mardi 31 juillet 2012

SEE YOU IN A FEW WEEKS ... OR MAYBE SOONER !


Je pars en vacances demain ... Je m'apprête à passer une semaine à Hambourg chez une amie puis je m'en irai dans le sud, direction Arcachon et dieu seul sait pour combien de temps ;-)  Je ne pense pas poster d'ici mon retour (on ne sait jamais ;-)), je n'aurai ni mon ordinateur avec moi, ni (vraisemblablement) connexion internet ! J'essaierai un minimum d'updater ma page facebook et ma page twitter, je ne garantis rien concernant tumblr en revanche ! Quoi qu'il en soit, je vous dis à bientôt et vous souhaite un bon mois d’août !! 



lundi 30 juillet 2012

KING TUFF - KING TUFF


King Tuff est le projet de Kyle Thomas, un jeune musicien originaire du Vermont. Son premier album, Was Dead, paru en 2008 à une poignée d’exemplaires seulement parvient à intriguer jusqu’aux bureaux de Sub Pop, qui le signent pour un deuxième opus, éponyme cette fois-ci et produit par Bobby Harlow ( The Go, Conspiracy of Owls ).

Avec cet album éponyme, King Tuff livre une jolie collection de douze chansons lo-fi, rock'n roll, festives, nostalgiques des 60's - 70's, amusantes, abrasives et frappant dans le mille presque à tous les coups. Qu'il s'agisse de l'énergique Anthem, de la contemplative Unusual World, de la psyché Alone  & Stoned, des garage Bad Thing, Loser's Wall et Stranger, de la country folk Baby Just Break (très "Girls" non ?), de la tranquille Swamp of Love ou encore de l'excellente Hit&Run, Kyle Thomas connait ses classiques et maîtrise aussi bien le rock up tempo que les ballades plus attendrissantes. Impeccablement produit par Bobby Harlow, King Tuff respire l’insouciance adolescente, les amours perdues et les longues journées passées en caleçon. C'est un album très réussi, qui ne se prend pas la tête, et qui s’écoute très bien au volant de sa voiture, les fenêtres ouvertes, le volume à plein régime.


KING TUFF, KING TUFF (2 juillet 2012) >> 3.6/5

HERE WE ARE - CITIZENS!


Fraîchement débarqués, les cinq Londoniens de Citizens signent une entrée prometteuse dans la bourse musicale avec "Here We Are", un premier album produit par le leader de Franz Ferdinand, Alex Kapranos (dont la "patte" est d'ailleurs assez présente musicalement).

Citizens! cumule le chic d’un dandysme anglais propre sur lui et ce petit côté punk qui colle si bien à nos voisins. Ce groupe a tout pour lui : un son léché, une attitude, une voix insolente et de bons tubes. Car oui, le groupe propose 11 titres un peu mainstream mais extrêmement efficaces, tour à tour posés et mélancoliques ou dansants et accrocheurs, oscillant entre la psyché pop d'Of Montreal et le post punk de Talking Heads. J'ai apprécié l'album dès la première écoute. Mention spéciale à l’excellent morceau I’m in Love With Your Girlfriend qui est un pur régal. Si ce morceau ne vous donne pas envie de taper furieusement du pied et de vous déhancher comme un malade, je ne peux plus rien pour vous. Sans aucunement renverser les règles établies des divers genres qui les influencent, Citizens! livre un premier album convaincant, agréable, parfait pour cet été !

