mercredi 27 juin 2012

BYE BYE BARBARY LANE (T.6) - ARMISTEAD MAUPIN


Nos héros ont tous maintenant quitté le N° 28 de Barbary Lane, mais les liens si forts qui les unissaient souffrent de la vie qui passe. Mary Ann est devenue une présentatrice de télé en vogue, Brian, 44 ans, travaille aux Plantes adoptives, un magasin de fleurs assez zen, et Michael, se sachant maintenant séropostif, lorgne du côté de l'engagement virulent auprès du mouvement Act Up. Vaille que vaille, nos personnages vont de l'avant. Mais voilà que Burke Andrew débarque. On l'avait presque oublié celui-là. Mary Ann n'était-elle pas folle de lui il y a dix ans ? Andrew est toujours un grand blond aux larges épaules. Devenu un célèbre producteur new-yorkais, il vient proposer la frénésie de la Big Apple à nos résidents de la côte ouest.

Bye Bye Barbary Lane devait être le dernier épisode des Chroniques de San Francisco mais Armistead Maupin en a finalement décidé autrement et écrit leur suite :-) (ouf!) C'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé mes personnages fétiches et que je les ai suivis dans de nouvelles péripéties.  Les années passent, les amours s'essoufflent. J'ai apprécié ce tome tout autant que les autres, malgré le changement de Mary Ann (déjà amorcé d'ailleurs dans le tome précédent) qui délaisse totalement sa famille pour son travail. La tendresse est davantage orientée sur le personnage de Michael, et cela assez indépendamment de sa maladie (laquelle est bien entendu largement présente malgré tout). Michael  soude les personnages entre eux : il fait le lien entre Brian (son associé et ami) et Mary-Ann (sa meilleure amie), Shawna et ses parents, Thack et Mary-Ann. Il est véritablement le pilier central de l'histoire. Le style de l'auteur est fidèle aux précédents épisodes, ce qui permet de faire défiler les pages sans vraiment s'en rendre compte. Les saynettes restent courtes, dynamiques et sans lourdeur inutile, les personnages et les situations loufoques. Armistead Maupin dépeint à nouveau et avec talent et humour son époque qui mine de rien n'était pas toujours très gaie. Ce 28 Barbary Lane restera à jamais dans mon coeur. Ces Chroniques ont constitué pour moi une lecture grisante que je n'oublierai pas de sitôt et que je vous recommande chaudement !

Les tomes suivants se situent bien des années plus tard, je redoute le fait qu'ils n'aient pas la même saveur que les premiers épisodes, je compte cela dit, tout de même, les lire, histoire de satisfaire ma curiosité quant aux destins des différents personnages auxquels je me suis beaucoup attachée ;-) 



BYE BYE BARBARY LANE (T.6 des Chroniqes de San Francisco), ARMISTEAD MAUPIN

samedi 23 juin 2012

LE BLOG DE MARLENKA (THE GIRL NEVER GETS OLDER)


Branchée rockabilly, pin up et 50's, la jeune et très sympatique, Marlenka, 22 ans et étudiante en Histoire de l'Art a un look d'enfer ! Je visite quotidiennement son blog (un coup de coeur pour moi) et ne suis jamais déçue par les tenues qu'elle propose ! On top of that, elle a de très bons goûts musicaux qu'elle partage d'ailleurs avec ses lecteurs à la fin de chacun de ses articles. Jugez pas vous-même sur : 

vendredi 22 juin 2012

LE RETROSCOPE


Plus besoin de "Time Lord" (aka Dr Who) pour visiter le passé ... Il suffit simplement et désormais d'utiliser le Retroscope !

Chris Wild, ex-conservateur de musée, est le créateur du blog How To Be A Retronaut. Il souhaite à travers son projet changer la manière dont nous voyons le temps, démystifier le passé en le présentant de manière vivante et ouvrir ainsi ses possibilités créatives. 

Chris Wild se qualifie de "Retronaut" qu'il définit comme quelqu'un qui remonte le temps en utilisant seulement la perception. Pour cela, il a construit une machine à remonter le temps virtuelle (depuis le temps que j'en rêvais !). Elle s'appelle le Retroscope, un site internet alimenté par une gigantesque base de données, qui rassemble, sous forme de "time capsules", des millions de photos, images d'archives, de dessins, de gravures, de musique, de textes vintage (une véritable mine d'or !). 

Les utilisateurs peuvent rechercher des objets, des lieux ou des personnes et les utiliser comme point d'entrée dans l'Histoire. Les résultats peuvent être affichés de différentes manières, sur une carte ou un collage de photos et vidéos, ( une ligne de temps s'étire à l'écran permettant aux gens de revenir dans le temps, comme en feuilletant les pages d'un Rolodex), de telle sorte que nous pouvons explorer n'importe quel endroit, revenir en arrière et voir le changement qui y a été opéré au fil du temps. 

Totalement génial et addictif ! 


