lundi 28 mars 2011

WHAT DID YOU EXPECT FROM THE VACCINES - THE VACCINES



 The Vaccines, jeune groupe dont l’histoire défile en mode « avance rapide » : formé en juin 2010, il publie une démo, (If you wanna) pendant l’été. Celle-ci est remarquée par l’animateur Zane Lowe, ce qui fait démarrer la hype : première tournée nationale à guichets fermés en septembre-novembre, signature chez Columbia Records, passage dans l’émission Later with Jools Holland. Le 1er single, Wreckin’ Bar, bénéficie d’une bonne presse (Q, NME…) et le 2ème, Post Break-Up Sex, entre à la 32ème place des charts. Actuellement, le groupe se prépare pour une tournée européenne et… outre-Atlantique, en première partie des Arctic Monkeys !

The Vaccines, c'est LE groupe qui buzz, buzz, buzz !! et en vrai, c'est comment ? Une galette de 11 titres qui ne dépasse pas les 35 minutes. Des morceaux courts donc, plutôt énergiques tendant parfois vers le punk (Norgaard), parfois la noise pop à tendance shoegaze (Blow It Up), rappelant les débuts des Strokes (Post Break Up Sex) ou les Smiths (A Lack Of Understand), un son propre et des paroles simples pour un résultat efficace mais de là à faire des Vaccines les sauveurs du rock ... n'abusons pas ... L'album n'est pas mauvais, non, mais j'ai eu du mal à rentrer dedans, les chansons me laissent sur ma faim, on sent le potentiel cependant, il n'apporte rien qui n'est déjà été exploré précédemment et surtout avec plus d’habilité  ... 


 Wreckin Bar (Ra Ra Ra) / Blow It Up by The Vaccines 
    THE VACCINES Post Break-Up Sex by le daron rouge 


WHAT DID YOU EXPECT FROM THE VACCINES, THE VACCINES >> 3/5

DOUBLE DETENTE - ALISTER


Alister avait marqué les esprits avec un 1er album paru en 2008, "Aucun mal ne vous sera fait", et ses singles "Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?" et "Fille à problèmes". Le parcours qui a mené l'artiste à la musique n'a pas été une ligne droite. Après quelques maquettes sans succès, il s'est tourné vers l'écriture et a notamment créé quelques textes pour la série "Un gars, une fille" ou encore pour la séquence humoristique "La Minute Blonde". Mais à l'aube de la trentaine, Christophe Ernault de son vrai nom a enfin trouvé le déclic. Après un 1er essai, Alister revient avec "Double détente".

Un 2ème album est toujours délicat pour un artiste ...  Alister a-t-il réussi à franchir le cap ? 12 titres, 50 minutes, pour un disque très orienté 70's au niveau des arrangements. En 2008, Alister livrait un premier essai très réussi rempli de complaintes des matins blêmes, le tout nimbé d'un humour narquois et d'une élégance déglinguée. Moins nerveux, ce 2ème album bénéficie d'une production luxuriante signée Angy Laperdrix (Chateau Marmont). Les compositions d'Alister affichent ainsi un style plus sophistiqué qu'à l'accoutumée. Outre le classique basse - guitare - voix, cordes et piano mêlés de sonorités électro sont au rendez-vous. Ambiance Chamfort, Bashung, Gainsbourg ou Lou Reed, les titres s’enchaînent, tantôt entrainants (La Femme Parfaite, Room Service, Supermarché, FBI) tantôt romantiques (Tu peux dormir ici). Les mélodies sont extrêmement soignées sans pour autant être inaccessibles. Dommage, cela dit, qu'Alister ait décidé de mettre la pédale douce sur l'ironie noire qu'il n'utilise plus qu'à dose homéopathique (Drame Chez les Riches) ... il a ainsi perdu un peu de sa verve et les textes sont beaucoup moins incisifs que sur son premier album ... 
Album en écoute ici

DOUBLE DETENTE, ALISTER >> 3,35/5

vendredi 25 mars 2011

THE RED SHOES - MICHAEL POWELL & EMERIC PRESSBURGER


Vicky, danseuse, et Julian, compositeur, sont engagés dans une troupe de ballet. Tyrannique, le directeur pousse Vicky à s'identifier à l'héroïne du ballet "Les Chaussons Rouges". Elle y sacrifie tout, même son amour pour Julien ...