Reptile by Citizens! on Grooveshark
(I'm In Love With Your) Girlfriend by Citizens! on Grooveshark

HERE WE ARE, CITIZENS! (28 mai 2012) > 3,4/5

dimanche 29 juillet 2012

MELI MELO


Sur La Planche - La Femme
Shakin' All Over - Johnny Kidd and the Pirates
Dirty Horse - Gram Rabbit
That's The Bag I'm In - Fred Neil
I Fought The Law - The Crickets  (original version)
First Base - Sky Ferreira
Shotgun - Eugene McGuinness (catchy !) Lion - Eugene McGuinness Thunderbolt - Eugene McGuinness Harlequinade - Eugene McGuinness (4 extraits du nouvel album d'Eugene McGuinness [ami de Miles Kane] à paraitre début aout, ça vaut aussi le coup de jeter une oreille à ses précédents albums, c'est très bon)
Promise Me - The Gun Club (ah ce groupe <3)
Kate Moss figure dans le nouveau clip de George Michael, White LightEn savoir +
 Un nouvel album de prévu pour Wanda JacksonEn savoir +

 Game Of Thrones saison 3 - les nouveaux membres du casting (dont Diana Rigg :-)) Iwan Rheon (Misfits) vient de rejoindre le cast de Game Of Thrones En savoir +
Oser Oz. Sam Raimi l’a fait. Le cinéaste s’est attaqué à l’adaptation du roman de L. Franck Braun, Oz The Great and powerfull, récit qui précède Le Magicien d’Oz. Dans Le Monde fantastique d’Oz, James Franco, qui a déjà travaillé avec Raimi sur la trilogie Spiderman, campe Oscar Diggs, un apprenti magicien qui va être éjecté de son monde pour se retrouver dans une contrée féérique, Oz. La bande annonce qui vient d’être dévoilée au Comic Con de San Diego nous en dit un peu plus sur ses (més)aventures : dans ce monde plein de surprises  – il fait la connaissance de Theodora (Mila Kunis) puis d’Evanora (Rachel Weisz) et de Glinda (Michelle Williams). La sortie de ce film est prévue le 3 avril 2013.
Le 35ème album de Bob Dylan, Tempest, sortira le 11 septembre. En savoir +
Lana Del Rey sera l'égérie de la nouvelle campagne d'automne d'H&M En savoir +
Pete Doherty fait encore parler de lui. Cette fois, c’est en raison de son éviction d’un centre de désintoxication basé en Thaïlande (quelle drôle d’idée, au passage) que le chanteur de rock anglais fait la une des tabloïds. Pete Doherty a en effet été mis à la porte du centre The Cabin, situé à Chiang Maï car son comportement était jugé inopportun vis-à-vis des autres pensionnaires. Admis dans ce centre de désintoxication le 27 juin dernier, le chanteur n’aura pas fait long feu au sein du groupe. Les responsables de l’établissement ont déclaré que son attitude avait une « influence perturbatrice » sur les autres toxicomanes du lieu. « Pete a été renvoyé pour des raisons thérapeutiques. Il est important de maintenir l'intégrité du programme de traitement pour que les autres clients aient de meilleures chances de guérir. (...) Nous espérons que ce qu'il a appris l'aidera à l'avenir et attendons le jour où Pete décidera à nouveau de se faire soigner. », ont déclaré les directeurs du centre, dans une interview accordée au Daily Mail.
Où va la littérature américaine ? (émission de France Inter). Après Faulkner et Hemingway, Irving et Kerouac, la nouvelle génération des écrivains américains surprend par son audace. Mobile et se renouvelant sans cesse, la littérature américaine se porte bien ... comment se fraye-t-elle un chemin dans la modernité ?
Jefferson Hack (Dazed and Confused) et Jess Hallett ont décidé de retracer la carrière du top dans un livre baptisé "The Kate Moss Book". Cet ouvrage est une véritable rétrospective de la vie atypique de celle que l'on surnomme la Brindille, et plus particulièrement de son ascension dans le monde impitoyable de la mode. Vous pourrez ainsi tout savoir sur Kate mais aussi retrouver notamment les clichés d'Hedi Slimane, de Terry Richardson, de Mario Testino ou encore de Karl Lagerfeld.
Karl Lagerfeld ne cesse de poursuivre les collaborations ! En effet, le célébre couturier vient de signer le packaging et le nom d'une création plutôt originale ... En effet, il s'agit d'un parfun à l'odeur des livres. Cette fragrance Paper Passion imaginée par l'éditeur du magazine allemand Wallpaper en collaboration avec le parfumeur Greza Schoen est désormais disponible. L'idée de ce parfum est de capturer l'odeur d'un livre sortant de l'imprimerie ....

