roses psychédélique Love un brin pastorale et moins folle qu'à l'accoutumée. La sauce a parfois (je dis bien parfois car il y a vraiment de jolies choses dans cet album) du mal à prendre. The Coral souffre encore et toujours de sa propension à ne pas faire de vagues à l’intérieur de ses disques. Moins connu que ses confrères britanniques, The Coral reste malgré tout sans conteste l'un des meilleurs groupes d'outre-Manche poursuivant sa musique loin des clichés et des tendances !!

Découvrez la playlist Butterfly House - The Coral avec The Coral

BUTTERFLY HOUSE - THE CORAL >> 3,67/5 

Coup de coeur pour la pochette, pas vous ?

THE RUNAWAYS - FLORIA SIGISMONDI

Los Angeles, 1975. Joan Jett est une adolescente rebelle et bien décidée à percer dans le monde très masculin du rock n'roll. Par l'intermédiaire de son agent, l'hétéroclite Kim Fowley, elle fait la rencontre de la jeune chanteuse Cherie Currie, de la batteuse Sandy West, de la guitariste Lita Ford et de la bassiste Robin, avec qui elle forme le groupe The Runaways. Grâce au succès fulgurant du tube Cherry Bomb, les jeunes filles vont devenir le premier groupe de rock féminin à atteindre les sommets des charts. Elles vont cependant vivre difficilement les contrecoups de la célébrité. Une tournée au Japon accentuera davantage les tensions au sein du groupe.

Un biopic qui se laisse voir ... même s'il cède un peu trop aux facilités sexe (scènes très light quand même), drogue et rock'n roll ! J'avoue ne pas très bien connaitre l'histoire des Runaways mais il me semble que le film est assez incomplet sur ce sujet .... quelques impasses notamment sur la réelle ascension du groupe ... Le film commet aussi l'erreur de ne pas vraiment savoir s'il doit continuer à suivre Cherie, Joan, ou le groupe. Le problème est que dès le départ de Cherie (et sa chute énorme), « The Runaways » cesse d'exister alors que le groupe est censé continuer pendant au moins 2 années de plus. Au lieu de cela, la réalisatrice tombe dans la facilité, n'en parle pas, et passe directement au déclic de Joan Jett. Oui, « I Love Rock'n'Roll » est bien là, et son utilisation est plus que douteuse. Cela dit The Runaways ne manque pas de rythme (ouf, le rock est sauf), les costumes très Velvet Goldmine sont chouettes, Dakota Fanning joue vraiment bien, n'en fait jamais trop et Kirsten Stewart s'en sort également, Michael Shannon leur vole parfois la vedette,dans les quelques séquences hilarantes mettant en scène l'excentrique Fowley. Complètement absorbé par son look et par la réussite du groupe, il est prêt à tout pour donner une raison de vivre à Cherie, donner une raison aux « Runaways » de rentrer dans la légende. Allant jusqu'à balancer des objets à leurs têtes pour qu'elles jouent mieux  !! Bref ça ne vaut pas un Control mais on passe quand même un bon moment !

THE RUNAWAYS - Floria Sigismondi >> 3/5

ELLEN ROGERS

Ayant grandi sur les plages de Norfolk, ELLEN ROGERS a très tôt émigré à Londres, où elle passe depuis la plupart de ses journées dans une chambre noire !

Cette jeune photographe fait de la pure expérimentation et laisse souvent le hasard guider son travail. Elle n'utilise en effet ni photoshop ni numérique ni manipulation, toutes ses photos sont réalisées en argentique et développées à l'ancienne.  

Ses clichés souvent sombres, hantés et poétiques sont tout simplement fantastiques !

En voici quelques uns, n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil à son site : www.ellenrogers.co.uk/ pour en savoir plus !