Avant même de le voir, Les chaussons rouges revêt une aura mythique ! On dit que Scorsese, Spielberg, Coppola ou encore DePalma ont déclaré un jour que leur envie de faire du cinéma n’aurait pas été aussi définitive sans ce film là… Pour Martin Scorsese, il s’agit même du « plus beau film en Technicolor : une vision jamais égalée ». Mieux encore, les producteurs du film avaient d’abord décidé de ne jamais le sortir tellement ils ne l’avaient pas aimé. C’est William Heinmann, dirigeant d’un petit cinéma de New York et emballé par le film, qui décide d’en obtenir les droits pour le sortir aux Etats-Unis. Le succès est tellement retentissant que le film sortira finalement en Angleterre… 

J'ai eu pour ce film un énorme coup de coeur ! Les Chaussons Rouges m'a totalement transporté et chamboulé comme seuls les grands classiques savent le faire ... Ce film est un vibrant hommage à la danse, à l'Art et à tout ce à quoi on est peut-être capable de renoncer pour le vivre pleinement. 

Avec ses allures de conte de fée, The Red Shoes brille par la qualité de sa photographie poétique et noire à la fois (l'une des plus belles que j'ai pu voir jusqu'à présent), son impressionnante technique (hallucinantes, surtout pour l'époque) et l'émotion palpable avec laquelle chaque personnage agit. 


Victoria Page est passionnée par la danse. Elle vit pour elle. On comprend très bien que Les Chaussons Rouges n'est pas seulement le titre du ballet inspiré par le conte d'Andersen. 


Dans ce conte, une jeune orpheline convoite une paire de souliers rouges qu'elle parvient à se faire offrir alors qu'ils lui sont interdits (vous pouvez tout à fait imaginer tout le Mal qu'incarne cette paire de souliers !). Elle les enfile aussitôt et se met à danser, danser, danser, sans pouvoir s'arrêter, même au bord de l'épuisement. La seule solution est alors pour la jeune fille de demander à un bûcheron de lui trancher les pieds... Et oui, ça se passe comme ça chez Andersen !

 Le film de Powell et Pressburger propose alors une mise en abime aussi ingénueuse que vertigineuse puisque le destin de Victoria épousera celui de la petite orpheline. Par ailleurs, le ballet Les Chaussons rouges, création des ballets Lermontov, se trouve au coeur du film, Les Chaussons rouges de Powell et Pressburger, à travers une longue scène dansée (mettant en scène 53 danseurs) de 17 minutes (qu'on ne voit vraiment pas passer), juste incroyable ! 

Plus d'un quart d'heure d'images sublimes, tout d'abord très réalistes puis basculant du côté du fantastique et de l'onirique, lorsque le ballet prend des airs de conte, se déroulant au milieu de décors colorés, terrifiants et grandioses. 


Il est incroyable de se dire que ce film a plus de 60 ans ! Si la 1ère partie du film fait la part belle au thème de la création, la seconde, qui débute juste après la longue scène de ballet, est davantage consacrée aux sentiments puisque, la relation qui unit Vicky et Julian arrive aux oreilles de Lermontov (je ne vous dévoile rien en vous disant cela puisqu'on s'en doute depuis l'instant où leurs regards se croisent). Néanmoins, ce léger basculement vers la romance est largement compensé par une fin magistralement mise en scène, tragique et bouleversante, qui ne peut laisser personne indifférent. 

Les acteurs sont en outre vraiment excellents. Anton Walbrook est absolument parfait dans le rôle complexe et ambigu de Boris Lermontov. Protecteur, on le sent très proche de Vicky, exclusif, sans jamais dépasser les limites qu'il (s') impose (à) lui-même. En effet, il serait mal venu qu'il exprime son amour, lui qui ne cesse de clamer que rien ne doit venir perturber l'art ! Mais il est également intransigeant, presque inhumain à force de renier tout sentiment. Sa relation avec Vicky est donc très délicate à définir puisque Lermontov est lui-même bourré de contradictions


 Quant à Moira Shearer, l'interprète de Victoria Page dont le premier métier est danseuse (de longue carrière bien qu'elle n'ait que 22 ans) et non actrice s'en sort superbement bien puisqu'elle donne véritablement corps à Vicky et parvient à s'affirmer face à Walbrook ! 