Summertime Sadness - official video - Lana Del Rey  (new) avec Jamie King
Hail Bop - official video - Django Django (new)
Pour le 45ème anniversaire de sa sortie, le 1er album du Velvet Underground (L'album à la banane, The Velvet Underground and Nico) sera réédité version deluxe. Le célèbre opus à la banane, sorti en 1967, sera proposé sous la forme d'un coffret de 6 disques comprenant les versions originales - mono et stéréo- , l'opus Chelsea Girl de Nico, ainsi que 2 disques live enregistrés lors du concert au Valleydale Ballroom de Columbus (Ohio). En savoir +

Le nouveau Superman - Man of Steel vient de dévoiler ses premières images (bande annonce). Centrées sur le personnage de Clark Kent/Kal-El (Henry Cavill), elles ne laissent rien voir des autres personnages (comme Loïs Lane, jouée par Amy Adams), ni de l'intrigue propre à ce super-héros, mis à part l'image finale de Superman et sa cape rouge volant dans les airs. En savoir +
WTF Podcast - Episode 297 - Fiona Apple
Sam Riley jouera le rôle titre dans l'adaptation d'Ivanhoe (Sir Walter Scott) d'Iain Softley. En savoir +
 MTV vient d'annoncer que la série Awkward serait renouvellée pour une 3ème saison "supersize"En savoir +
2ème extrait du nouvel album de Tame Impala : Elephant, qui sortira le 8 octobre en Europe.
 1er portrait vidéo de la collection Blossom Of Silence ft Peter Doherty
Le nouvel album d'Eugene McGuinness, The Invitation to The Voyage, en streaming
Après l'acte de naissance du nouveau groupe abrasif de Thurston Moore, on ne sait toujours pas si un album est en préparation, mais les exemples de ce dont est capable Chelsea Light Moving s'accumulent. Deux semaines après Groovy & Linda, on découvre Frank O'Hara Hit [X]
Après une première édition en mars dernier, voici le retour des tweets insultants lus par les célébrités à qui ils s’adressent. On y retrouve Katy Perry, Justin Bieber, James Van Der Beek, Zooey Deschanel, Kristen Stewart, Matt LeBlanc, ... [X]
Cinq copains photographiés sur la même plage à Copco Lake (Californie), à cinq années d’intervalle, de 1982 à 2012. Et ils comptent continuer ce rituel jusqu’à leur mort. En savoir +
La 5ème saison de Parks and Rec <3 <3 sera diffusée à partir du jeudi 20 septembre sur NBC. En savoir +



For a true writer each book should be a new beginning where he tries again for something that is beyond attainment. He should always try for something that has never been done or that others have tried and failed. Then sometimes, with good luck, he will succeed. How simple the writing of literature would be if it were only necessary to write in another way what has been well written. It is because we have had such great writers in the past that a writer is driven far out past where he can go, out to where no one can help him. I have spoken too long for a writer. A writer should write what he has to say and not speak it. Again I thank you. — Excerpt from Ernest Hemingway’s 1954 Nobel Prize acceptance speech.

samedi 28 juillet 2012

FESTIVAL BETES DE SCENE (samedi 14 juillet 2012)


Lorsque je suis arrivée sur le site du festival, ma place gratuite en poche (et oui!), je ne savais pas trop à quoi m'attendre ...


Je ne connaissais d'Alela Diane que 2 chansons, celles qu'elle avait jouées lors de son passage à Strasbourg au festival Rock In The City de 2008. Officiant désormais en solo, la chanteuse est arrivée sur scène une simple guitare sous le bras. Ses airs folks mélancoliques, renforcés par sa tenue rétro ainsi que sa superbe voix, étaient interprétés avec conviction et profondeur. Très concentrée, la jeune artiste communiquait peu avec le public mais celui-ci tout comme moi d'ailleurs, l'écoutait religieusement. J'ai beaucoup aimé.