INCEPTION - CHRISTOPHER NOLAN

Dom Cobb est un voleur expérimenté – le meilleur qui soit dans l’art périlleux de l’extraction : sa spécialité consiste à s’approprier les secrets les plus précieux d’un individu, enfouis au plus profond de son subconscient, pendant qu’il rêve et que son esprit est particulièrement vulnérable. Très recherché pour ses talents dans l’univers trouble de l’espionnage industriel, Cobb est aussi devenu un fugitif traqué dans le monde entier qui a perdu tout ce qui lui est cher. Mais une ultime mission pourrait lui permettre de retrouver sa vie d’avant – à condition qu’il puisse accomplir l’impossible : l’inception. Au lieu de subtiliser un rêve, Cobb et son équipe doivent faire l’inverse : implanter une idée dans l’esprit d’un individu. S’ils y parviennent, il pourrait s’agir du crime parfait. Et pourtant, aussi méthodiques et doués soient-ils, rien n’aurait pu préparer Cobb et ses partenaires à un ennemi redoutable qui semble avoir systématiquement un coup d’avance sur eux. Un ennemi dont seul Cobb aurait pu soupçonner l’existence.

Je suis ressortie d'Inception impressionnée, sonnée même ... Il est agréable de voir qu'un blockbuster américain est capable de fournir une histoire aussi riche et profonde. Car "Inception" est un film à grand spectacle mais dont le scénario se révèle être l'atout principal, ce qui n'est pas toujours le cas pour des films au budget de 200 millions de Dollars. Christopher Nolan (The Dark Knight ) emboîte des rêves les uns dans les autres et réussit à balader le spectateur, dans plusieurs univers simultanément, sans le perdre, car tout est expliqué de façon claire et concise. Malgré un bon 2H30, on ne sent pas du tout le temps passer. On est embarqué dès les 1ères images. On est tout le temps sous tension et même dans les scènes où l'action est peu présente, on ne sait jamais ce qui va se passer. On est toujours sur nos gardes.Cela est notamment dû à cette réalité fictive dans laquelle le réalisateur nous plonge. On est ancré dans un univers réaliste qui plonge progressivement dans un monde onirique de plus en plus étrange. Mais tout en gardant à l'esprit cet aspect terrestre et réaliste grâce notamment à l'utilisation parcimonieuse des effets spéciaux (Nolan a surtout joué sur des trucages artisanaux ce qui rend le tout plus crédible). C’est complexe, labyrinthique mais passionnant, ludique, qui donne à réfléchir et très beau aussi. Grâce à des effets spéciaux bluffants, les personnages se mettent soudain à marcher au plafond, une rue de Paris se plie en deux, un train de marchandises déraille en plein Los Angeles. La perfection visuelle surpasse parfois l’émotion ; cependant, les acteurs, Leonardo DiCaprio en tête, réussissent leur coup haut la main. Une mention très spéciale à Joseph Gordon-Levitt ;-) La musique est toujours présente au bon moment, elle accentue l'effet de certaines scènes sans en rajouter. Moderne, novateur et intelligent, Inception est un film qui marquera certainement les esprits. Les interprétations sont par ailleurs multiples et  laissées à la liberté de chacun.

INCEPTION - CHRISTOPHER NOLAN >> 4/5

MAYA - M.IA.

Plutôt 2 fois qu'une, l'artiste britannique d'origine sri-lankaise M.I.A. a réussi à épater la galerie en pondant 2 des albums pop les plus innovateurs des dernières années : Arular (2005) et Kala (2007). Tous, fans comme critiques, sont donc dans une expectative démesurée depuis et la terre promise est maintenant à leur portée : MAYA, 3ème disque de la chanteuse à la verve irrévérencieuse, est enfin arrivée.

