dimanche 29 avril 2012

MUSTANG + BAXTER DURY // 27 avril 2012 // Noumatrouff


C'est le groupe Mustang qui assurait la première partie de la soirée ! J'avais eu l'occasion de les voir en concert il y a quelques années lorsqu'ils promouvaient encore A71 et même si sur papier ça avait tout pour me plaire (rockab nerveux à la Elvis), ça a été une autre histoire en live ... ils ne m'avaient pas vraiment emballés à l'époque. Pas rancunière pour un sou, j'avais décidé avant-hier soir de leur laisser une seconde chance :-) Cela s'est clairement mieux passé même si j'ai eu du mal à accrocher, je n'arrive cependant toujours pas à mettre le doigt sur ce qui cloche ... Le trio était décontracté et à l'aise. Jean Felzine (chouette voix) jouait son rôle de leader/chanteur/guitariste/pianiste ultra looké et bravache à la perfection même s'il n'était pas spécialement bavard entre les morceaux.




Les titres entre rockabilly énervé, chansons yéyé légèrement kitsch et dérapages synthétiques contrôlés étaient joués nerveusement, boosté par une section rythmique en place. L'association langue française (pourtant bien utilisée ici) et rockab' est-elle peut-être la cause de mon sentiment mitigé autour de ce groupe (car oui je ne peux m'empêcher de penser aux Chats Sauvages) ? 



Changement total d'ambiance avec Baxter Dury, le fils de Ian Dury, qui a déboulé sur scène en compagnie de ses excellents musiciens pour un show réjouissant qui valait vraiment le déplacement. Ce que j'en ai retenu, avant son attitude de musicos typiquement anglaise (décontraction, discours goguenards ou absurdes, allumage de clope, ...), c'est évidemment outre sa présence scénique son talent




Rien à jeter, pas une faute de goût, juste le meilleur de la pop servi avec l'air de ne pas y toucher certes, mais toujours avec prestance, chic et maestria pour jongler avec les styles (ska, rock, pop, post punk, pop jazzy lounge) et les rythmes, enlevés, langoureux ou groovy...  Bien aidé par Madelaine Hart, au micro et aux synthés, par un guitariste impeccable et par une section rythmique solide, Baxter Dury cartonne en live :-) Je file m'acheter son dernier disque lundi ;-)

samedi 28 avril 2012

FESTIVAL DES ARTEFACTS // SAMEDI 21 AVRIL 2012 // ZENITH DE STRASBOURG



Je n'avais pas du tout prévu d'aller aux Artefacts cette année ... mais mon frère m'a offert une place pour mon anniversaire. Pas vraiment convaincue par la programmation (grand public) au départ, je suis ressortie du festival plutôt contente :-) Pas de photos pour cette fois, je me rattraperai promis ;-) 

14h30 - 15h30 : Revolver a eu la lourde tâche de débuter cette journée mais s'en est bien sorti. Je les avais vu en live il y a 2 ou 3 ans et dans mon souvenir ils n'étaient pas aussi rock ;-)

16h - 17h : Izia aussi je l'avais déjà vu en concert (en 2009) et pour être honnête je n'avais pas aimé  ... Elle a en effet de l'énergie à revendre et une belle voix puissante (sa tendance cependant à hurler plus qu'à chanter sur certains morceaux peut être dure à supporter ...), mais on comprend dès qu'elle commence à parler (et elle blablate énormément entre les morceaux ...)  qu'elle est pour l'instant une jeunette de 21 ans qui joue à la rockeuse (rebelle qui s'assume ok mais là elle en faisait un peu trop ...). Je n'ai une nouvelle fois pas réussi à y croire.. dommage ! 

17h30 - 18h30 : La prestation de Coeur de Pirate m'a agacé au plus au point si bien qu'au bout de 3 chansons (et vous me direz que c'est déjà beaucoup ^^) j'ai quitté la salle. C'était mou, niais (je n'ai supporté ni sa voix enfantine ni ses textes à l'eau de rose (pas une chanson ne parlait pas d’histoire de cœur. C’était écrit sur le ticket "CŒUR de pirate" mais de là à parloter pendant une heure sur "je t'aime moi non plus", il faudrait peut être penser à passer à autre chose) bref d'un ennui mortel  ...

19h - 20h20 : De Selah Sue, je ne connaissais que This World (que je trouve chouette) et Raggamuffin ! Mode tourisme activé ^^ Selah Sue est un petit (vraiment petit) bout de femme mais avec une voix monstrueuse, le décalage est d'ailleurs très étonnant ! Elle est volontaire, sincère, a du coffre et un bon flow et de vrais musiciens derrière, certains morceaux m'ont enthousiasmé. Un show fort plaisant !

20h50 - 22h10 : Charlie Winston ... Vu aux Eurockéennes, on ne peut pas dire que je sois une grande fan du Monsieur ... mais je peux comprendre, il a l'air super sympa, est mignon, chante des chansons pop folk gentillettes ... Je crois que la majorité du public s'était déplacé pour lui ... du coup l'ambiance était un peu plus survolté que pour les concerts précédents. Il faisait facilement participer le public au show, chanter avec lui, lui tendant le micro à plusieurs reprises et cela marchait bien. Outre la guitare et le piano, Charlie agrémentait quelquefois son chant de pas de danse et s’essayait occasionnellement au beatbox (intros de Kick The Bucket et My Life As A Duck). Là où il a gagné quelques points auprès de moi cela dit c'est en terminant sa prestation par une reprise d'Au Suivant de Jacques Brel.