Emika n'ayant pas pu venir, c'est le groupe français About The Girl qui l'a remplacé au pied levé. Son 90's manquant honnêtement d'originalité. Un changement d'ambiance pour le moins déroutant .... car About The Girl jouait fort, très fort même, pas désagréable en soi 5 minutes ...  trop de vibrations tuent les vibrations ... et une fois n'est pas coutume, l'acoustique déplorable de la salle m'a fait battre en retraite au bout de la 3ème chanson ... 

Vers minuit 15, le dernier groupe s'est mis en place, là encore il s'agissait d'un groupe qui m'était inconnu, Random Recipe. Ce dernier a bien joué le jeu. Décomplexé et fun, ce quatuor canadien et principalement ses deux chanteuses avaient la pêche, de véritables piles electriques.  Hip hop, rock, funk…  Random Recipe est un groupe inclassable. Ce n'est sans doute pas un groupe, pour être honnête, que j'écouterais en boucle chez moi, mais en concert c'est plutôt cool !!

jeudi 26 juillet 2012

PARKS AND RECREATION


Dans Parks And Recreation, on suit, dans le style d'un faux documentaire, le quotidien des employés du département des parcs et des loisirs de l'Etat de l'Indiana dans la ville fictive de Pawnee. La vedette s'appelle ici Leslie Knope, salariée dévouée du service des parcs et jardins. Persuadée de pouvoir changer le monde et d'être une grande politicienne, Leslie est entourée d'une bande de tire-au-flanc, d'un patron psychopathe qui voue une haine féroce au public et au gouvernement et de collaborateurs plus médisants les uns les autres ...

Il faut savoir qu'à ses débuts Parks and Recreation devait être un spin-off de The Office (que je n'ai jamais encore regardé ! oups ...), le projet a cependant évolué pour devenir une série complètement autonome. On s'attache rapidement aux personnages, tous plus barrés les uns que les autres. Indubitablement l'atout de la série, Amy Poehler incarne Leslie Knope à la perfection. Ce personnage à la fois passionné, intelligent, hilarant et incroyablement bien interprété est le fer de lance de Parks and Recreation. Elle dégage une énergie revigorante, son jeu d’actrice est juste, drôle mais aussi touchant. Leslie se bat contre vents et marées pour mener ses grands projets à bien comme la réhabilitation d’un terrain vague laissé à l’abandon. Les autres employés ne sont pas en reste, originaux, caricaturaux, hauts en couleur, ils s'intègrent tous parfaitement aux intrigues : Ron Swanson, gros ours mal léché, Ann Perkins et sa bonté à toute épreuve, April la stagiaire complètement blasée qui passe ses journées à soupirer d'ennui, Ben Wyatt, le nerdy cute très branché Star Wars, Game Of Thrones (le couple qu'il forme avec Leslie est trop mignon) ou encore Tom Haverford qui rêve tout haut de filles et de bling bling,. La saison 1 ne comporte que 6 épisodes (le premier n'étant pas le plus drôle), il est donc aisé de se faire une idée de la série en peu de temps. Je suis pour ma part devenue tout de suite addict. Parks and Recreation est une merveille d'absurdité, de loufoquerie, de décalage et de second degré, avis aux amateurs :-) J'attends la saison 5 avec beaucoup beaucoup beaucoup d'impatience :-)


dimanche 22 juillet 2012

THE JANE AUSTEN BOOK CLUB - Robin Swicord


Six californiens se réunissent chaque mois pour discuter avec passion des romans de Jane Austen. Tandis qu’ils débattent sur le mariage de Marianne et Brandon et sur la prétendue homosexualité de Charlotte Lucas, ils vont peu à peu se rendre compte qu’il y a de nombreuses similitudes avec leur propre vie. La seule question qu'ils doivent se poser est : qu'aurait fait Jane Austen ?