M.I.A. avait déjà affiché ses couleurs avec la menaçante Born Free, (élaborée à partir d'une chanson de Suicide!)  et sa video choc signée Romain Gavras (une bande de jeune roux se fait ni plus ni moins massacrer dans ce clip largement inspiré du film Punishment Park,), et les fans qui s'attendaient à un produit visant la piste de danse risquent d'être assez déstabilisés. Corrosif et volontairement anti-commercial, Maya, nommé ainsi parce que c'est le vrai prénom de M.I.A., renoue avec un glorieux passé electro urbain, descendant direct du post-punk anglais des années 90 :  sons de claviers saturés, beats syncopés, rythmiques dures et déconstruites. L’accent donc a été mis sur les instrus dans cet album: que ce soit le percutant Steppin’Up en passant par Lovealot (coup de coeur) ou Teqkilla jusqu’à Born Free, le tout sonne très noisy, la voix de M.I.A. est un peu noyée dans ce flot continu de basses et de beats. En effet, le morceau le plus mélodique (et le plus mainstream) est sans doute XXXO qui est ironiquement le morceau avec lequel j’accroche le moins au final. Les 2 dernières chansons, Tell Me Why et Space, permettent à l'auditeur de reposer ses oreilles. Au niveau des paroles, elles comportent évidemment une touche politico-sociale, on parle d’état totalitaire (“Born Free”), d’extrémisme poussé à son paroxysme (“Lovealot”) et des dangers que représente l’”hypercommunication” avec les réseaux en ligne que sont Tweeter, Facebook et YouTube (d’où le visuel déroutant de la cover). Avec ce 3ème album, M.I.A. mêle donc hip hop, électro et énergie revendicatrice punk de la plus intéressante des manières qui soit ! Il ne fait nulle doute qu'on n'entendra rien de tel cette année !! Si vous êtes prêts à en prendre plein la face, lancez--vous !!

Découvrez la playlist Maya - M.I.A. avec M.I.A.

 MAYA - M.I.A. >> 7,6/10

TAMARA DREWE - STEPHEN FREARS

Tamara Drewe, une journaliste lassée de la vie qu'elle mène à Londres décide de revenir dans la campagne qui l'a vue naître pour prendre un peu de repos. Hélas, ses voisins, une pension d'écrivains en quête d'inspiration, des adolescentes avides de potins et un beau jardinier, entre autres, vont commencer à se mêler de sa vie. 

En adaptant le roman graphique Tamara Drewe de Posy Simmonds (Denoël Graphic), Stephen Frears – The Queen, Dirty Pretty Things… – semble s’être fait plaisir, tout simplement. « Le scénario m’a fait rire, explique le cinéaste britannique. Je l’ai trouvé drôle, sexy et contemporain. (…) et cette « comédie pastorale », se révèle effectivement tout aussi cruelle et irrévérencieuse qu'amusante et pétillante !! Dans une atmosphère 100% Union Jack, tromperies, disputes, crises de rire, ...mais toujours avec un cynisme, un humour so british et un comique de situation qui aboutissent au final à un ensemble des plus savoureux ! Les personnages (tous un peu barrés) sont interdépendants les uns des autres, avec des caractères un peu caricaturaux - la jolie fille égocentrique, le mari volage, l’amoureux frustré, la rock-star écervelée, les ados groupies qui s'ennuient à mourir dans leur trou paumé - mais ils prennent vraiment tout leur relief dans les interactions que la vie va provoquer. Le film est vraiment bien ficelé, porté par de très bons acteurs (Gemma Arterton en tête), la mise en scène est efficace, les dialogues percutants et les paysages superbes ! J'ai beaucoup aimé pour ma part,  j'ai vraiment passé un très très bon moment :-)  