22h40 - 00h00 : Hubert-Félix Thiéfaine, Hubert Félix Thiéfaine, ... mais c'est bien sûr en fait non ... je ne sais pas ... J'ai découvert cet artiste totalement sur le tard, le soir même donc et son set m'a vraiment emballé ! C'était rock, ça bougeait juste ce qu'il fallait, les textes étaient cool plutôt noirs (certains diront morbides) mais sonnaient super bien. Mon coup de coeur de la soirée !

00h30 - 1h40 : Caravan Palace. Un nombre impressionnant de machines (ce n’est pas compliqué, on pouvait aisément en compter une par musicien) et un énorme pavillon de cuivre qui trônait au centre, comme pour nous envoyer le son d’un Gramophone géant. Je n'ai pu voir que 3 titres (entre électro et jazz) mais ça m'a semblé assez sympa et une bonne façon de finir la soirée/nuit ;-)

mercredi 25 avril 2012

BLUNDERBUSS - JACK WHITE


Collaborations en tout genre (Beck, Danger Mouse, Tom Jones, ...), productions (Wanda Jackson, Karen Elson, ...), création et développement de son propre label (Third Man Records), trois groupes à son actif (The White Stripes, The Dead Weather et The Raconteurs), Jack White musicien hyperactif, ne se repose jamais. Un peu plus d’un an après la séparation des White Stripes, ses autres groupes hibernant, White reprend les armes à coup de Blunderbuss, son premier album solo.

Dans le vaste monde fourre-tout du Rock’n Roll, il existe un artiste que j’affectionne particulièrement et ce pour l’ensemble de son oeuvre, son nom ? Jack White ! et Blunderbuss ne me déçoit pas. Jack White continue à creuser le sillon alimenté par ses obsessions pour le blues, la country, le rock'n roll et le gospel. L’album s’ouvre avec Missing Pieces, Sixteen Saltines, Freedom at 21, tous restent dans la tradition Whitienne : clavier, guitare, batterie fracassante. Ce n'est que par la suite que J. White élargit sa palette, et quelle palette ! 13 morceaux impeccables et riches entre envolées électriques et passages mélodiques imparables. Durant près d'une heure, l'artiste nous balade dans le Midwest américain dont l'esprit des lieux se transfigure totalement dans sa musique. Des textes torturés, une voix versatile et prenante (et reconnaissable entre toutes ;-)), un piano très présent, des ambiances variées et envoûtantes, des arrangements vintage mais personnels, Blunderbuss s'il ne surprend pas, exerce un attrait irrésistible. Jack White a foi en ce qu'il fait et ça s'entend. A se procurer d'urgence ! 

Missing Pieces by Jack White on Grooveshark
Freedom at 21 by Jack White on Grooveshark
Trash Tongue Talker by Jack White on Grooveshark
On and On and On by Jack White on Grooveshark

BLUNDERBUSS, JACK WHITE (date de sortie : 23 avril 2012) >> 4.2/5

mardi 24 avril 2012

BELIEVERS - AA BONDY


De son vrai nom Auguste Arthur Bondy, l'Américain de Birmingham (Alabama), également connu sous l'identité de Scott Bondy, est l'ancienne colonne vertébrale de Verbana, groupe de rock fondé dans les années 90 et disparu en 2003. Son troisième disque solo s'écoute en boucle.

La pochette de Believers : route déserte, silhouette fantomatique, éclairage trouble ne triche pas sur son contenu. L'univers onirique et nocturne de cet album nous invite au voyage, nous projetant à bord d'un trajet nocturne sur les grandes routes désertes américaines. Aucun des 10 titres, lesquels empruntent aussi bien au blues, au folk qu'à l'americana n'est à jeter. Les chansons sont effectivement des perles, mais c’est leur habillage qui les fait briller. Car c’est un album où l’atmosphère a toute son importance : beaucoup de titres incluent des arrangements ambient qui, pris collectivement, créent une ambiance étrange, à la fois irrésistible et troublante. Avec Believers, Auguste Arthur Bondy marie brillamment tensions rock et registre plus discret et intime, Believers est une jolie réussite !  

The Heart Is Willing by A.A. Bondy on Grooveshark
Skull & Bones by A.A. Bondy on Grooveshark
Hiway/Fevers by A.A. Bondy on Grooveshark
The Twist by A.A. Bondy on Grooveshark

BELIEVERS, A.A. BONDY (date de sortie : 12 décembre 2011 ) >> 4/5

lundi 23 avril 2012

MELI MELO



Masochist - Devin (ça bouge bien !)
Your Heart Out - The Fall
Wake Up - Arcade Fire
Wizard - Black Sabbath
You Can't Quit Me - Queens Of The Stone Age Burn The Witch - QOTSA
I'm Not Your Steppin' Stone - The Monkees
Tennessee Stud - Johnny Cash
It Girl - The Brian Jonestown Massacre
Going Out West - Tom Waits
Freedom At 21 - Jack White
I Only Have Eyes For You - The Flamingos
Sonic Reducer - The Dead Boys
Stevie (For Steven S.) - Royal Trux
Telegram Sam (T.Rex cover) - Bauhaus
Consolation Prizes - Iggy Pop & James Williamson
Too Much Time - Captain Beeheart
Every time I look Up I'm Down or White Dog - Arthur Lee
Goodbye Kiss (Kasabian cover) - Lana Del Rey
Equal Mind - Beach House
Krokodil - St Vincent Grot - St Vincent (inédits parus lors du Record Store Day)
Can't Stand me Now (live) - Peter Doherty & Soko
Riders On The Storm (The Doors cover) - Nina Hagen
Les fans de Blur osent à peine y croire… Après des dizaines de rumeurs convergentes concernant un nouvel album du groupe anglais, Damon Albarn a fait taire celles-ci lors d’une longue interview accordée au journal britannique The Guardian… En savoir +