Un pur chef d'oeuvre tragique, hanté et flamboyant !


THE RED SHOES - MICHAEL POWELL & EMERIC PRESSBURGER >> 4,6/5

mercredi 23 mars 2011

THE PARTY AIN'T OVER - WANDA JACKSON


 Dans les années 50, Wanda Jackson,  chanteuse country de l'Oklahoma fut initiée aux joies du rock n'roll par l'un de ses flirts, le king Elvis en personne. Son énergie, sa voix affutée et ses intonations lascives lui valurent un double couronnement de reine du rockabilly et de première dame du rock n'roll.  Aujourd'hui, c'est Jack White (White Stripes, Raconteurs, Dead Weather), qui se charge de faire reluire son étoile avec un nouvel album endiablé, The Party Ain't Over. 
 Quelques vieux standards à paillettes rockab' comme Shaking All Over, Like A Baby ou encore Rip It Up ponctués d'un calypso jadis siroté par les Andrews Sisters (Rum and Coca-Cola) donnent le ton à l'affaire. Malgré une voix parfois chevrotante (ce qui ne gâche rien, loin de là !), la dame affiche de beaux restes. Et les reprises assez inattendues d'un classique de Dylan (Thunder on The Mountain et d'un tube d'Amy Winehouse (You Know I'm No Good) surprennent par leur insolente audace. The Party Ain't Over est un album riche, hilarant et au coeur gros comme ça ! Boostée par une production efficace et de monstrueux arrangements made in Jack White, Wanda Jackson s'offre une vraie cure de jouvence, signant au passage un come-back inespéré. Une jolie surprise :-)
Album en écoute intégrale ici

THE PARTY AIN'T OVER (sorti le 24 janvier 2011) , WANDA JACKSON >> 3,6/ 5

mardi 22 mars 2011

DYE IT BLONDE - SMITH WESTERNS


En 2009, alors qu’aucun des musiciens n’avait encore l’âge légal de s’offrir une bière dans son pays, Smith Westerns sortait chez Fat Possum un 1er album lo-fi, pas forcément prometteur car trop souvent bruyant et brouillon pour se révéler agréable à l’écoute. Depuis, soit 2 ans plus tard seulement, le trio de Chicago a manifestement grandi. “Dye It Blonde”, nouvel opus conforté par des moyens plus importants, en est ainsi la parfaite illustration.

C'est dingue le nombre de jeunes musiciens squattant les bancs de l'indie rock ces derniers temps aux Etats-Unis et les Smith Westerns en font bel et bien partis ! La formation de Chicago s'est donc détachée du son rock lo-fi de son 1er album pour arriver à quelque chose de beaucoup plus travaillé, mélodique et avec davantage de profondeur. Sur Dye It Blonde, le jeune groupe dévoile une affinité avec la pop chorale à la Arcade Fire, le psychédélisme modéré des Beatles, les harmonies bien tournées de David Bowie, le romantisme de Suede et surtout le glam épique de T-Rex. Toutes ces influences sont intégrées, amalgamées et décomposées par le groupe qui, au final, livre 10 chansons plutôt originales, fraîches, agréables et accrocheuses, d'une étonnante cohérence et maturité !


DYE IT BLONDE (sorti le 18 février 2011), SMITH WESTERNS >> 3,5/5

ANGLES -THE STROKES


ANGLES, l'un des albums les plus attendus de l'année ... Avec leurs deux premiers albums, Julian Casablancas and co se sont imposés comme maître-étalons des années 2000. Peu de groupes peuvent se vanter d'avoir eu autant d'impact. Il y a clairement eu un avant et un après The Strokes. 10 ans plus tard que reste-t-il ? 

Je dirais que personnellement Angles n'est pas la claque attendue. Il faut dire que j'attendais beaucoup des new yorkais, impossible de faire autrement ... 10 morceaux pour 34 minutes, les Strokes se la jouent minimum vital .... ne parlons pas de la pochette ^^ Le disque plus produit qu'à l'accoutumée part un peu dans tous les sens : pop (Life is Simple In The Moonlight), new wave (You're So Right), 80's (sur une majeure partie) ... pour un résultat éclectique, futuriste et déroutant. L'album présente quelques morceaux sympas comme Machu Picchu, Under Cover Of Darkness (du pur Strokes) ou Gratisfation (très Beatles) que je vais certainement réécouter avec plaisir mais dans l'ensemble le son des Strokes, et ça me fend le coeur de dire ça, a perdu de sa saveur ... J'attends donc avec impatience le prochain album car le groupe a l'air remotivé désormais ! 