 TAMARA DREWE - STEPHEN FREARS >> 3, 75/5

I'M NOT THERE - TODD HAYNES

Un voyage à travers les âges de la vie de Bob Dylan. 6 acteurs incarnent Dylan tel un kaléïdoscope de personnages changeants : poète, prophète, hors-la-loi, imposteur, comédien, martyr et "Born Again". Ils participent tous à l'esquisse d'un portrait de cette icône américaine définitivement insaisissable.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film, mais une fois dedans impossible d'en sortir ^^ Todd Haynes se livre à une décomposition en 6 personnages, 6 acteurs, 6 styles de mise en scène. 6 pistes qu’il invente pour mieux les brouiller. Il y a le petit gars issu du blues Woody G. (Marcus Carl Franklin), le folk singer engagé John (Christian Bale), le poète maudit Arthur R. (Ben Whishaw), le dragueur invétéré Robbie (Heath Ledger), la rock star cynique Jude (Cate Blanchett, la plus bluffante) et l’ermite en fuite Billy the Kid (Richard Gere). Tels des personnages issus de l’imaginaire, ces incarnations vivent leurs propres vies, entre western, documentaire musical, délire surréaliste, reliées entre elles par un sacré montage. I’m Not There fonctionne comme un rêve. Images symboles (Dylan et son groupe mitraillant au sens propre la foule), scènes de rêve hallucinées (la chanson Mister Jones), accélérations brutales et douceur cotonneuse : Todd Haynes ose tout. I’m Not There est bien plus qu’un film sur Dylan et se retrouve ainsi émancipé du terme de biopic. Bien sur, on retrouve certaines des rencontres importantes dans la vie de l’artiste : Joan Baez (Julianne Moore en post baba cool dans son intérieur bourgeois pour un documentaire rock plan plan limite chiant), Edie Sedgwick (Michelle Williams en Coco evanescente et psychédélique), Allen Ginsberg, les Beatles (scène assez tordante en accéléré où les 5 larrons se roulent par terre comme des gamins sous hélium)… Des apparitions traitées comme telles : fantomatiques et irréelles. I’m Not There est donc un voyage halluciné dont l’unité profonde serait la musique. Sans doute le film en déconcertera certains et en enchantera d'autres car il est très déroutant et part un peu dans tous les sens !

I'M NOT THERE (DVD) - TODD HAYNES >> 3,60/5

BANDE A PART - JEAN LUC GODARD

 Odile (Anna Karina) fait la connaissance de 2 malfaiteurs en devenir Arthur (Claude Brasseur) et Franz (Sam Frey) lors d'un cours de langue anglaise. La jeune fille, naive, révèle à Franz qu'une énorme quantité d'argent est cachée dans la villa qu'elle occupe avec sa tante et un certain M. Stoltz à Joinville près de Paris. Franz et Arthur la persuadent alors de les aider à voler le magot. Ils espèrent par ailleurs tous les 2 la séduire, Arthur étant celui qui a le plus de succès. Malheureusement, l'oncle de Franz apprend leur dessin et veut commettre le vol lui-même. Ce qui force Franz, Arthur et Odile à se lancer dans le vol plus rapidement que prévu. M. Stoltz, suspicieux par rapport au comportement d'Odile a changé l'argent de place et les serrures ...

BANDE A PART est une histoire à la fois drôle, grave et triste, mais elle reste très crédible. Dès les 1ères minute, le narrateur/réalisateur souligne déjà malgré tout la nature fictive de son histoire. Il s'amuse à la résumer en mots clés, s'en détache le temps d'une parenthèse et va même jusqu'à s'adresser aux spectateurs qui seraient arrivés dans la salle de projection en retard. Comme Alphaville, le 7ème film de Jean-Luc Godard est un hommage iconoclaste au film de genre. Ses héros imaginent la vie comme un film, échangeant constamment les répliques assassines d'un scénario vif et truffé de clins d'œil qu'ils écrivent sur-le-champ, dans l'inspiration du moment  Ainsi, Bande à part dérape à l'instar de ses héros de la comédie à la tragédie. Les signes avant-coureurs de la triste tournure des événements traversent de part et d'autre l'œuvre, mais la surprise demeure totale, la fin, entre action et suspense polaresques, et chassé-croisé amoureux, étant captivante. Au delà du scénario, il y a la qualité évidente, et indéniable de la mise en scène. En effet, "Bande à part" bénéficie d'un noir et blanc magnifique, qui sublime Paris et ses alentours, et que l'on doit à la très belle photographie de Raoul Cotard. La scène la plus sympathique du film est toute simple dans sa réalisation, encore fallait-il y penser et la faire se marier avec l’esprit du film dans son ensemble. Le trio se prélasse au café et s’essaye à une minute de silence… qui paraît une éternité – avec Godard qui coupe littéralement le son du film pendant l’exercice – avant d’improviser un séduisant Madison sur la piste. Il y aussi la musique, swingante, et délicieuse à souhait qui renforce la beauté du film. Et que reprocher aux interprétations, toutes très bonnes ? Aucune longueur, un peu d'humour et de naïveté touchante. Voilà encore un Godard à ne pas manquer !