  Pulp sur le plateau de Jimmy Fallon (Common People + Like a Friend)
Un album vraiment sympa :  Külastus de Väljasõit rohelisse
  TEDxTeen - Tavi Gevinson - Still Figuring it Out (jolie intervention, à voir!)
  Les affiches de films qui n'existent pas de Pascal Witaszek (Eiffel, Martine, Walt, Liz, ...)
 Game Of Thrones reviendra pour une 3ème saison En savoir +

Le 1er single extrait du nouvel album de Fiona Apple sera Every Single Night (j'espérais qu'elle choisirait ce titre là) et sortira le 24 avril !
Le scientifique allemand Gunther von Hagens, qui avait suscité la polémique en France avec l’exposition Le Mondes des Corps, présente à Londres une nouvelle série de plastinations cette fois consacrée aux animauxEn savoir + (rebutant mais intéressant)
 Sonic Youth, le groupe culte, considéré comme l'un des plus révolutionnaires et importants de la scène rock US, a reçu la semaine dernière une lettre d'un(e) ado de 13 ans. Publiée sur son compte facebook, la lettre démonte le groupe et le compare à Rebecca Black. Lettre, traduction y tutti quanti
Joel McHale sur le plateau Late Night With Jimmy Fallon Part 1 Part 2 (j'adore ce mec !)
Kasabian ont mis en ligne en cette fin de semaine un court film muet intitulé Telepathic Shananigans sous forme de parodie de The Artist. Serge Pizzorno et Ben Kealey y interprêtent notamment les rôles de deux personnages fictifs, Bingo Bob et Sonny Swamprat. A visionner ici
 Johnny Depp a rejoint Marilyn Manson sur scène mercredi 11 avril à Los Angeles pour deux titres live lors des Revolver Golden Gods Awards 2012. En savoir +
 Downton Sixbey Episode 1 : Late Night With Jimmy Fallon (une chouette parodie de Downton Abbey)
Gondry s'attaque à "L'Ecume des Jours". Le tournage du film a débuté le 10 avril à Paris avec  Aissa Maiga, Gad Elmaleh, Charlotte Le Bon, Audrey Tautou, Romain Duris et Omar Sy.
Les fans du sorcier Harry Potter peuvent sortir leurs mouchoirs. Ils ne reverront pas Poudlard de sitôt car J.K. Rowling passe au roman pour les grands avec ‘The Casual Vacancy’ qui sera publié le 27 septembre prochain, dans le monde entier. Ce roman noir prend pour point de départ le meurtre de Barry Fairweather, membre du conseil du petit village de Pagford. Derrière les jolies façades des bicoques anglaises se cache en fait un univers inquiétant de guerres intestines entre villageois.  L'éditeur promet un livre «empreint d'humour noir, posant des questions de fond et surprenant d'un bout à l'autre.»
Coachella, c'était le WE dernier ... On pouvait évidemment suivre tout ça en livestream mais la plupart des prestations ont été enregistrées Séances de rattrapage (Moi je vous conseille Pulp, Arctic Monkeys, Kasabian et St Vincent ;-))
 Spiderman 4 : la bande-annonce (J'irais peut-être le voir mais seulement pour Andrew Garfield et Emma Stone !)
Pottermore vient d’être ouvert à tout le monde ! Après des mois et des mois de bêta privée, vous pouvez toutes vous précipiter ici  http://www.pottermore.com/ pour revivre l’aventure Harry Potter comme si vous y étiez : recevoir votre lettre de Poudlard, choisir votre baguette magique, être répartie dans une maison de l’école de sorcellerie…!
Raymond Aubrac, le dernier grand résistant français à l’Occupation allemande et au régime de Vichy est mort le 10 avril à l’âge de 97 ans.
Robin Gibb, le chanteur des Bee Gees, est actuellement plongé dans le coma. Le leader du groupe mythique des années 70 souffre d’une pneumonie, mais aussi d’un cancer depuis plusieurs mois. Il est hospitalisé dans un hôpital de Chelsea (Londres). En savoir +
Eric Erlandson, ami de Kurt Cobain de son vivant, et ancien guitariste du groupe Hole avec Courtney Love, vient de publier un recueil de poèmes et d’essais, intitulé Letters To Kurt, afin de rendre hommage au chanteur de Nirvana, décédé il y a exactement 18 ans, le 5 avril 1994. Et l’on apprend que l’ex leader de Nirvana préparait un album solo avant sa mort, et que quelques titres inédits sont encore dans les fonds de tiroir du musicien. En savoir +
 Daniel Radcliffe incarnera l'une des figures marquantes de la Beat Generation, le poète Allen Ginsberg, dans le film indépendant ‘Kill Your Darlings’ du jeune réalisateur John Krokidas. Ce thriller montre comment un meurtre en 1944 va rapprocher les grands poètes de la Beat Generation que sont Allen Ginsberg, Jack Kerouac, Lucien Carr ou William Burroughs. On retrouve également au générique Michael C. Hall, Elizabeth Olsen, Jack Huston et Ben Foster.
Trois ans après Skyscraper, Paul Banks, le leader d’Interpol qui utilise le pseudonyme Julian Plenti lorsqu’il se produit sans son groupe, publiera en automne un 2ème album soloCelui-ci sera précédé par un mini-album intitulé Julian Plenti Lives…, qui sera disponible à partir du 11 juin prochain. En savoir +
Le nouvel album de Ty Segall, Slaughterhouse, sortira le 26 juinEn savoir +
Alfred Hitchcock revient sur les écrans en 2013 : un biopic hollywoodien porté par Anthony Hopkins, portant sur le tournage de Psychose, et un téléfilm produit par la BBC et HBO (focalisé sur Les Oiseaux) sont en tournage ! Les premières images des acteurs incarnant le Master of Suspense sont sorties. En savoir +
  Festival 2012 : la sélection officielle