 Machu Picchu by strksfn 


 Under Cover Of Darkness by 12 Bar Original 


Album en écoute intégrale ici

ANGLES, THE STROKES >> 3,3/5

dimanche 20 mars 2011

MELI MELO


Intitulé Dead to Me, le premier album de Girls Names verra le jour le 25 avril.

Le nouveau single + clip de Julien Doré, Kiss Me Forever (son 2ème album Bichon sort le 21 mars).

Le clip d'Under Cover of Darkness, le nouveau single des Strokes. /// Les Strokes ont performé Under Cover of Darkness mais aussi Life is Simple in the Moonlight sur le plateau du SNL le 5 mars. Angles en écoute intégrale ici

Le clip de Recharge and Revolt, un nouveau titre des Raveonettes

The Coral viennent de sortir (7 mars) le titre Two Faces en single. A noter que sa bside est le titre Gently enregistré avec Bill Ryder Jones.

Plus de 3 ans après This Gift, Sons & Daughters publieront une double face A inédite, Listen To Crime/ Just Relax, le 16 avril prochain. 

Le premier album de Miles Kane a un nom : Colour of The Trap et une date de sortie : le 9 mai !

When You're Strange de Tom Dicillo a remporté le Grammy du document vidéo (long form) :-)

Ce vernis Black Pearl de Chanel qui devrait sortir ce mois-ci me fait de l'oeil ! Tout comme ce t-shirt L.A. Woman des Doors et ce t-shirt Mods target de Topshop.

De nouvelles images de Confessions d'un Enfant du Siècle, avec Peter Doherty et Charlotte Gainsbourg sont apparues.


Mumford & Sons prévoit de finir leur nouvel album avant la fin de l'année.


Ken a 50 ans : sa vie, son oeuvre


Justice prépare son retour ! Civilization, le premier single de leur nouvel album sortira le 4 avril. En savoir +


Votez ici pour The Greatest Frontmen and Women (Jim Morrison, Ian Curtis, Alex Turner, Debbie Harry, ...).

Nos auteurs favoris en lego, Hemingway, Fitzgerald, Poe, Alcott, Shakespeare ...


Ghost of love - David Lynch, Before Midnight (face B de Come Closer) - Miles Kane, The Only (Wounded Rhymes bonus) - Lykke Li, If You Wanna - The Vaccines, Woo Hoo (cover) - Blur, London's Burning - The Clash, The Nightingale (Let England Shake bonus) - PJ Harvey, Tv Luv Song - Wavves, Memories (Leonard Cohen cover) - The Last Shadow Puppets, California Paradise - The Runaways, Let Them All Behind - BRMC

 Erin Wasson a annoncé qu'elle signait une collection capsule pour Zadig & Voltaire pour l'hiver prochain. 

Après plusieurs mois de négociations, la nouvelle aurait été confirmée par un des producteurs du film, Palak Patel (qui a également travaillé sur Alice in Wonderland de Tim Burton) : Kristen Stewart jouera le rôle de Blanche-Neige au cinéma, dans une version moderne intitulée Snow White and the Huntsman (qui sait comment il sera rebaptisé en France). Le film sera probablement moins catastrophique qu’il n’en a déjà l’air : Viggo Mortensen et Charlize Theron ont aussi confirmé leur participation et joueront respectivement les rôles du chasseur et de la reine très très méchante. Le tournage débutera le 1er août à Londres, en Ecosse et en Allemagne, pour une sortie déjà annoncée au 21 décembre 2012.

Arctic Monkeys vient de dévoiler le nom de son très attendu nouvel album : Suck It And See. Ce 4ème album studio du groupe, dont le clip du 1er single  Brick by Brick est déjà en ligne depuis quelques jours, sera disponible le 6 juin prochain. Tracklist : 01. "She's Thunderstorms" 02. "Black Treacle" 03. "Brick By Brick" 04. "The Hellcat Spangled Shalalala" 05. "Don't Sit Down 'Cause I've Moved Your Chair" 06. "Library Pictures" 07. "All My Own Stunts" 08. "Reckless Serenade" 09. "Piledriver Waltz" 10. "Love Is A Laserquest" 11. "Suck It And See" 12. "That's Where You're Wrong"

Unkle a annoncé la sortie d'un nouvel EP de 5 titres intitulé Only The Lonely le 4 avril avec les participations vocales de Nick Cave (en écoute Money and Run), Liela Moss (The Duke Spirit), Gavin Clark et Rachel Fannan.