J'avais lu Le club Jane Austen (le livre dont est tiré le film donc) il y a plusieurs années de cela, attirée vous vous en doutez par le titre ^^ Je n'en ai pas gardé un souvenir transcendant (plutôt un très vague souvenir ^^), je crois même que j'avais été déçue que l'auteure se focalise plus sur la vie des personnages que sur Jane Austen et que je l'avais trouvé un peu ennuyeux mais étant à nouveau en pleine Jane Austen mania, je me suis laissée tentée ! The Jane Austen Book Club est à ranger du côté des comédies romantiques ou des longs métrages girly, j'aime moyennement ce genre mais c'est parfait si vous avez un petit coup de blues. Le fait que le scénario tourne autour des livres de Jane Austen, qu'il s'appuie même sur ceux-ci, rend ce film tout à fait singulier. Le sujet de départ est donc intéressant mais les situations, les histoires d'amour, d'amitié et de famille (un peu clichées d'ailleurs : le mariage qui ne fonctionne plus, l'amour perdu, la fille solitaire, ...) qui en découlent sont exploitées de manière assez convenue et plate, le schéma est prévisible, on devine facilement la fin. De plus les personnages ne sont pas assez creusés. Les acteurs rattrapent, cela dit, un peu le coup, notamment Hugh Dancy qui incarne Grigg, le personnage le plus drôle du club et Emily Blunt (ma chouchoute) alias Prudie le personnage le plus intéressant, complexe et attachant du film et aussi Kevin Zegers (l'occasion de se rincer un peu l'oeil hahah). Quelques passages sont vraiment drôles ! et malgré tous ses défauts très "bluette américaine", The Jane Austen Book Club donne tout de même très envie de faire partie d'un club de lecture ;-) 


THE JANE AUSTEN BOOK CLUB, ROBIN SWICORD (21 septembre 2007)

samedi 21 juillet 2012

TO ROME WITH LOVE - WOODY ALLEN



Célèbre architecte, John est en vacances à Rome, où il a vécu autrefois. Il rencontre Jack , qui lui rappelle le jeune homme qu'il était. Lorsque Sally , petite amie de John, présente sa copine Monica , aussi pétillante que séductrice, à Jack, celui-ci ne tarde pas à tomber éperdument amoureux d'elle. John a alors le sentiment de revivre l'une de ses histoires d'amour les plus douloureuses. Au même moment, Jerry , metteur en scène d'opéra à la retraite, s'envole pour Rome avec sa femme Phyllis pour rencontrer Michelangelo , fiancé italien de leur fille Hayley. Quand Jerry entend le père de son futur gendre, Giancarlo, chanter divinement sous la douche, il est fasciné, croyant entendre une aria digne de la Scala !

Après Londres (Match Point), Barcelone (Vicky Christina Barcelona) et Paris (Midnight In Paris), Woody Allen nous emmène à Rome. Il a bien fallu me rendre à l'évidence, j'adore Woody Allen, mais To Rome With Love est probablement son film le moins stimulant de ses 40 ans de carrière ... Il est question de sexe, de désir, d'adultère, d'opéra... des sujets traités avec beaucoup moins de finesse que d'ordinaire. Les personnages sont à peine esquissés, manquant cruellement de profondeur. Les vignettes que nous proposent Woody Allen sont inégales, pas assez exploitées. De ces trois/quatre histoires qui s'entrecroisent sans se mélanger, celle incarnée par le trio Alec Baldwin (impec'), Jesse Eisenberg et Ellen Page est celle à laquelle j'ai été la plus sensible, et bien qu'un peu longuette celle mettant en exergue Roberto Begnigni est également bien vue. En revanche, le ténor qui ne peut chanter que sous la douche m'a paru trop invraisemblable et poussif. Quelques répliques savoureuses, de superbes images de Rome (grâce à la direction photo de Darius Khondji) et un casting d'enfer ne parviennent malheureusement pas à masquer la déception ressentie en visionnant To Rome With Love ... J'attends avec impatience le prochain opus en espérant que cette escapade dans la Ville Éternelle ne soit qu'une panne d'inspiration momentanée !