The past is a foreign country, here is your passport.

mercredi 20 juin 2012

WORSHIP - A PLACE TO BURY STRANGERS (2012)


A Place To Bury Strangers, le trio infernal de New-York, revient secouer nos vies avec leur troisième album : “Worship” entièrement auto-produit dés le 26 juin 2012.

On a souvent surnommé A Place to Bury Strangers le groupe le plus bruyant de la Grosse Pomme. Cela est peut-être le cas mais contrairement à l'habituel "loud" rock'n roll, APTBS n'est pas seulement bruyant pour le plaisir de l'être. Le son saturé qu'ils ont développé n'est pas un hasard maladroit mais une entité soigneusement cultivée et entretenue qui leur est propre. Les titres de Worship bien que plus complexes et mélodieux sont à l'image des 2 premiers albums : sombres, compactes, métalliques mais surtout efficaces. Guitares noisy, larsens tournoyants et rythmiques rugueuses. On y retrouve toujours les influences de The Jesus and Mary Chain (période Psychocandy) et de Joy Division (notamment du point de vue de la voix), celles ci planent mais paraissent ici totalement digérées, assimilées. La production est également plus affinée que sur les précédents opus mais ne nuit en aucun cas à l'authenticité du groupe. Avec Worship, la formation gagne encore en intérêt et livre une bien jolie réussite. 

Worship by A Place to Bury Strangers on Grooveshark
Why I Can't Cry Anymore by A Place to Bury Strangers on Grooveshark
Revenge by A Place to Bury Strangers on Grooveshark


WORSHIP, A PLACE TO BURY STRANGERS (26 juin 2012) >> 3.9/5

mardi 19 juin 2012

D'UN BORD A L'AUTRE (T. 5) - ARMISTEAD MAUPIN


Les années 80 embarquent la joyeuse famille de Barbary Lane dans leur fièvre bariolée, ou cohabitent conservatisme reaganien et festival lesbien. Tandis que Mary Ann poursuit son rêve de gloire, la cosmique Mme Madrigal mène une résistance farouche contre la municipalité. Mais l'arrivée d'un nouveau pensionnaire risque fort d'en troubler plus d'un...  

On retrouve avec plaisir tous les personnages du 28 Barbary Lane : Michael, Mary Ann, Brian, Mme Madrigal, DeDe… On s'attache encore plus à certains d'entre eux, on a parfois envie de leur mettre des claques en raison des choix qu'ils font ou même de décider qu'ils ne sont plus "nos" amis. Depuis le tome 4, l’histoire se déroule dans les années 80 avec la peur du SIDA encore plus présente et le retour du conservatisme avec la présidence de Reagan. Cela dit, cet épisode est bien moins sombre que le précédent, sans doute le plus triste de toute la saga. Une station balnéaire gay, un summer camp pour lesbiennes, un autre pour hommes de pouvoirs. Trois mondes qui finiront inévitablement par entrer en collision. Avec son mélange de satire (comme toujours des dialogues percutants), de burlesque (qu'il s'agisse des situations ou des personnages) et de mélodrame, le roman, alliant sujets légers et graves (la menace de plus en plus rélle du Sida) est addictif. On s’amuse toujours autant. Drôle, émouvant, invitant à la réflexion, si le principe des Chroniques de San Francisco ne change pas fondamentalement d’un roman à un autre, on voudrait malgré tout continuer à suivre encore et encore les aventures et mésaventures de la petite bande de Barbary Lane. 

D'UN BORD A L'AUTRE (T.5), ARMISTEAD MAUPIN

Je viens de finir le tome 6 (qui était censé être le dernier mais Armistead Maupin a décidé d'en écrire la suite), je m'accorde une petite pause dans cette fantastique série littéraire pour lire La Fêlure de F.Scott Fitzgerald que j'ai enfin pu trouver en librairie la semaine dernière !

lundi 18 juin 2012

HEDI SLIMANE DIARY


Ancien créateur influent d'une mode épurée, rock et élégante, le discret et talentueux Hedi Slimane s'est éloigné du monde du stylisme pour laisser libre court à sa passion : la photographie. Il tient depuis 2007 un journal photoHedi Slimane Diary dans lequel il publie, de manière très régulière, ses clichés, tous en noir et blanc. L'artiste puise son inspiration dans ses voyages, dans les concerts de rock auxquels il assiste ou encore dans les rencontres qu'il fait au gré de ses déplacements. Qu'il s'agisse de célébrités ou d'anonymes, Hedi Slimane capte à merveille l'aura des personnes qu'il photographie. Ses images brutes et sincères empreintes de l'esprit de la "Beat Generation" attirent et envoûtent, proposant une vision singulière et unique de la contre-culture où rock et jeunesse font bon ménage. Le photographe fait preuve d'une grande maîtrise de ses noirs et blancs, la lumière toujours impeccable met en valeur objets, paysages ou personnes photographiées, tout en leur conservant leur part de mystère et de mélancolie. 


vendredi 15 juin 2012

THE IDLER WHEEL [...] - FIONA APPLE



Fiona Apple a une carrière assez longue derrière elle mais je ne l'ai découverte qu'il y a quelques mois par hasard en surfant sur internet. La vidéo de Criminal, la chanson la plus rock qu'elle ait jamais écrite m'a  totalement scotchée. 

