samedi 19 mai 2012

NOUVELLES CHRONIQUES DE SAN FRANCISCO - ARMISTEAD MAUPIN


Rien ne va plus au 28 Barbary Lane. Tandis que Mary Ann et Michael partent en croisière à Acapulco, Mona quitte San Francisco pour devenir réceptionniste dans un bordel de Winnemucca, tenu par une sexagénaire timbrée. Entre deux joins, Brian est quant à lui déterminé à percer les secrets de leur logeuse... Une odyssée déjantée et envoûtante sur la Californie des seventies.

J'ai découvert ces Chroniques il y a quelques années grâce à ma mère qui en était fan étant jeune. Je me souviens avoir dévoré le premier tome, il y a un mois je me suis dit qu'il était temps que je reprenne cette série, mieux vaut tard que jamais ! J'ai lu ces Nouvelles Chroniques de San Francisco d'une traite. Quel bonheur de retrouver Mary Ann, Michael, Jon, Beauchamp, Mme Madrigal, ... J'ai adoré suivre les aventures de cette petite communauté pas comme les autres et d'autant plus attachante que son quotidien est raconté avec beaucoup d'humour et de tendresse. Le style de Maupin est très direct, juste et concis. La majorité du roman étant constitué de dialogues (des dialogues d'ailleurs qui pétillent, croustillent, fusent et prennent souvent le lecteur à contrepied), la lecture est extrêment vivante, chaque page tournée nous donne envie de connaitre la suite. Les histoires de chacun des personnages se suivent, s'intercalent, comme dans un feuilleton. Tous les personnages finissent de près ou de loin par se croiser, c'est fascinant. Les intrigues développées dans de courts chapitres rythmés sont menées d'une main de maître  - fouillées, surprenantes, déjantées - et sans temps mort. On ne s'attend jamais à ce qui va suivre ! Dans ces Chroniques, Armistead Maupin parle de la communauté gay de San Francisco, de la libération des mœurs, du conflit de générations sur un fond culturel des années 70. Drôle, triste, moqueur, ce livre se veut le témoin de toute une époque. Et c'est un régal, de la première à la dernière page. Il faut que je me procure le tome 3 au plus vite ! A lire absolument ! 

-           Votre… mère est au courant ?
-          Non
-          Je croyais qu’elle disait que sa mère vivait dans …
-          Je ne suis pas sa mère, Brian, je suis son père.

 Ris tant que tu veux et pleure tout ce tu as de larmes en toi, siffle les beaux mecs dans la rue et que ceux qui pensent que tu es une pauvre idiote aillent se faire foutre !

La loi de Mona : on peut avoir un super mec, un super appart' et un super boulot, mais on ne peut pas avoir
les trois en même temps.

NOUVELLES CHRONIQUES DE SAN FRANCISCO (T.2), ARMISTEAD MAUPIN


Voilà qui résume bien ma pensée, ma chère Donna ! 

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