 Le nouvel EP de Miles Kane, First Of My Kind, dans les bacs depuis le 23 avril est en écoute ici 1. First Of My Kind, 2. Night Runner 3. Looking Out My Window (Tom Jones), 4. Colour Of The Trap (acoustique)

  Jack White sur le plateau de Letterman le 19 avril pour Sixteen Saltines et Freedom At 21
  Cosmopolis - bande-annonce - Cronenberg

 

samedi 21 avril 2012

2 DAYS IN NEW YORK - JULIE DELPY


Marion (Julie Delpy) est désormais installée à New York, où elle vit avec Mingus (Chris Rock), un journaliste de radio, leurs deux enfants qu’ils ont eus de relations antérieures et un chat. Le couple est très amoureux ! Marion est toujours photographe et prépare son exposition. Son père, sa sœur et son petit copain (qui est en fait l’ex de Marion et qui n’était pas prévu du tout) débarquent à New York pour le vernissage. Le choc des cultures mais surtout les personnalités débridées des trois arrivants vont provoquer un véritable feu d’artifice entre Mingus, un vrai « newyorker », Marion disjonctée sur les bords, son père qui ne parle pas un mot d’anglais, sa sœur toujours en phase avec ses problèmes freudiens, et son petit ami… no comment ! Vous pouvez deviner la suite, ou pas…

Moi qui avais adoré 2 Days In Paris, j'étais impatiente de voir la suite ! 2 Days In New York m'a paru moins abouti et moins rafraichissant que le volet précédent. Le ton est légèrement plus grave, moins insouciant (July Delpy a du faire face à sa maternité nouvelle et au décès de sa mère). Et Chris Rock même s'il fait bien son boulot n'est pas aussi enthousiasmant qu'Adam Goldberg dans le rôle du compagnon de Marion. Malgré ces réserves, 2 Days in New York est une comédie de bonne facture. Le dynamisme, les situations burlesques, les personnages loufoques (la soeur nymphomane, le père sans gêne, ...) et les dialogues colorées à la Woody Allen qui faisaient le succès de son précédent film sont présents. Les clichés des uns et des autres sont utilisés avec intelligence, sans jamais tomber sans la caricature lourde et facile. La réalisatrice/scénariste ose par ailleurs une variété de registres comiques impressionnante, allant du sophistiqué au graveleux : certains effets peuvent paraître ratés ou lourds mais c'est le prix à payer pour une liberté de ton assumée. J'ai trouvé July Delpy moins à l'aise à New York qu'à Paris (cf visite touristique un peu gratuite de la ville dans un montage photo) mais j'ai tout de même passé un très bon moment (et puis la courte apparition de Vincent Gallo en acheteur d'âme m'a vraiment emballé ;-)) ! 


2 DAYS IN NEW YORK, JULIE DELPY (date de sortie : 28 mars 2012) >> 3.35/5

vendredi 20 avril 2012

THE HOUR


Londres, 1956. Une équipe de la BBC crée un programme d’informations qui va révolutionner la télévision : The Hour, les 60 minutes à ne pas manquer. Dans le même temps, le journaliste Freddie Lyon enquête sur la mort suspecte d’un universitaire ...

Sur les traces de Mad Men, The Hour ressuscite avec brio les 50's, son décorum glacé, glamour et délicieusement suranné. La comparaison s'arrête ici. Si Mad Men explore subtilement l'univers de la pub pour offrir une peinture des moeurs new-yorkaises, The Hour offre une plongée captivante dans les coulisses de la télévision anglaise, sur fond de thriller avec espions et chasse aux sorcières en pleine guerre froide. 

La première saison de cette minisérie s'inspire de faits réels :  la création en 1956 de Panorama, une émission d’actualité novatrice pour sa liberté de ton et le fait d’être pilotée par une femme, Grace Wyndham Goldie, l’une des rares à évoluer à un tel poste au sein de la BBC. 

The Hour imprime d'emblée sa patte par ses dialogues pétillants et intelligents, sa restitution remarquable du Londres d'époque, son art du suspense et son casting impec' axé autour d'un trio de personnages finement dessinés : la productrice Bel Rowley (la sublime Romala Garai) qui doit faire face au sexisme rampant, le brillant journaliste Freddie Lyon (l'excellent Ben Wishaw), qui n'hésite pas à poser les questions les plus embarrassantes et le présentateur charmant et carriériste Hector Madden (le génial Dominic West). 

Au-delà du triangle amoureux assez classique entre Bel et son tandem d’aspirants, le scénario superpose habilement les intrigues : les coulisses du lancement de The Hour propulsé par une actualité brûlante (crise du canal de Suez) avec son lot de pressions politiques (l'envie de vérité des journalistes est confrontée aux tentatives de censure du gouvernement) et l’enquête de Freddy sur l’assassinat d’un universitaire retrouvé égorgé dans une station de métro, qui va s'avérer plus complexe que prévue ... (MI6, filatures, messages codés etc). 