Criminal by Fiona Apple on Grooveshark

J'ai donc commencé à faire mes petites recherches et à écouter son travail et j'ai été totalement séduite (c'est peu dire) par cette artiste attachante au parcours peu banal. Si Fiona Apple arrive à créer de tels chefs d'oeuvre (et ce nouvel album en fait parti), c'est d'abord de par sa vie, des épreuves qu'elle a traversées et de sa personnalité hors norme (lisez ses interviews !)

Enfant timide, on l'a longtemps cru asociale et souffrant de divers troubles comportements. Il faut dire qu'à l'âge de 12 ans à peine, elle a été victime d'un viol ... un évènement qui l'a traumatisé et qui la suit toujours. Elle tente d’entrer dans le secondaire à Los Angeles où elle enregistre une première démo. Cette cassette arrive sur le bureau d’une maison de disque par l’intermédiaire de sa baby-sitter, une amie de la famille Apple. En 1996, elle sort ainsi son premier album Tidal au succès retentissant (et mérité). Malgré tout, Fiona reste très discrète, en marge, s'insurgeant notamment contre l'industrie musicale et cherchant à tout prix à ne pas rentrer dans un moule formaté. On retrouve la chanteuse trois ans plus tard avec l'excellent When The Pawn (titre raccourci) pourtant boudé par la critique et la radio. Son troisième album, Extraordinary Machine est prêt en 2002 mais Sony refuse de le sortir, arguant qu'il manque de titres commercialement viables. L’album est cependant divulgué rapidement sur Internet, les fans le font circuler et se mobilisent pour demander la mise en vente du CD. Sony sortira finalement l'album, remixé, le 4 octobre 2005. 

Le 18 juin 2012, le nouvel et 4ème album de Fiona Apple (dont j'ai déjà pré commandé la version deluxe ;-)) sortira officiellement.

The Idler Wheel est un album extraordinaire ! Dès le premier morceau (le single Every Single Night) on se dit que ça valait largement le coup d'attendre 7 ans ! 
Les 10 chansons qui composent ce nouvel album sont de véritables rollercoasters émotionnels, c'est un peu comme si Fiona s'était arrachée le coeur et nous le présentait encore frémissant ... (je précise que ce n'est pas du tout larmoyant, juste extrêmement intense). 43 minutes où l'on plonge dans l'univers atypique de la chanteuse. 
La majorité des titres au rythme décousu (cela fait parti du charme des oeuvres de Fiona Apple) sont extrêmement dépouillés : voix, piano et quelques percussions ou bruitages. 
Fiona n'a pas peur d'affronter les sentiments qui la terrifient, on plonge d'ailleurs tellement au fond d'elle-même que c'en est bouleversant. Chaque note, chaque disque, chaque chanson est un déchirement et une libération. Elle réussit de manière miraculeuse à écrire des textes personnels et poétiques, ils sont comme des démons qui s'enflamment et se frayent un chemin de son esprit jusqu'au papier. 

" Every single night's a fight with my brain " " Don't let me ruin me I may need a chaperon "I stand no chance of growing up I've made my piece, I'm dead, I'm done I watched you live to have my fun ". "And we try not to let those bastards get us down We don't worry anymore Cause we know when the guff comes we get brave After all, look around, it's happening, it's happening, it's happening now Let's pretend we're eight years old playin' hooky I draw on the wall and you can play UFC rookie " etc etc 

Le chant d'Apple est le pilier de l'album. Sa voix est magnifique tout du long, elle évite avec brio ennui et professionnalisme sans émotion en se contorsionnant, en croonant, en criant, en soupirant comme si elle se lançait un défi à elle-même sur chaque chanson. 

Dense, tendu, à vif, aucun titre n'est en dessous de l'autre, la qualité est au rendez-vous du début à la fin. Fiona reste la même, peut-être un peu plus optimiste (le titre Hot Knife en témoigne !). L'album me colle des frissons (je l'écoute en boucle) et honnêtement combien de fois écoutons nous un album et ressentons vraiment quelque chose ces temps-ci ? Welcome back Fiona ! L'album de l'année ? Bien sûr, aucun doute là dessus ! Il ne me reste qu'une chose à ajouter, prions pour qu'elle fasse une date en France ! 

THE IDLER WHEEL IS WISER THAN THE DRIVER OF THE SCREW AND WHIPPING CORDS WILL SERVE YOU MORE THAN ROPES WILL EVER DO, FIONA APPLE >> 5/5

jeudi 14 juin 2012

MELI MELO


A Change Is Gonna Come - Sam Cooke
Leave Me Alone - Lesley Gore Maybe I Know - Lesley Gore
Swag - Ty Segall  (new) That's The Bag I'm In - Ty Segall (new)
Le 4 septembre prochain sortira le livre Dream And Drive regroupant les photos des Kills prises par Kenneth Capello durant 9 ans (sur scène, backstage, bourlinguant de villes en villes etc) En savoir +
 Les Misérables - la bande annonce (pour l'instant, je suis sceptique ...)
Anne Hathaway qui rappe comme Lil Wayne (2011)
Les nominations aux Critic's Choice Television Awards viennent d'être annoncées Nominations (Pas mal de Community :-) et Mad Men :-))
Tumblr : Chers Voisins
Lana Del Rey a interprété une nouvelle chanson intitulée Body Electric lors de son concert à L.A. au El Rey theatre.