BANDE A PART - JEAN LUC GODARD >> 4/5

MELI MELO

 ZARA ouvrira sa e-boutique française le 2 septembre prochain ! Si l'enseigne espagnole manquait cruellement d'un point de vente sur la toile, l'erreur sera désormais bientôt réparée. Forte de collections réactualisées toutes les 2 semaines environs en magasin, il faut espérer que la marque adoptera le même leitmotiv en ligne.

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Coups de cœur pour ce collier Princesse Pirate et  ces petites robes vintage ou fleuries.

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A l'occasion de la sortie de When You're Strange, MK2 vient de publier un hors série collector dédié aux Doors (Rock, Sexe et poésie) !! Je l'ai acheté et je vous encourage à faire de même : interviews, photos, influences (Sinatra, Rimbaud, ...), disciples (Iggy Pop, Joy Division, ...) sont au programme !!

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THE WHIP ont mis en ligne un titre extrait de leur nouvel album à paraître cet été. La chanson, intitulée Secret Weapons a été enregistrée en live lors d'un concert spécial. A télécharger ici

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2010,  LEE JEANS s'offre les services de Vivienne Westwood, en sortant une collection intitulée "Lee Anglomania". En savoir +

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Un inédit des LIARS en écoute ici.

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Blogs : Studded Hearts, Cellophane Sounds

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Un artiste qui vaut le coup d'oeil : DANNY ROBERTS (portraits d'Abbey Lee, Jessica Stam etc)

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Abbey Lee pour Karl Lagerfeld 

Alexa Chung pour Pepe Jeans

 Georgia M. Jagger par Max Vadukul 

Charlotte Gainsbourg pour Another Magazine

 Abbey Lee pour Vogue Chine 

Lindsay Lohan pour GQ

Abbey Lee pour Vogue Germany

Kate Moss pour Isabel Marant 

Abbey Lee, Freja Beha et Heidi Munt pour Numero  

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Les MORNING BENDERS ont mis un nouveau titre en écoute sur leur site officiel : Go Grab A Stranger

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Les B.R.M.C. étaient invités au KCRW's live (Morning Becomes Electric : super émission au passage), see it here, it's amazing surtout leur version live de Screaming Gun $) $)

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INTERPOL sortira son 4ème album mi septembre. En savoir +

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Il y a 6 mois, nous apprenions que Kate Moss travaillait avec Longchamp : les voilà qui poursuivent leur collaboration pour la 2de saison consécutive, puisque la nouvelle campagne publicitaire Kate Moss x Longchamp Automne 2010 est désormais en ligne ici

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La bande annonce du nouveau film de SOFIA COPPOLA intitulé SOMEWHERE

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Après avoir mené The Fratellis puis Codeine Velvet Club, Jon Fratelli se lance désormais dans une carrière en solo. Suivez la source afin de télécharger gratuitement la démo d'une de ses nouvelles compositions, Dead Street Affair. Source

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Un nouveau morceau des VASELINES (le groupe préféré de kurt Cobain) (et un nouvel album) !

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Intitulé Surfing The Void, le second album de Klaxons verra le jour le 23 août prochain.

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Les STROKES se sont réunis (sous le nom de VENISON) le temps d'un show secret à Camden !! En savoir +

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 Une Star Ac' de plasticiens à la télé US : qu'en dirait Andy? Work of Art : The Next Great Art est un télé-crochet calqué sur le modèle des autres concours lifestyle créées précédemment par la chaîne Bravo (Project Runway, Top Chef, Top Design...), mais cette fois-ci avec des artistes plasticiens. Les candidats, jeunes artistes émergents dont la plupart vivent de leur art, se voient proposer chaque semaine un challenge, le candidat le plus faible est éliminé à la fin de la semaine.