Alors que de nombreuses rumeurs évoquaient la possible présence de la formation dans des festivals l'été prochain, le management des Libertines a publié un démenti mentionnant qu'aucun concert n'était à l'ordre du jour, les membres du groupe souhaitant se consacrer à leurs divers projets annexes. C'était trop beau pour être vrai ....

Le nouvel album de The Duke Spirit, Bruiser, sortira le 18 mai.

3ème extrait du nouvel album de Crystal Stilts, Through The Floor


Cela fait maintenant un peu plus d'un an que Jay Reatard est décédé. La nouvelle est tombée le 13 janvier 2010. Le punk rocker de 29 ans avait été retrouvé dans une rue de Memphis. Différentes rumeurs ont circulé (maladie, meurtre) avant que l'on apprenne que Jay Reatard a rallongé la liste des artistes qui ont succombé à l'héroïne. Un documentaire le concernant vient d'être monté par Alex Hammond et Ian Markiewics. Intitulé Better Than Something, il sera présenté en avant-première au festival de Nashville au mois d'avril. Trailer


Une énorme pensée pour les Japonais qui ont vécu et vivent encore malheureusement des évènements dramatiques ...


Voici les premières images du clip « You don’t know my mind » d’Hugh Laurie. L’acteur britannique sortira le 9 mai prochain son premier album intitulé Let Them Talk.


Les Nouvelles Filles du Rock

Alison Mosshart et Carla Azar ont réalisé une cover de Tomorrow Never Knows des Beatles pour la B.O. du film Sucker PunchEn savoir +

L'affiche de la nouvelle adaptation d'Anna Karénine de Tolstoi pourrait bien être 100% british. Elle a en effet attiré les convoitises de Jude Law et d'Aaron Johnson en négociations pour obtenir les principaux rôles masculins. Ils donneraient ainsi la réplique à Keira Knightley qui a déjà donné son accord pour incarner le rôle tite, succédant ainsi à Greta Garbo, Vivien Leigh et Sophie Marceau. Il s'agira pour l'actrice de sa 3ème collaboration avec le réalisateur Joe Wright.

Topshop fait régulièrement appel à des designers pour des lignes particulières. Cette fois, l'enseigne britannique a fait appel à l'américaine Pamela Love. La ligne inclut 5 objets à base d'étain, de laiton et de cuivre. On peut reconnaître le style de Pamela Love par les éléments qu'elle utilise souvent et qu'elle a ajoutés dans cette collection. Des coeurs transpercés par des flèches, des plumes, des dessins antiques. La collection sera disponible dans les magasins Topshop en avril. En attendant, elle est visible sur la page Twitter officielle de Pamela Love.


En 1983Michael Jackson et Freddy Mercury, avaient collaboré sur plusieurs titres. L'un d'entre eux, "State Of Shock" avait été diffusé en radio. Roger Taylor, batteur de Queen, a annoncé que les 3 titres mis en boîte par les deux chanteurs étaient actuellement retravaillés et qu'ils sortiraient sous peu. Outre "State Of Shock" (dont la version originale est en écoute ici), on attend "Victory" et "There Must Be More To Life Than This".


Le 26 avril prochain, sortira un album hommage à Alain Bashung. Intitulé Tels, celui ci sera composé de 12 de ses succès dont Ma Petite Entreprise interprétée par Benjamin Biolay. (Le reste des artistes n'est pas folichon, on retrouve entre autres les BB Brunes)