Alors que Moonrise Kingdom, présenté au dernier Festival de Cannes, est toujours dans les salles, Wes Anderson vient de dévoiler un court métrage d’animation tiré du film. Il est inspiré par les images des livres que Suzy transporte dans sa petite valise, entre science-fiction et fantasy, qui ont été inventés par différents artistes pour l'occasion. Bob Balaban, le narrateur du film, prête aussi sa voix au court métrage. Le court métrage


Perfect ending for a perfect season (as always)
Le casting de CBGB, le film sur le légendaire club punk new-yorkais, s'agrandit. On vient d'apprendre que le batteur de Foo Fighters, Taylor Hawkins, incarnerait Iggy Pop dans ce film basé sur la vie de Hilly Kristal, le propriétaire du CBGB fermé en 2006. L'actrice Malin Akerman pourrait incarner l'explosive Debbie Harry, chanteuse du groupe Blondie. L'actrice Mickey Sumner - fille de Sting, jouera Patti Smith et Johnny Galecki, le manager du groupe Television, indissociable de la légende du CBGB. Le tournage du film, réalisé par Randal Miller, devrait commencer prochainement dans l'Etat de Géorgie, aux Etats-Unis, avant de continuer à New York.
 1ère photo officielle de Lindsay Lohan en Liz Taylor pour Liz and Dick,  le biopic à venir sur la turbulente relation qu'entretenaient Elisabeth et Richard Burton.
Le 20 septembre prochain, Francis Scott Fitzgerald, auteur de Gatsby le Magnifique et Tendre est la nuit entrera enfin dans la prestigieuse collection la Pléiade. L’élaboration des 2 volumes de ses œuvres a été confiée à Philippe Jaworski, spécialiste et traducteur de Fitzgerald. On y retrouvera les deux romans les plus lus de l’auteur américain, mais aussi certaines de ses nouvelles moins connues du grand public.
Le nouveau film de Woody Allen, To Rome With Love, avec Pénélope Cruz, Roberto Benigni et Ellen Page , sortira au cinéma le 4 juillet.
 Nouvelles images de l'adaptation de The Great Gatsby
John McEnroe : a good player but a perfect actor (excellent !)
 The Lizzie Bennet Diaries (une version vlog très moderne d'Orgueil et Préjugés vraiment très cool)
 Après Tron, l'héritage , Daft Punk - mais seulement la moitié incarnée par Thomas Bangalter pour cette fois -, signe une nouvelle bande originale de film. Il s'agit de la musique de First Point, un court-métrage de Richard Phillips incarné par Lindsay Lohan, adepte du surf... Trailer
Thom Yorke a dédié la chanson "Supercollider" à Jack White lors d'un concert au festival Bonnaroo Music and Arts dans le Tennessee vendredi dernier, 8 juin 2012. "Cette chanson est pour Jack White. On l'a vu hier. Je tiens à le remercier, mais je ne peux pas dire pourquoi. Vous verrez bien", a-t-il déclaré.
 Banga - Live On Letterman - Patti Smith
Les Thee Oh Sees sortiront un nouvel album, Putrifiers II,  le 11 septembre 2012. En savoir +
 Vont-ils tous les ressusciter ? Le succès de l'hologramme de 2Pac , une version « hologramme » d'Elvis est en préparation rapporte Billboard. La Digital Domain Media Group, auteur de l'hologramme du rappeur tué en 1996, a signé avec le Core Media Group pour créer celui du King. Une manne, selon Jack Soden, PDG de Core Media, qui pense déjà à la (rentable) suite. Alors que le projet Elvis a à peine démarré, des hologrammes Jimi Hendrix et Jim Morrison seraient aussi envisagés. Une autre firme, Digicon Media, travaille actuellement sur une « Marilyn virtuelle », qui « chanterait » lors d'une série de concerts, mais sans le consentement de ses ayant-droits. Les avocats des héritiers de l'actrice ont donc déposé plainte contre l'entreprise de Los Angeles.

Kate Moss en Jamaique par Terry Richardson (la dernière photo est juste trop mignonne !)

Deux nouveaux extraits du nouvel album de Fiona Apple à paraitre le 18 juin <3

Anything We Want
Le clip d'Every Single Night sorti il y a peu
et puis l'album est en écoute intégrale sur npr :-)


mardi 12 juin 2012

HAPPY SOUP - BAXTER DURY


Fils de Ian, figure attachante des alentours du punk, auteur par erreur d'un hymne, le fameux Sex & Drugs & Rock & Roll, Baxter Dury est tombé dans la marmite quand il était petit. A 39 ans, il sort son troisième album intitulé Happy Soup.