L'ambiance générale est sexy, ouatée et élégante. Rues sombres, téléphones sur écoute, fumées de cigarettes, insomnies sur fond de musique jazz ... 

Entre film noir et glamour, romance et film d’espionnage, The Hour a trouvé le ton juste. Une seconde saison est déjà prévue (Vivement !). A consommer sans modération ! 


THE HOUR, créee par Abi Morgan (diffusion originale : 19 juillet 2011) >> 5/5

jeudi 19 avril 2012

THE GHOST WRITER - ROMAN POLANSKI


The Ghost, un " écrivain - nègre " à succès est engagé pour terminer les mémoires de l'ancien Premier ministre britannique, Adam Lang. Mais dès le début de cette collaboration, le projet semble périlleux : une ombre plane sur le décès accidentel du précédent rédacteur, ancien bras droit de Lang...


The Ghost Writer est une oeuvre élégante, accomplie et intelligente. Le spectateur s'identifie assez rapidement au candide personnage interprété par Ewan McGregor (qui n'a étonnamment pas de nom) et plonge en même temps que lui dans cet univers glacé où chausse-trapes, coups fourrés, trahisons et alliances suspectes constituent la règle. L’écrivain un peu naïf, qui pensait que l’engagement politique n’était qu’une question de convictions profondes et de volonté individuelle de changer le monde va découvrir que tout cet univers n’est que manipulations et mensonges. Mais qui manipule qui ? 


Dans la 1ère partie, le cinéaste prend son temps pour nous présenter les personnages, leurs rapports entre eux. Je suis restée accrochée pendant tout le film grâce notamment à sa mise en scène sobre et froide et son esthétique particulière, un régal d’ambiguïté, d'ironie trouble, d'angoisse diffuse, tout semble arrêté, hors du temps, sur une île qui a tout de l'île maudite. 


Dès que le "écrivain fantôme" découvre fortuitement les documents accumulés par son prédécesseur, juste avant sa mort, le rythme s’emballe. Le film bascule dans une enquête haletante où plus le héros s’approche de la vérité, plus il met sa vie en danger (d'où le questionnement : s'agit-il d'écrire en tenant compte simplement des indications de l'homme qui est le sujet du livre ou s'agit-il d'enquêter sans se faire voir pour proposer une version plus vraie et plus risquée aussi ?) 


Puisque, comme suggéré par la première partie – d’où son intérêt – chaque personnage possède ses propres zones d’ombre, on ne sait jamais vraiment quels sont les alliés ou les ennemis potentiels de l’écrivain. La tension monte graduellement autour de situations finalement assez anodines. Le héros s’inquiète de petits détails : une discussion avec un inconnu dans un bar, une alarme qui se met à sonner dans la maison, le regard inquisiteur de la domestique, un téléphone qui sonne, une  promenade en vélo, un périple en voiture où chaque véhicule croisé doit être considéré comme un poursuivant en puissance. Et à chaque fois ce que l’on croit le héros menacé ... la paranoïa est de mise ... Le final repose sur un coup de théâtre inattendu (vraiment inattendu, j'ai été assez soufflée). 


S'appuyant sur le talentueux Ewan McGregor (parfait dans son rôle), The Ghost Writer est, malgré un scénario relativement classique (certains éléments sont assez prévisibles) un thriller politique saisissant et efficace.


THE GHOST WRITER, ROMAN POLANSKI (date de sortie : 3 mars 2010) >> 4,1/5

mercredi 18 avril 2012

LA BOURGEOISE - THE REBELS OF TIJUANA

Après un 1er album en anglais (Where did this trip go wrong ?) et deux maxis francophones (J’adore ce flic et Un foutu hippie), tous très remarqués, The Rebels of Tijuana, forts d’une expérience d’une centaine de dates à travers l’Europe (dont des premières parties pour The Charlatans, Hushpuppies, The Lords of Altamont, Jon Spencer Blues Explosion, Lilly Wood & the Prick), publient, début mars, leur très attendu second opus, baptisé La bourgeoise.

J'avoue que j'écoute très rarement des groupes/artistes français et de surcroît qui chantent en français mais les Rebels Of Tijuana ont attiré mon attention. La Bourgeoise est un album aux influences 60's détonnant et voyou. La plupart des titres sont en français mais cela ne m'a absolument pas dérangé, les textes sonnant plutôt biens (fait assez rare pour être souligné ...) ! Rock anglo saxon, country, ... les Rebels of Tijuana mélangent les genres pour une musique qui si elle se rapproche de celle des yéyés nous transporte le long des routes du Grand Ouest américain.  Même si les influences sont évidentes : les compil Nuggets (Mauvais Trip Child, Complètement Stone, relecture d'(I'm Not Your) Steppin Stone des Monkees, Stax!, Nazz, ), Jimi Hendrix (Sa Majesté, Yer John!), Serge Gainsbourg (La Chimère, Dr Gonzo, La Bourgeoisie Part 1), les Doors (La Bourgeoisie Part 2), elles sont parfaitement digérées et quand le groupe grossit le trait cela s'apparente à un clin d'oeil, un hommage et en aucun cas à un manque d'originalité. Les 16 titres qui composent l'album, bien qu'hétéroclites sont tous de très bonne facture et secoueront sans aucun doute vos soirées ! La Bourgeoise est un opus joyeusement foutraque et plein de morgue, il a ce je-ne-sais-quoi qui fait que l'on a envie de le remettre sur la platine !  

ma préférée : Toi qui rêvais d'une nymphette, elle passe ses jours à se trainer en jogging [trainer en joggiiing] [trainer en joggiiiiiing]

LA BOURGEOISE, THE REBELS OF TIJUANA (date de sortie : 6 février 2012) >> 4/5

mardi 17 avril 2012

LOCKED DOWN - DR JOHN


Depuis 50 ans, le vétéran Dr John, the night tripper plonge blues, funk, R'n'B, rock et gospel dans sa marmite musicale et laisse mijoter. Il y a deux ans, un admirateur l'a contacté pour recréer la magie de ses disques de la fin des années 60 : Dan Auerbach (moitié des Black Keys). Le fruit de leur collaboration qui s'intitule Locked Down est sorti il y a quelques jours. 