Les Kills se sont associés à Polaroid pour la tournée de Blood Pressures, ils partageront notamment leurs photos dans cette galerie. On peut d'ores et déjà y voir d'anciennes photos qui méritent le détour ! /// Nouveau site officiel des Kills http://www.thekills.tv/index.php sur lequel on peut d'ailleurs voir la cover de Blood Pressures ! /// Nouveau teaser pour l'album. /// Extraits d'une minute de chaque titre en écoute ici. /// Les Kills se sont produits au KSWX : 4 titres (Baby Says, Future Starts Slow, Pots and Pans (très Royal Trux), You Don't Own The Road (groovy))  en téléchargement ici /// Un nouveau titre, DNA, est offert en téléchargement sur le site du duo. Un morceau sexy avec des basses lancinantes et une Alison Mosshart impériale ! Blood Pressures s'annonce d'enfer !! (L'album a leakéééééééé)

vendredi 18 mars 2011

CERCUEILS SUR MESURE - TRUMAN CAPOTE


Jake Pepper enquête jusqu'à l'obsession sur une série de meurtres mystérieux. Toutes les victimes ont reçu peu avant leur mort un cercueil miniature contenant une photo très personnelle ... Un suspect ? L'intouchable Bob Quinn, propriétaire du B.Q. Ranch traversée par la Rivière Bleue, objet de toutes les convoitises. 

Cela fait quelques temps que j'envisage de lire Truman Capote, mais avant de m'embarquer véritablement dans l'aventure, j'ai préféré me diriger vers ce court récit (dont le titre m'a interpellé ^^), extrait de Musique Pour Caméléons, son dernier recueil d'articles et d'entretiens. Cercueils sur Mesure se présente sous la forme d'une série de conversations entre Capote et les différents protagonistes de l'affaire. Ici et là les notes du journal de l'écrivain. Il s'agit d'une histoire authentique, rapportée ici à Capote par un de ses amis détectives qui connaissait son intérêt pour les récits curieux, surtout lorsqu'ils étaient pris dans la réalité. L'intrigue policière est très prenante. Les victimes enregistrées vont du fait divers difficilement explicable - un couple prisonnier de sa voiture attaqué par des crotales drogués aux amphétamines - à l'accident banal - noyade, incendie. Mais une chose est sûre : de manière insensible, le nombre de ceux qui ont osé s'opposer, dans une affaire de barrage de rivière, à Bob Quinn, riche propriétaire foncier et notable respecté de la petite ville où sévit la Faucheuse traquée par Jake Pepper diminue chaque jour un peu plus. Jusqu'au final, Capote maintient l'ambiguité : Quinn est-il, oui ou non, responsable de cette hécatombe ? Le style quasi journalistique, incisif, humoristique et nerveux de Capote est extrêmement agréable à lire, l'auteur démarre sur les chapeaux de roue et ne se perd pas dans les détails, ce qui ne fait qu'accentuer le suspense de l'histoire ...  Des crimes odieux, un enquêteur attachant, un journaliste atypique qui nous livre un récit palpitant ... j'ai bien l'intention de poursuivre ma découverte de Truman Capote ... 

L’anxiété, comme vous l’expliquera tout psychiatre prohibitif, est causée par la dépression ; mais la dépression, comme vous le dira le même psychiatre, à la deuxième visite moyennant un tribut supplémentaire, est causée par l’anxiété. Je tournai en rond dans ce cercle monotone tout l’après-midi. Mais, à la tombée de la nuit, les deux démons s’étaient associés tandis que l’anxiété copulait avec la dépression, je restai assis à contempler l’invention contestable de M. Bell.

CERCUEILS SUR MESURE, TRUMAN CAPOTE

mercredi 16 mars 2011

SUBMARINE E.P. - ALEX TURNER


Une petite pause avant le grand retour d'Arctic Monkeys : leur leader ALEX TURNER a écrit une poignée de chansons pour le film Submarine réunies en un E.P. dans les bacs depuis le 14 mars.

Il n'est pas dans mes habitudes de chroniquer un E.P. mais je ne pouvais vraiment pas laisser passer à celui-ci, un vrai petit bijou pop acoustique. Difficile de ne pas dire que ça sonne comme du Alex Turner. Car s'il n'a jamais fourni de production où il était le seul maître à bord, on reconnait bien sa patte. Ne cherchez pas ici à danser ... Il s'agit avant tout de se laisser transporter par la voix unique et fabuleuse (rien que ça, oui je suis totalement amoureuse de la voix d'Alex Turner) d'un musicien de talent (ce mec ne fait que de belles choses :D) et son sens de la mélodie. Une guitare l'accompagne, on se laisse parfois surprendre par une batterie ou un piano mais cela reste toujours admirablement subtile (Les 2 derniers titres Stuck On The Puzzle et Piledriver Waltz peuvent cependant faire penser aux Last Shadow Puppets). Alors on met son lecteur en marche, on ferme les yeux et on s'évade ... Si vous avez quelques euros à mettre quelque part, c'est le moment !