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The End (The Doors cover) - Nico, Ah, Twice, Sweat Leaf - Black Sabbath, Gang Of Lust - Infant Sorrow (le groupe de Russel Brand et Carl Barat crée pour Get Him To The Greek), Love Me Two Times (The Doors cover) - John Cale, Texarkana to Galilée (très très très White Stripes) - String Fellow Hawks, My Little Red Book  - L.O.V.E., The Guns of Brixton - The Clash, Lien On Your Dreams - B.R.M.C., Black Mirror - Arcade Fire, Waiting Room - Fugazi, Come Alive (The War of roses) - Janelle Monae, Powerman - Kinks, Super-sonic - The B.J.M., Arabian Knights - Siouxsie and the banshees, Wild in blue - Suicide, Wrote For Luck - Happy Mondays, Butcher Blues - Kasabian

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Les CORAL sont de retour : la vidéo de 1000 Years (album le 19 juillet, précédé du single Butterfly House le 12 d'ores et déjà téléchargeable gratuitement sur leur site officiel).

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Sans titre à l'heure actuelle, le très attendu premier album solo de Carl Barât sortira le 4 octobre prochain chez PIAS Recordings. Il en a d'ailleurs joué quelques extraits lors de sa venue à Glastonbury : En savoir + 

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Konbini a annoncé la mise en ligne d'un docu-feuilleton autour de la soirée d'anniversaire épique que le label a organisé à New-York en février dernier, avec Justice, Uffie, Busy P, DJ Mehdi, Breakbot, So Me, Sebastian, et Feadz. 7 épisodes seront diffusés à raison d'un par jour à partir du 23 Juin.

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Intitulé Burning Your House et produit par Jim Sclavunos (Grinderman, The Bad Seeds), le second album de The Jim Jones Revue sortira le 27 septembre prochain.

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L'interview décalée des 2 zigotos du Petit Echo Malade  >> Absolument hilarant tout du long ;-)

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Le duo Kate et Laura Mulleavy, créatrice de la maison de couture américaine Rodarte, a imaginé quatre tee-shirts inspirés du film de Jean-Luc Godard, «A Bout de souffle», à l'occasion des 50 ans du film et d'une réédition collector. En savoir +

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ADD SUV ft Pharell Williams - Uffie
Thieves - She & Him 

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Enregistré avec John Parish, le nouvel album de PJ Harvey devrait voir le jour dans le courant du mois d'octobre prochain.

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Cliquez sur ce lien afin de découvrir dès maintenant Echoes, nouveau single de Klaxons à paraître au mois d'août prochain !

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C'est au Danemark, là où il vivait depuis 2005, que Pete Quaife est décédé la semaine dernière à l'âge de 66 ans. Le bassiste participa à fonder, aux débuts des années 60 en compagnie de Ray et Dave Davies, The Ravens, qui devinrent très vite The Kinks.

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Le 2ème album de GRINDERMAN (le groupe de Warren Ellis et Nick Cave), intitulé GRINDERMAN 2, sortira le 13 septembre 2010.

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Cliquez sur ce lien afin de télécharger gratuitement la reprise du titre Pale Blue Eyes du Velvet Underground enregistrée par The Kills dans le cadre des Levi's Pioneer Sessions.

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JULIAN CASABLANCAS l'a annoncé sur BBC 6, le 4ème album des STROKES paraitra en mars 2011 !!

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Les HIVES sont de retour ! 3 ans après The Black And White Album, un EP vient dérouiller le désespoir des amateurs de riffs en ferraille et de refrains rassembleurs. Tarred And Feathered est sorti la  semaine dernière avec 3 reprises au compteur : Civilization’s Dying des Zero Boys, Early Morning Wake Up Call de Flash and the Pan, et Nasty Secretary de Joy Ryder & Avis Davis. 

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 MARK RONSON a révélé qu'AMY WINEHOUSE et lui avaient enregistré une reprise de It's My Party de Lesley Gore sortie en 1963 ! En savoir +

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 Il y en a sûrement qui vont me trouver timbrée mais j'aime la nouvelle chanson de LINDSAY LOHAN : Stuck !

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Laura Marling publiera le 9 août prochain chez Third Man Records une double face-A limitée à 1500 exemplaires et constituée de reprises acoustiques de Blues Run The Game (Jackson C Frank) et Needle And The Damage Done (Neil Young).

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The Drums, c’est sympatoche, mais The Drums remixés par les Raveonettes, c’est quand même autre chose. Remix en écoute ici

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Les Books of Albion, journaux intimes de Pete Doherty, seront bientôt édités en France. Indispensable à tout fan se respectant. 