Impossible de ne pas succomber aux charmes de Happy Soup ... Cet album de 10 titres  fleure bon l'Angleterre comme on l'aime, à la fois arrogante et charmante, mélodique et poétique, nonchalante et vaporeuse. Comme sur ses précédents albums, Baxter Dury parle plus qu'il ne chante. Un peu comme Gainsbourg, il a fait appel à une présence féminine, l'Australienne Madelaine Hart, afin d'égayer ce parlé-chanté par de jolies arabesques mélodieuses sur la majorité des tubes d'un album qui n'en manque pas (Leak at The Disco, Claire, Trellic, Happy Soup). Baxter Dury décoche 10 chansons addictives, joliment désuètes, furieusement actuelles par leur minimalisme, chantées d'une voix de crooner un peu las et truffées de gimmicks accrocheurs, d'idées de production lumineuses comme de chœurs féminins sexy... Happy Soup est un album touchant, élégant et riche. Belle réussite ! 

Isabel by Baxter Dury on Grooveshark
Leak At The Disco by Baxter Dury on Grooveshark
Trellic by Baxter Dury on Grooveshark
Picnic On The Edge by Baxter Dury on Grooveshark

HAPPY SOUP, BAXTER DURY (date de sortie : 16 aout 2012) >> 4/5

dimanche 10 juin 2012

BABYCAKES (T.4) - ARMISTEAD MAUPIN


Mary Ann s'est mariée avec Brian. Elle couvre désormais de petits reportages pour une chaîne locale espérant sans cesse créer l'événement, avoir le scoop du siècle. Michael "Mouse" se voit offrir l'opportunité de partir pour un mois à Londres où l'attendent de sacrées surprises. Pour Brian son souhait le plus cher est d'être papa ce qui n'est pas sans embûches ....

Ce 4ème tome est surprenant et se démarque un peu des 3 précédents. Il s'inscrit évidemment dans la série, avec le retour de personnages familiers, auxquels on s'est attaché au fil des tomes, mais alors que les précédents ouvrages se situaient dans les 70's (ou fin des), années de liberté sexuelle, de fumette et de douce idéologie, nous sommes désormais au coeur des années 80, les années Sida. Armistead Maupin se sert de l’évolution de ses personnages - comme Mary Ann par exemple, de plus en plus carriériste :( - pour illustrer la transition entre ces 2 époques. 

Babycakes est (selon son auteur) l'un des premiers travaux de fiction à évoquer ouvertement le SIDA. Le thème de la maladie est omniprésent dès les premières pages du roman: le lecteur y découvre abruptement la mort du compagnon de Michael, le gynécologue Jon Fielding, (snif snif, ça m'a chamboulée, j'ai du mal à m'en remettre ...) survenue 3 mois avant l'action de Babycakes. Enterré sous une plaque de bronze dans le jardin du 28 Barbary Lane, Jon reste donc bien présent dans le roman et le sujet de sa mort récente demeure un élément douloureux régulièrement évoqué ou suggéré par l'ensemble des personnages fréquentant la maison.Le SIDA est rarement cité clairement dans Babycakes mais transparaît au travers des comportements induits par la crainte qu'il provoque.À San-Francisco, le SIDA se manifeste aussi par les difficultés et discriminations qu'il entraîne. Face à ces réactions violentes, la méconnaissance de la maladie en Europe offre un contraste flagrant. Lorsque Michael parle de la mort de Jon à Wilfried (un jeune homosexuel de 16 ans), celui-ci ne sait pas ce qu'est le SIDA à propos duquel il a simplement lu un jour un papier. 

Outre le SIDA, sujet sérieux s'il en est, le roman évoque aussi la thématique de l'enfantement et les difficultés qu'il peut faire naître dans un couple, mais aussi de la parentalité en général.

Le ton de ce roman est clairement plus grave (qui va cela dit sûrement avec l'époque dont il est question), suscitant une profonde réflexion, mais rassurez-vous on y retrouve malgré tout la recette qui a fait le succès des Chroniques : la plume si particulière, enlevée et moderne d'Armistead Maupin, des situations rocambolesques, des révélations ou surprises, des rencontres improbables ainsi que des personnages plus déjantés les uns que les autres (de nouveaux font d'ailleurs leur apparition tels que Simon, marin déserteur du Britannia et néanmoins digne sujet de sa Majesté ; ou Miss Treves, sa nounou lilliputienne, sorte de pendant anglais de la propriétaire du 28, Barbary Lane). 