Dan Auerbach est venu prêter main forte au maître incontesté du rock soul vaudou made in New Orleans en produisant ce Locked Down et en engageant lui-même les (jeunes) musiciens venus jouer les nouvelles incantations du vieux sorcier du bayou âgé de 71 printemps. Résultat : un album intemporel, envoûtant et énergique. Au chant habité et aux textes clairs et mordants, se mêlent cuivres bondissants, chœurs élastiques, basse et percussions d’enfer, solos d’orgue Farfisa et de guitare, le tout assaisonné de pointes afro-beat, psyché rock, jazz, blues, funk, soul. Le travail de Dan n'est pas sans rappeler celui, remarquable de Jack White pour Wanda Jackson, Locked Down ne comportant en effet aucune chanson faible ou superflue. Chapeau l'artiste ! 

Locked Down by Dr. John on Grooveshark
Revolution by Dr. John on Grooveshark
Kingdom of Izzness by Dr. John on Grooveshark
You Lie by Dr. John on Grooveshark
Eleggua by Dr. John on Grooveshark

LOCKED DOWN, DR JOHN (date de sortie : 2 avril 2012) >> 4/5

lundi 16 avril 2012

STRANGE MERCY - ST. VINCENT


Annie Clark, cette américaine aux boucles noires et au teint de porcelaine est capable de tout : de la sublime ballade aux expérimentations les plus tordues. Avec Strange Mercy, son 3ème album, cette forte tête aux doigts de fée repousse les limites de ce jeu dangereux un peu plus loin ...

C'est avec le titre Cruel que j'ai découvert St. Vincent il y a peu, j'en avais beaucoup entendu parler l'an dernier mais n'avais jamais pris la peine d'écouter vraiment cette artiste, c'est désormais chose faite et je regrette énormément de n'y avoir pas jeté une oreille avant ! Je n'ai qu'un mot à la bouche : Wow ! Annie Clark manie en effet avec brio les aspects contradictoires de sa musique aux airs faussement enjôleurs : une voix d'ange, aérienne, des guitares saturées, des ambiances électriques, obscures et inquiétantes très Blanche Neige au pays des zombies, des synthétiseurs chimériques. Strange Mercy est un savant amalgame de sons et de textures, hybride de pop, de rock (et de tout le reste). Le jeu de guitare d'Annie Clark est à la fois fluide et hérissé de pics sonores. En alternant des sons clairs avec des sons très saturés, la chanteuse fait très vite basculer sa musique d’une douceur et d’une plénitude totale à une folie qui frôle la schizophrénie. Sous couvert de mélodies pop, les guitares prennent toujours le dessus, en crescendo, en explosions, en attaques furtives et sournoises et quoiqu’il arrive on se laisse avoir. L'album est changeant, d'humeur et de style : pas le temps de s'ennuyer. Qu'il s'agisse de la musique ou des textes (sombres), tout est extrêmement soigné et de qualité. Strange Mercy est un album très fort, inspiré, élégant, brutal et génial, un vrai petit bijou ! Difficile d'y résister ... 




Neutered Fruit by St. Vincent on Grooveshark
Northern Lights by St. Vincent on Grooveshark
Year Of The Tiger by St. Vincent on Grooveshark

STRANGE MERCY, ST VINCENT (date de sortie : 4 octobre 2011) >> 4.5/5

dimanche 15 avril 2012

GAME OF THRONES


Il y a très longtemps, à une époque oubliée, une force a détruit l'équilibre des saisons. Dans un pays où l'été peut durer plusieurs années et l'hiver toute une vie, des forces sinistres et surnaturelles se pressent aux portes du Royaume des Sept Couronnes. La confrérie de la Garde de Nuit, protégeant le Royaume de toute créature pouvant provenir d'au-delà du Mur protecteur, n'a plus les ressources nécessaires pour assurer la sécurité de tous. Après un été de dix années, un hiver rigoureux s'abat sur le Royaume avec la promesse d'un avenir des plus sombres. Pendant ce temps, complots et rivalités se jouent sur le continent pour s'emparer du Trône de Fer, le symbole du pouvoir absolu.