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Le 1er album de Taylor Momsen et son groupe The Pretty Reckless sortira cet été !

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Amy Adams sera Janis Joplin sur grand écran ! En savoir +

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Le label Barclay a l’intention de sortir un album de reprises des titres d’Alain Bashung. Il se murmure que  Noir Désir y participera pour  une reprise de la chanson Aucun express. Si l'information se vérifiait, ce serait le premier single pour le groupe depuis le 12 novembre 2008

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Taylor Momsen, égérie de Material Girl, la ligne de Madonna. En savoir +

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Arcade Fire avait déjà annoncé la sortie de The Suburbs, leur nouvel album, sous huit visuels différents. Aujourd'hui le combo rock canadien les dévoile. Ainsi, sur les pochettes de The Suburbs on peut apercevoir une voiture devant une maison de banlieue (Suburbs signifie banlieue en anglais). La photo est prise sous différents angle, et avec parfois d'autres éléments qui viennent se rajouter au décor : un buisson, une barrière, un palmier... Pour les collectionneurs et fans d'Arcade Fire, encore un peu de patience, l'album ne sera dans les bacs qu'à partir du 3 août prochain. 4 extraits sont d'ores et déjà dispo sur le net, ça promet :-)

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Le procès est une spécialité américaine. Vampire Weekend ne va pas y couper puisque le groupe new yorkais vient d'être assigné en justice par une certaine Kirsten Kennis. Cette illustre inconnue n'est autre que la femme qui trône sur la pochette du 2ème album de Vampire Weekend, Contra. Kirsten Kennis déclare que la photo a été prise en 1983 et qu'elle ignorait que le groupe l'utilisait jusqu'à ce qu'elle le découvre pendant la promotion du disque. De son côté, le groupe affirme avoir reçu une autorisation écrite. On saura dans quelques semaines qui dit vrai dans cette histoire. 

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Amy Winehouse pourrait enfin être de retour. Soit 4 ans après la sortie de Back To Black. Lors d'une interview accordée à la presse anglaise, la chanteuse a avancé que son nouvel album serait disponible au plus tard dans six mois. "Il sonnera comme mon second album où il y avait beaucoup de chansons jukebox." Ce disque aurait été enregistré entre Londres et la Jamaïque.

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Philippe Katerine revient avec un nouvel album au mois de septembre intitulé tout simplement Philippe Katerine. Il sera dans les bacs le 27 septembre prochain. En attendant, le chanteur dévoile un premier extrait de son album, ainsi que son clip : il s'agit de La Banane. 

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Bryan Ferry sort son nouveau disque le 25 octobre prochain. Olympia est un projet pour lequel le chanteur britannique a fait appel à des maîtres es-musique :  David Gilmour (Pink Floyd), Jonny Greenwood (Radiohead), Flea (Red Hot Chili Peppers), Mani (Stone Roses) et Nile Rodgers (Chic).  Scissor Sisters et Groove Armada ont également collaboré à ce disque. Cerise sur le gâteau,  ses potes de Roxy Music, Phil Manzanera, Andy Mackay et Brian Eno, sont aussi de l’aventure. Le 1er single issu du disque se nomme "You Can Dance".

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Il aura fallu attendre pour enfin voir en France The Runaways avec Kristen Stewart en Joan Jett ! Le film sera dans les salles françaises le 15 septembre. 

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 SUEDE, qui s'est reformé en mars 2010, sera bientôt en tournée et passera notamment par Paris.

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La marque Jennyfer a fait appel aux Plasticines pour réaliser une collection capsule. Commercialisée sur l’ensemble du réseau le 6 septembre, la collection Plastiscines For Jennyfer sera en avant-première le 4 septembre à l’occasion de l’ouverture du flagship de la marque, au 65, rue de Rivoli à Paris.

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Mercredi 7 juillet 2010. Philippe Manoeuvre a certainement vécu une des soirées les plus mémorables de sa carrière. Non seulement il a assisté à une performance survoltée des Stooges mais à 56 ans il s'est vu remettre son titre de chevalier des arts et des lettres par Iggy Pop.