Ce 4ème épisode est un bon cru. Comme d'habitude, le lecteur est tenu en haleine de bout en bout. On arrive à la fin sans s'en rendre compte, un peu comme un paquet de chips ou de cacahuètes finalement ^^ Je viens de commencer le T. 5, on ne m'arrête plus ;-)

Fake Tales of San Francisco by Arctic Monkeys on Grooveshark

vendredi 8 juin 2012

LADIES AND GENTLEMEN, THE FABULOUS STAINS - LOU ADLER



Corinne Burns, une jeune fille de 16 ans perd sa mère, elle en connaît un rayon côté musique, chante parfaitement. Avec ses deux cousines, elle monte un groupe, les Stains. Leur inspiration puise leur substance entre rock, punk et metal. C'est le début d'une gloire naissante, mais va-t-elle durer ?

Ladies And Gentlemen, The Fabulous Stains est un teen movie 80's très réussi (je suis bon public concernant ce genre de films) et ce malgré un scénario light, quelques longueurs et incohérences (les fans tombent un peu trop vite en pâmoison devant Corinne par exemple ^^) (je précise qu'il n'y a pas d'entre deux soit vous adorez ce film soit vous le détestez ;-)). 

S'il aborde le mouvement punk, ce n'est que de manière superficielle (l'idéologie n'y est pas vraiment) et très satyrique (de manière générale, le film est très cynique concernant l'industrie du disque). 

Il contient deux messages qui résonnent tout au long du film. Il aborde d'abord la prise de pouvoir du sexe féminin, à travers les Stains (elles doivent en premier lieu s'imposer auprès des artistes en compagnie desquelles elle tourne, leur slogan "We don't put out" devient immédiatement l'hymne girl power de centaines d'adolescentes), préfigurant ainsi le mouvement des riot girls qui naîtra quelques années plus tard, mais également à travers la présentatrice tv qui les découvre et les défend face à son collègue tv masculin misogyne. 

Mais il traite aussi l'idée selon laquelle toutes les grands "concepts" finissent par être cooptés et édulcorés (l'armée de clones de Corinne le montre plutôt bien), de ce point de vue la scène finale qui présente la vidéo style MTV des Stains est la cerise sur le gâteau. 

Les prestations musicales même si elles ne sont pas uniformément géniales fonctionnent très bien surtout dans le contexte du style adopté à savoir le documentaire, elles ont définitivement leur charme. 

Les chansons sont chouettes et catchy, on peut facilement se retrouver à chanter Join The Professionals pendant des jours (là encore les paroles égratignent l'indutrie musicale :)


 Et Diane Lane (trop trop cute), 15 ans à l'époque, est tout simplement fantastique dans le rôle de Third Degree ... elle capture à merveille la rage adolescente, son look est par ailleurs juste d'enfer (j'ai bavé dessus durant tout le film ^^) !


 La prestation de Ray Winstone en lead singer des Looters est quant à elle plutôt bonne, montrant  toute l’ambiguïté de ses sentiments envers les Stains (mépris et sensibilité). 

S'ajoute à cela, le reste des Looters interprétés par Steve Jones et Paul Cook des Sex Pistols ainsi que par Paul Simonon des Clash s'il vous plait ! A noter aussi la présence de Laura Dern :-) 


Le film et c'est l'une de ses forces n'est jamais cheesy ou sermonneur. ça vaut vraiment le coup de le regarder, en tout cas moi j'ai passé un très très bon moment :-) (et hop dans ma liste de films cultes)



LADIES AND GENTLEMEN, THE FABULOUS STAINS, LOU ADLER (1981) >> 4/5

LEX HIVES - THE HIVES


Après cinq années d'absence, les Hives sont de retour. Toujours en noir et blanc. Avec queues de pie et hauts-de-forme. Et surtout, avec un 6ème album du nom de Lex Hives. Howlin' Pelle Almqvist et ses acolytes l’ont produit seuls. Deux morceaux bonus (dont le très catchy High School Shuffle) ont été confiés à Josh Homme.

A l'image des Ramones, les Hives gardent, depuis leurs débuts, bien éloignés d'eux la perspective d'un quelconque renouvellement. Sur cet album, ils reprennent comme à leur habitude certains gimmicks entendus par le passé : mélodies ravageuses, rythmiques coulées dans le marbre, guitares bavardes et production compacte. Il n'y a que les Hives pour ouvrir un album sur une pièce de tout juste une minute, dont le texte consiste à répéter « Come On! » environ une cinquantaine de fois ^^ Il faut dire que c'est avant tout sur le plan de l'interprétation que Pelle et sa bande se démarquent : un peps fou, une énergie sauvage et un leader ultra charismatique. Lex Hives propose de manière générale 30 minutes de bon rock qui oscille entre punk et garage (les réussis 1000 Answers, Patrolling Days) et virées plus soignées (Without The Money, l'excellente Midnight Shifter). ça tabasse dans tous les sens, ça joue simple mais efficace, sans fioritures mais juste. L'album est plaisant, cela va sans dire ... le choc est bien réel mais un peu trop fugace à mon gout pour marquer durablement ... Le mieux c'est encore de les voir sur scène ... retournement de cerveau assuré ;-) 


1000 Answers by The Hives on Grooveshark
Patrolling Days by The Hives on Grooveshark
Midnight Shifter by The Hives on Grooveshark