SUBMARINE E.P. (sorti le 14 mars 2011), ALEX TURNER >> 5/5


On retrouve Piledriver Waltz dans la tracklist de Suck it and see, le prochain album d'Arctic Monkeys, ce morceau sera-t-il réenregistré pour l'occasion ?

mardi 15 mars 2011

DIFFERENT GEAR, STILL SPEEDING - BEADY EYE


Le goût d’Oasis, la couleur d’Oasis, et pourtant, c’est juste, sans son frère, Liam Gallagher, le bad boy du duo de Manchester, d’ordinaire planté derrière le micro, air bravache en bandoulière et les mains dans le dos. Le clash entre les deux, survenu au Festival Rock en Seine en 2009 à Paris, lui a donné l’occasion de coiffer son frère au poteau sur la sortie d’un disque (DIFFERENT GEAR, STILL SPEEDING) avec sa nouvelle formation "Beady Eye". 

Avec Different Gear, Still Speeding, le premier rejeton de son nouveau projet Beady Eye, Liam Gallagher, le frère supposé le moins talentueux des 2 a pour ambition (utopique) de balayer le meilleur de son ancien groupe et d'abreuver d'un mirage brit-rock ses fans assoiffés et en stand-by au milieu du désert, l'heure de Beady Eye a sonné ... Pari réussi ? Plus ou moins ... Different Gear, Still Speeding est un album "compétent" c'est-à-dire qu'il n'est ni la catastrophe ni le chef d'oeuvre annoncé. Les musiciens ne sont pas n'importe qui, Liam est plutôt en forme vocalement parlant. Pour le reste, rien de très très nouveau sous le soleil. Certains titres comme Four Letter Word font irrémédiablement pensé à Oasis. Ce sont ensuite les Beatles que l'on croirait entendre sur The Roller ou The Beat Goes On. Ce lot de pop songs ultra référencées mais décomplexées est bien calibré et fait probablement l'intérêt principal de la galette. L'absence d'influence de Noël Gallagher ne ressort ainsi que dans la moitié des morceaux de l'album, l'exemple le plus marquant étant le single franchement chouette Bring The Light au piano boogie qui ouvre à Beady Eye des chemins nettement plus rock'n roll. Cette envie de mettre du groove se retrouve dans d'autres chansons comme Beatles and Stones (gros pompage de My Generation des Who), Standing on The Edge of Noise mais aucun d'entre eux n'est véritablement mémorable. Pire, le groupe s'égare vraiment dans quelques morceaux pas folichons tels que Wind Up Dream, For Anyone ou Wigwam. Quelques prises de risque méritent néanmoins d'être saluées comme ce "Millionaire" à la forme country rock amusante mais vite oubliée. L'album peine à décoller mais prouve tout de même que Liam sait se débrouiller tout seul - Different Gear, Still Speeding étant un premier essai honorable -, son envie de jouer une musique plus variée et d'explorer de nouveaux horizons plus rock'n roll. Liam a donc déjà pris un peu d'avance (j'attends la suite), à quant la riposte de Noël ?




(Je dirais que c'est le titre le plus réussi de Beady Eye, dommage qu'il n'apparaisse pas sur l'album mais seulement en face B de Bring The Light).