TO ROME WITH LOVE, WOODY ALLEN (4 juillet 2012)

vendredi 20 juillet 2012

CANARDS MORTELS - PATRICK MACNEE


Lorsque John Steed et madame Peel assistent, dans un restaurant quatre étoiles, à la mort brutale de l'un de leurs voisins de table, ils se trouvent entraînés dans un étrange puzzle : pourquoi plusieurs personnes tombent-elles raides mortes après avoir consommé du canard ? Et quels liens existent-ils entre les victimes : un médecin, un garde-chasse et un peintre? Leur enquête leur fera découvrir un ténébreux complot qui se trame dans la région désolée des marais de l'East Anglia.

Petite, je ne rêvais pas d'être une Spice Girl mais plutôt Emma Peel ;-) Chaque samedi sur M6 était diffusé un épisode de Chapeau Melon que je ne manquais évidemment jamais. J'étais, on peut le dire, une fan invétérée (ma passion pour le rétro vient peut-être de là, qui sait ;-)). De l'eau a coulé sous les ponts depuis mais c'est toujours avec grand plaisir que je regarde la série lorsqu'elle passe à la télévision. Il y a plusieurs semaines, je suis tombée sur ce roman inédit co-écrit par Patrick Macnee dans une vente aux livres et je n'ai pas pu résister à la tentation de retrouver mes héros d'enfance. 

Imaginée en 1966, l'intrigue a été écrite en pleine saison 4, qui introduisait la divine Emma Peel) (interprétée par Diana Rigg) aux côtés de l'agent spécial John Steed. C'est donc tout naturellement que ce roman les met tous les deux en scène. Comme traditionnellement dans la série, Steed et Peel s'infiltrent dans l'univers mis à l'honneur, toujours en gardant leur véritable identité mais en s'inventant la profession et la vie qui leur permettent de mieux se fondre dans le décor pour mener l'enquête. Emma se fait ainsi passer pour une cousine d'un des habitants du village et Steed pour un journaliste.

Malgré tout, le livre ne tient pas ses promesses. L'atmosphère de la série est bien restituée mais moi qui pensais retrouver le piquant, le ton décalé et l'humour british présents dans les épisodes de la série, j'ai été très déçue ... La trame, pauvre, tient littéralement en deux lignes, les rebondissements sont également peu nombreux, le rythme est lent ... L'écriture, en outre, fait amateur et plus le récit progresse, plus elle se détériore ... L'ambiguité entre les deux personnages par ailleurs, est beaucoup trop marquée, j'aurai aimé à l'image de la série quelque chose de plus subtile .... 

The Avengers fait donc bel et bien partie de ces séries dont la complexité et le style ne peuvent être transférés du petit écran au support papier (il en est d'ailleurs de même pour le grand écran ... l'adaptation ciné de la série avec Uma Thurman et Ralph Fiennes était un vrai désastre ...). Bref, à éviter ! 

mercredi 18 juillet 2012

LOST IN AUSTEN (mini série) - 2008


Amanda Price, une fan londonienne passionnée de Jane Austen, qui habite le quartier populaire d'Hammersmith découvre Elizabeth Bennet — le personnage principal d’Orgueil et Préjugés — dans sa salle de bain. Amanda se faufile avec curiosité par une porte secrète cachée dans le mur, qu'Elizabeth Bennet lui a montrée, et se retrouve dans les combles de la maison des Bennet, à Longbourn, au tout début du roman. Amanda est piégée dans ce monde, et, de son côté, Elizabeth Bennet l'est au même moment dans le Londres du 21ème siècle. Mr Bennet se montre hospitalier, et Amanda s'efforce de faire en sorte que le roman se déroule bien comme il se doit. Inutile de vous dire que tout ne se passe pas comme prévu…