LEX HIVES, THE HIVES (date de sortie : 4 juin 2012) >> 3.35/5

jeudi 7 juin 2012

BANGA - PATTI SMITH


Ces dernières années, l'icône du rock underground new-yorkais est apparue à de nombreuses reprises sur scène et dans les galeries pour des concerts, des lectures en hommage à Arthur Rimbaud ou des expositions de ses photographies. En 2007, elle a enregistré un album de reprises "Twelve", puis a publié en 2010 une autobiographie sur sa relation avec le photographe Robert Mapplethorpe, "Just Kids", acclamée par la critique (et à juste titre, ce livre est l'un des rares à m'avoir fait pleurer, c'est un véritable petit bijou ! j'avais d'ailleurs eu l'occasion de la voir lors de son passage à Strasbourg et oui j'ai un autographe de Patti Smith ;-)). L'artiste revient avec un nouvel album, Banga, qui signe son grand retour musical après 8 ans d'absence.

Banga est qu'on se le dise un album fantastique. Les années passent mais l'inspiration et l'émotion restent intactes ... "Banga" est une réussite, mêlant ballades dépouillées, guitares saturées et influences free-jazz ou world. La voix de Patti Smith (et quelle voix) sait s'y faire claire et mélodieuse, aussi bien que rêche et incantatoire. 

L'album tire son nom du chien, "Banga", dans "Le maître et Marguerite", le roman de Mikhaïl Boulgakov. Certaines chansons sont également influencées par la culture russe telles April Fool (Gogol) ou encore l'excellente "Tarkovsky (the second stop is Jupiter)" qui fait référence au cinéaste Andreï Tarkovski. 

Mais les sources d'inspirations de la poétesse de 65 ans s'étendent bien au-delà de l'Oural. Un hommage bouleversant à Amy Winehouse (This Is The Girl), un étincelant morceau country rock apparemment écrit comme cadeau d'anniversaire à Johnny Depp (Nine), une magnifique ode à l'explorateur italien (Amerigo Vespucci) qui a donné son nom à l'Amérique (Amerigo) ou une prière rock pour le peuple japonais après le Tsunami (Fuji-San)
Et pour enfoncer le clou, Patti termine Banga par une version hantée et respectueuse d'After The Gold Rush de Neil Young, le calme post apocalyptique après les tempêtes et angoisses des 11 chansons précédentes. 

Traversé d'amis et de fantômes, de Banga émane une lumière crépusculaire mais enveloppante ... il faut bien se rendre à l'évidence, personne ne fait plus d'aussi riches et poétiques albums rocks ...

Fuji-san by Patti Smith on Grooveshark
This Is The Girl by Patti Smith on Grooveshark
Tarkovsky (The Second Stop Is Jupiter) by Patti Smith on Grooveshark
Constantine's Dream by Patti Smith on Grooveshark

BANGA, PATTI SMITH (date de sortie : 4 juin 2012) >> 4.4/5

mercredi 6 juin 2012

GIRLS



Repérée par le producteur Judd Appatow et la chaîne HBO (une référence depuis le succès des Soprano), c'est Lena Dunham, 25 ans à peine, qui a conçu Girls, cette série qui nous embarque dans le quotidien de 4 amies (Hannah, Marnie, Jessa et Shoshanna) qui tentent leur chance à New York. Tout commence le jour où Hannah - qui s’imagine déjà écrivain - se voit couper les vivres par ses parents. Entre les petits boulots et les postes de stagaires, nos héroïnes vont se rendre compte qu’il n’est pas simple d’entrer dans la vie active. Les quatre jeunes femmes, qui rêvent d'une vie glamour et branchée, vont vite déchanter et devoir se confronter à la dure réalité de la vie new-yorkaise.

Le show aborde de façon unique et crue (un peu à la manière de My So Called Life <3 <3) les thèmes de cette génération de filles tout juste sorties de la fac, pas encore vraiment sur le marché du travail et qui se posent beaucoup de questions sur la vie, l'amour, le travail, ... bref sur tout. Les 4 copines sont représentées de façon très réaliste et parfois peu flatteuse, Girls est à l'opposé (et ça fait du bien) de "Gossip Girl" par exemple où tout est propre et policé, il y a une volonté très forte de montrer les personnages et les situations à l'état brut, sans vernis (on s'y identifie facilement). 




À vrai dire, Girls n’est pas une série grand public. Beaucoup devront passer leur chemin, surtout si le cinéma indé n’est pas votre tasse de thé. Le nom de Judd Apatow, s’il attire sans doute du monde, risque d’en décevoir plus d’un.




Girls est conçu comme un miroir de notre époque (pas très reluisant, la crise est passée par là), elle se fait l'écho d'une génération plus geek que strass, anti-prince charmant, anti-Disney bref la désillusion complète (cette série n'est pas ultra déprimante non plus, il y a quelques éclaircies très drôles ou poétiques).