DIFFERENT GEAR, STILL SPEEDING (sorti le 28 février 2011), Beady Eye >> 3,2/5

vendredi 11 mars 2011

LE BRUIT ET LA FUREUR - WILLIAM FAULKNER


Le Bruit et La Fureur est un récit qui ne ressemble à aucun autre ... Non pas que l'histoire ou les thèmes abordés soient inattendus, mais c'est leur retranscription qui surprend ... Le Bruit et La Fureur évoque ainsi un vaste drame familial , avec comme toile de fond les États-Unis au bord de la crise économique de 1929 (l'essentiel de l'action se déroule en avril 1928) (c'est pour cela je pense que je n'ai pu m'empêcher de penser A L'Est d'Eden de Steinbeck en le lisant).  Faulkner a réellement bouleversé l'académisme narratif en plaçant son récit sous le signe du monologue intérieur, un monologue d'abord "confié" à un simple d'esprit passablement dépassé par les évènements qui se déroulent autour de lui. Confusément, les images qui lui parviennent font remonter ses souvenirs : il brosse de façon impressionniste et chaotique l'histoire douloureuse de sa famille. Vient ensuite le moment d'écouter les confessions de Quentin, son frère, exposant les raisons qui le pousseront à se donner la mort. D'amours déçues en déchirements, la fratrie (qui compte un 3ème membre ayant lui aussi son monologue) se désagrège

Le Bruit et la Fureur est connu pour sa difficulté de lecture engendrée par sa technique de narration multiple, avec un enchevêtrement infini de flash-backs, de digressions, d'errances, de flash-forwards et de pièges (2 Quentin, 2 Jason), l'absence de ponctuation et des phrases qui ne se finissent pas (dans le sens proustien et dans le sens grammairien) et je dois avouer que je ne suis pas passée entre les mailles du filet, c'est réellement un des livres les plus complexes qu'il m'ait été donné de lire ces derniers temps ! 

Le Bruit et la Fureur se veut un récit du désordre de l'esprit. Le bruit et la fureur des âmes tourmentées. En cela la première partie du roman est inégalable. Elle est rédigée en suivant le point de vue de Benjy, un simple d'esprit, au cœur de la tourmente des tragédies qui se déroulent au sein de la propriété familiale. Le narrateur passe du coq à l'âne, guidé par ses souvenirs et sensations. Une odeur, un lieu ou un mot va lui faire penser à un moment de sa vie qu'il va commencer à narrer. Ainsi, le roman se découpe en paragraphes décrivant des époques et des lieux différents. La distinction de ces souvenirs est rendue plus aisée par la mise en italique des paragraphes associés. La mise en forme de la narration est à l'image du narrateur : peu structurée et très émotionnelle. Le Bruit et La Fureur débute ainsi dans un étrange chaos.  
La seconde partie suit la journée et les pensées de l'un des frères de Benjy, Quentin, et ce 18 ans avant le 1er quart du récit. Suicidaire, celui-ci erre en ressassant ses tourments. Là encore, les pensées d'un esprit dépressif, torturé, au bord de la mort, surgissent, disparaissent, nous perdent.
 La 3ème partie se déroule dans l'esprit de Jason, le frère jaloux, violent et détestable de Quentin, Benjy et Caddy (la jeune sœur, dont le destin est la clef de tout le roman). Désormais en charge de la famille, Jason nourrit une haine sans limite pour la fille de Caddy (elle aussi prénommée Quentin). 
Comme chaque chapitre, l'action ne dure qu'une journée mais le puzzle se met lentement en place. La narration devient de plus en plus "normale", s'autorisant encore par moments quelques écarts qui donnent toujours autant l'impression d'être en prise directe avec l'esprit des protagonistes. 
Enfin, dans une 4ème partie, Faulkner adopte un style "classique". Celui du narrateur extérieur. Le bruit et la fureur des chapitres précédents tendent à s'apaiser. Avant de ressurgir dans les derniers instants du récit, lors d'un "dénouement" qui laisse le lecteur sans voix. 
Le bruit et la fureur est, contrairement à ce qu'on pourrait croire, extrêmement bien ficelé et cohérent. Tous les épisodes ou bouts d'épisodes narrés s'imbriquent entre eux au fil de la lecture. Mais la compréhension totale de tous ces épisodes n'est pas la finalité du roman. La beauté de ce livre réside dans l'émotion et la pertinence des sensations et images perçues par le lecteur, exacerbées par l'écriture sensitive et elliptique de Faulkner. Le Bruit et la Fureur est certes un classique qui n'est vraiment pas facile d'accès mais il vaut vraiment le coup qu'on s'accroche !

LE BRUIT ET LA FUREUR, WILLIAM FAULKNER

Le titre du roman est une référence à la pièce de théâtre Macbeth, de William Shakespeare (acte 5, scène 5) :
  • Version originale (anglais)
Life […]: it is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury
Signifying nothing..
  • Traduction :
La vie […] : une fable
Racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur,
Et qui ne signifie rien.

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