Je dois avouer que je n'ai lu aucun des livres écrits par G.R.R Martin sur lesquels est basée Game Of Thrones et que je ne suis à la base pas fan d'"heroic fantasy", cela ne m'empêche pas, cependant, de savourer cette série, qui a clairement les moyens de ses ambitions. 
Avec Game of Thrones, nous sommes tout droit plongés dans un univers médiéval fantastique (mais pas trop). 
Les tout premiers épisodes ne sont pas parfaits à mon sens, ils manquent parfois de rythme mais l'intérêt va crescendo au fil de l'histoire. L'intrigue se met en place et devient tellement prenante que l'on n'a qu'une envie, voir la suite ! 
Game Of Thrones est une série très adulte, sans compromis : sang, sexe, complot, trahisons diaboliques, guerre. Le scénario est poussé, dense et complexe mais fluide. 
Pour peu qu’on s’accommode des lourdeurs du genre – les barbares chevelus qui s’accouplent comme des animaux, les fiers soldats, les dialogues parfois pompeux –, Game of thrones offre un drame sombre aux multiples ramifications épiques, sentimentales et politiques. 
Sa grande force est de proposer une galerie de personnages charismatiques et fouillés dont aucun, il faut le souligner, n'est à l'abri de la mort . Ils bénéficient tous d'une vraie psychologie et traits de caractères. Le casting est à la hauteur des personnages (Sean Bean, Lena Headey, Peter Dinklage, Kit Harington et beaucoup d'autres, Maisie Williams étant sans doute ma préférée).  
La série, tournée en Irlande du Nord et à Malte, regorge par ailleurs de décors magnifiques, de somptueux costumes, de chevaux, d'épées et de châteaux. Game Of Thrones captive de par sa réalisation aussi bien que de par son écriture, une série de qualité à ne pas manquer évidemment ! 


GAME OF THRONES (créee par David Benioff et D.B. Weiss à partir des romans GRR Martin, diffusion d'origine 17 avril 2011) 

dimanche 8 avril 2012

MON AVENTURE AUSTRALIENNE




Les dés sont jetés, les enfants ! Je pars demain matin, à 11 heures pour être précise, pour Sydney en Australie. Il y a 3 semaines, j'ai en effet reçu mon working holiday visa australien d'une durée d'un an. Je ne vous cache pas être un peu stressée à l'idée de partir ... Vais-je m'adapter, m'intégrer au pays ? M'installer plusieurs mois dans une ville ? Repartir ? Changer d'itinéraire, de destination ? je vais avoir le temps de cogiter durant le vol d'un peu plus de ... 20 heures ! Mais ne vous méprenez pas, j'ai hâte d'y être !

Je vais pouvoir vraiment m'imprégner de la culture aussie, réviser considérablement mon anglais (rappelez vous je suis partie presque un an en Angleterre et Irlande, mon secret espoir est, cette fois, de rentrer bilingue ^^), assister à des concerts de folie (enfin j'espère) et vivre de nouvelles expériences. Barbecue sur la plage et soleil couchant, nuit à la belle étoile, équipée dans le bush, (effectivement j'aime imaginer ma vie comme une succession d'expéditions à la On The Road de Kerouac), foncer sur sa planche de surf juste après le boulot, tartiner de Vegemite son pain de mie, porter tranquillement ses Uggs encore plus que n'importe où ailleurs, plongée sur la Grande Barrière de Corail, savourer une bière bien fraîche dans un pub, danser sur du Kylie Minogue, INXS ou Nick Cave ... Sans oublier les koalas, kangourous et autres diables de Tasmanie. Forcément ... ça fait rêver !

Il va sans dire que je ne m'arrêterai aux clichés australiens (le français ne se promène pas toujours baguette à la main, béret sur la tête, vêtu d'une marinière, savourant des escargots et des cuisses de grenouille). Je compte bien profiter de l'expérience à fond ! Un an loin de la famille, des amis, ... (le prix du billet d'avion est un tout petit peu élevé pour espérer rentrer souvent) ce n'est pas rien ... mais je ne doute pas que cela sera extrêmement enrichissant et passionnant. Je suis impatiente de partager avec vous les aventures que je m'apprête à vivre ! Quant au(x) job(s), j'irai là où le vent me portera, je n'ai pas de projet précis en tête mais n'est ce pas mieux ainsi ? 

Jérôme, Kemar et Hugo organisent un road trip très bientôt, j'adorerais y participer, j'espère que ma motivation et ma curiosité suffiront à les convaincre ! Croisons les doigts ! Je suis actuellement en train de préparer mes valises et c'est, vous vous en doutez, un vrai casse-tête ! Quoi qu'il en soit, je vous tiendrai informer de l'évolution de cette grande aventure et continuerai autant que possible à alimenter ce blog et par la même occasion ma page Tumblr , ma page Facebook et ma page Twitter (une vraie geek, j'vous dis ;)). See you soon, mates !


Il s'agit d'un texte fictif malheureusement mais j'avoue que l'idée de partir en Australie avec un WHV me trotte dans la tête depuis pas mal de temps déjà ! 
 Le site de Tourism Australia qui sponsorise le concours : http://www.australia.com/ 
Vous pouvez également participer à un jeu pour tenter de gagner un visa travail d'un an en Australie sur la page Facebook suivante : http://www.facebook.com/AustralieVisaVacancesTravail
Photos copyright : http://www.images-fr.com/

samedi 7 avril 2012

MELI MELO

Faisant suite à Days Are Forgotten, Re-wired et Goodbye Kiss, Man Of Simple Pleasures sera le 4ème et dernier single extrait de l'album Velociraptor!. Sortie prévue au format vinyle le 7 mai prochain.
       Days Are Forgotten - Live at Terminal 5
 Le nouvel album de Graham Coxon, A+E, en écoute ici
 The Morning Benders ont changé de nom et s'appellent désormais Pop Etc En savoir +
 The Only Place, 1er single du nouveau Best Coast en téléchargement ici
 Horn of Plenty, un instru qu'Arcade Fire a spécialement composé pour la B.O. d'Hunger Games peut être écouté ici