 Hannah et ses copines doivent faire face à des histoires d'amour ou de sexe aussi foireuses que vraisemblables mais aussi à un monde du travail qui ne veut pas d’elles (si ce n'est pour des stages non payés). De là découle en partie le désintéressement qu’elles ont des autres et du reste du monde (beaucoup critiquent cet "égoïsme" qui imprègne la série mais je crois qu'il s'agit avant tout et malheureusement d'un reflet de la société telle qu'elle est actuellement). 


Cette lucidité sur son temps s'accompagne en outre de répliques cinglantes, délicieusement ironiques et intelligentes. Par ailleurs, la façon dont "cette vie de tous les jours" est mise en scène, est intéressante. J'avoue que les deux premiers épisodes (un peu glauques de mon point de vue) ne m'avaient pas vraiment convaincus, ce n'est qu'à partir du 3ème épisode que j'en suis devenue accro :-) Bienvenue dans l'après Sex and The City ...

ANXIETY - LADYHAWKE


Quatre ans après son premier album (2008), éponyme et porté notamment par le single Paris is Burning, Ladyhawke sort en 2012 son deuxième album, intitulé Anxiety. Cet opus a été enregistré en Nouvelle Zélande et en France par le producteur et collaborateur de longue date, Pascal Gabriel.

La 2ème fournée pop de la néo zélandaise Pip Brown, Anxiety, est très bien conçue et montre dans l'ensemble une Ladyhawke en pleine forme. Si l'on retrouve sa marque de fabrique 80's, cette fois, les morceaux sont nettement plus ancrés dans le son grunge 90's,  l'album laissant une part plus importante aux guitares crunchys, aux beats légers et aux hooks vocaux qu'aux synthés. Avec Anxiety, Ladyhawke semble vouloir aller plus loin. On pense à Garbage (The Quick and The Dead), Blondie (Sunday Drive), The Breeders (Vaccine, Gone Gone Gone, ...). La chose qui m'a le plus frappée en écoutant Anxiety, c'est sa cohérence. Aucune des chansons ne peut se targuer d'être un single évident certes mais l'opus ne souffre d'aucun remplissage sans intérêt et ce, même si je dois admettre avoir été plutôt déçue par Black White and Blue et Sunday Drive lorsque je les ai entendues pour la première fois ... Les insécurités de Ladyhawke (l'isolement, l'amour perdu, la perte de contrôle, le fait de "vivre dans sa tête), comme le suggère le titre, dominent totalement l'album et c'est bien simple en l'écoutant, on n'a qu'une envie l'en sortir ! 
“I take a pill to help me through the day, I stay inside until I feel ok.
I’ve always been so cautious, but I’m sick of feeling nauseous.
It’s not that I am losing this war of my own choosing.
Take me on a ride, show me how to hide the voice in my head.”
Cela étant dit, Ladyhawke souffre peut-être d'une faible estime d'elle-même mais s'il y a bien une chose en laquelle elle doit garder confiance, c'est sa capacité à produire de parfaites petites pop (très pop effectivement) songs dark, infectieuses et bien carrossées. 

ANXIETY, LADYHAWKE (date de sortie : 28 mai 2012) >> 3.65/5

Vaccine by Ladyhawke on Grooveshark
Blue Eyes by Ladyhawke on Grooveshark
Gone Gone Gone by Ladyhawke on Grooveshark


A savoir : Originaire de Masterton, une ville près de Wellington, en Nouvelle-Zélande, Pip est issue d'une famille de musiciens, sa mère étant une chanteuse et son beau-père, un batteur. Pendant son enfance des maladies diverses et des allergies l'ont faite voyager entre l'hôpital et son domicile. À 10 ans, elle contracte une maladie venant des mouettes alors que le virus avait disparu de la Nouvelle-Zélande depuis 20 ans. Ses allergies aux antibiotiques, la pénicilline et des antihistaminiques ont compliqué ses traitements, l'ont mise dans le coma et ont failli la pousser à la mort. Elle ne tolère pas le lactose et on lui a diagnostiqué le Syndrome d'Asperger.

lundi 4 juin 2012

JUERGEN TELLER



Juergen Teller (né en 1966, vit à Londres) est l’un des photographes de mode les plus influents de sa génération. Il a contribué à redéfinir l’esthétique de la photographie de mode, loin du glamour et des paillettes des années 1980 [sa collaboration avec Marc Jacobs qui dure depuis près de 10 ans est fascinante). Affichant bleus, bosses ou cicatrices, ses photos remettent en question les critères conventionnels de la beauté. Qu’il photographie des mannequins (Kate Moss, Lily Cole, ...) et des célébrités (Sofia Coppola, Bjork, PJ Harvey, ...) ou encore lui-même et sa famille, Juergen Teller débusque la poésie dans le quotidien. Ses images naturelles et grunge (parfois trash) sont tour à tour émouvantes, drôles, dures ou tendres. À travers son approche photographique très personnelle, qui déborde les clivages traditionnels entre la mode et le documentaire, la sphère du public et celle du privé, Juergen Teller porte un regard sensible et profondément touchant sur notre époque. 


Rechercher dans ce blog