I'd Rather Be Lonely - The Black Angels (un nouveau 7 sortira à l'occasion du Record Store Day comportant ce titre (b-side) et le morceau Watch Out Boy)
Every single night - Fiona Apple (nouveau morceau joué live au SXSW le 14 mars)
Night Comes Out - The Raveonettes (extrait de l'EP Into The Night qui paraitra à la fin du mois d'avril)
I am Not A Game - Ty Segall & White Fence (extrait de leur album Hair dans les bacs le 24 avril)
Jackson (Johnny Cash & June Carter cover) - Florence Welsh & Josh Homme
Sweet Little Sixteen - The Animals
Nag Nag Nag - Cabaret Voltaire
Mystic Eyes - Them
Gypsy Eyes - Jimi Hendrix
F-Oldin' Money - The Fall
Waiting Room - Fugazi
Trust Us (Take 6) - Captain Beefheart
I Gotta Getta - The Undertones
I Am The Resurrection - The Stone Roses
Hey Moon - Molly Nilsson
Let's Forget - Benjamin Biolay & Julia Stone

Le tapuscrit de 36 mètres par lequel Jack Kerouac coucha, voilà 60 ans, la 1ère version de ‘Sur la route’, sera exposé en France pour la 1ère fois, du 16 mai au 19 août, au Musée des lettres et manuscrits. L'entrée sera gratuite la 1ère semaine. Au même moment, l'adaptation de ‘Sur la route’ par le Brésilien Walter Salles (le livre est pourtant réputé inadaptable) devrait être en sélection au prochain festival de Cannes. Sa sortie est en tout cas programmée au cinéma, le 23 mai prochain. (Can't waiiiiiiiiiit!!)
James McCartney, le fils de Paul McCartney âgé de 34 ans, aimerait former un groupe avec 3 autres fils de Beatles, tous musiciens, comme leurs pères. L'unique fils de Paul et Linda McCartney a en effet pour projet de réunir Sean Lennon (36 ans), Dhani Harrison (33 ans) et Zak Starkey (46 ans), le fils de Ringo Starr, au sein d'un groupe qui porterait le nom de The Beatles : The Next Generation. Selon James, seul le batteur semblerait moins interessé par ce projet : "Sean a eu l'air intéressé, Dhani aussi. Starkey a paru moins enthousiaste". Affaire à suivre...
Patti Smith reviendra le 5 juin prochain avec un nouvel album, intitulé Banga. Ce disque de 12 titres marquera la fin de 8 ans de silence discographique pour la chanteuse. Banga a été enregistré au Electric Lady Studios de New York par Patti Smith elle-même et 2 membres de son groupe, Tony Shanahan et Jay Dee Daugherty, aidés par son fidèle collaborateur Lenny Kaye. Tom Verlaine (du groupe Television), Jack Petruzzelli, mais aussi son fils Jackson et sa fille Jesse Paris apparaissent également dans la liste des collaborateurs de ce Banga. 1er single en écoute ici (+ tracklist : une chanson en hommage à Amy Winehouse, un titre d'anniversaire écrite pour Johnny Depp, ...)
Fiona Apple vient de révéler la cover de son nouvel album ainsi que sa tracklist En savoir + Vivement le 19 juin !
Worship, le nouvel album d'A Place To Bury Strangers sortira le 26 juin. 1er extrait : You Are The One
 Interview Kate Moss (trop cute !)
 The Hives, la tracklist de Lex Hives qui sortira le 4 juin
 Les 1ères photos de tournage du prochain film de Tarantino, Django Unchained
 Photos prises sur le tournage de Mad Men
Jack White a mis en orbite sa nouvelle chanson, Freedom at 21 à Nashville ! Third Man Records, dont White est le fondateur, a mis en ligne une vidéo où l’on voit le personnel de la compagnie lâchant 1000 disques souples promotionnels attachés à des ballons remplis d’hélium. Chaque disque était accompagné d’une carte postale personnalisée ainsi que d’instructions expliquant comment faire parvenir à la maison de disques les circonstances dans lesquelles le ballon avait été trouvé.
Rajeunie de 20 ans, l'héroïne de Candace Bushnell - incarnée cette fois-ci par AnnaSophia Robb et habillée par Eric Daman - ne devrait pas tarder à effectuer son grand retour sur le petit écran, via un préquel de “Sex and The City”. Intitulé “The Carrie Diaries”, ce dernier racontera l'adolescence et les débuts new-yorkais de la légendaire Carrie Bradshaw... En savoir +
Peter Doherty a confirmé travailler actuellement sur le successeur de son album solo Grace/Wastelands, paru en 2009. Désormais installé à Paris depuis plusieurs mois, l'anglais aurait composé 12 titres en vue de sessions d'enregistrement prévues avec le producteur Adem Hilmi.
Jim Marshall, "The Father of Loud", l’inventeur de l’amplificateur du même nom, mais aussi maintenant de tout l’appareillage sono comme les casques ou autres haut-parleurs, est décédé le jeudi 5 avril à Londres à l’âge de 88 ans, RIP. En savoir +

Auteurs en 2010 de leur second album, shake/shiver/moan, après 5 années de séparation, les 22-20s ont publié en toute discrétion un nouvel effort studio intitulé Got It If You Want It au début du mois dernier. Seul hic, le disque en question est à l'heure actuelle disponible uniquement au... Japon !
La bande originale de Dark Shadows de Tim Burton, composée par Danny Elfman en écoute ici
 La répétition de Carbon Life, le ballet de Mark Ronson (à 22:20, on peut entendre l'une des chansons interprétées par Alison Mosshart)

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