Mini-série britannique de 4 épisodes, Lost in Austen a attiré mon attention de par son intrigue (et oui, je suis une grande fan des romans de Jane Austen !). J’ai été scotchée à mon écran dès les premières minutes, visionnant d’une traite les 4 épisodes. Lost In Austen est une série décalée, originale, à prendre au second degré. L'univers de Jane Austen est respecté au début, mais l'arrivée d'Amanda Price, jeune femme du XXIème siècle qui n'a pas sa langue dans sa poche, donne lieu à tout un tas d’anachronismes hilarants, entre sa tenue, ses accessoires, ses manières et son vocabulaire. Les catastrophes s'enchaînent, de nombreuses scènes improbables tout juste évoquées dans le roman sont ici détournées et représentées, l'histoire déraille. Si l’intrigue prend rapidement un tour différent de celle du roman, on n’en retrouve pas les moins les grandes étapes et l’esprit (même si j'ai été surprise par la fin, je ne vous en dis pas plus ^^). 

Elisabeth Bennet a toute la fraicheur et l’espièglerie nécessaire et sa transposition à notre époque est particulièrement réussie. J’ai simplement regretté qu’elle soit si peu présente. Certains personnages sont un peu (Mrs Bennet) ou beaucoup (Wickham, Georgiana) transformés. Quelques personnages sont ajoutés (Mr Collins est affublé de trois frères encore plus rustres que lui) et toute la série est remplie de clins d'œil tant au roman qu'aux divers films et téléfilms qui s'en sont inspirés. Darcy par exemple évoque à plusieurs reprises Colin Firth, en particulier le « Colin "Wet-Shirt" Firth » de celle de 1995.



Bien que très drôle, ce détournement nous montre également en filigrane les conditions de vie (en particulier pour les femmes) bien moins roses que celles que l'on se représente de l'époque.

Le résultat est drôle, vif, intelligent, plein d'esprit comme un roman de Jane Austen. Bref, le concept est génial (entrer dans son roman préféré, qui n'a jamais rêver de ça? d'autant que quand j'étais petite, j'étais amoureuse de Darcy, je me suis donc totalement retrouvée dans le personnage d'Amanda ;-)) et bien traité (réalisation, costumes, ambiance, tout y est !) ! J'ai passé un très très bon moment ! J'ajouterai cependant que ce détournement d'Orgueils et Préjugés est à réserver à ceux qui connaissent l'univers du roman et l'histoire originale.

mardi 17 juillet 2012

STYLE CRUSH : SKY FERREIRA



 Avec son allure de lolita un peu perdue, son joli minois et son sourire timide dissimulé derrière sa crinière de sirène, SKY FERREIRA m'a tapée dans l'oeil.  D'origine américaine, Sky, 20 ans, est une touche-à-tout : mannequin, actrice et chanteuse (belle voix, j'attends son 1er album avant de juger le reste). Ce qui fait aussi la particularité de la belle, c'est son style boyish, grunge et sexy (du court, du noir, du cuir et des rangers) - que je trouve personnellement très inspirant.

lundi 16 juillet 2012

FAHRENHEIT 451



451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

La nouvelle a souvent été interprétée comme une condamnation du maccarthisme. Elle présente de nombreux points communs avec la situation aux États-Unis en 1952 ; en effet, dans l’œuvre, les intellectuels sont éliminés sur dénonciation de leurs voisins dans le but d’assurer la sécurité nationale (une seule parole, donc pas de naissance de mouvements de contestation) et le « bonheur commun ». 


Ray Bradbury a cependant contesté cette interprétation. Il a d'ailleurs déclaré à la fin des années 50 que son roman traitait de l'aliénation des gens par les médias : " In writing the short novel Fahrenheit 451 I thought I was describing a world that might evolve in four or five decades. But only a few weeks ago, in Beverly Hills one night, a husband and wife passed me, walking their dog. I stood staring after them, absolutely stunned. The woman held in one hand a small cigarette-package-sized radio, its antenna quivering. From this sprang tiny copper wires which ended in a dainty cone plugged into her right ear. There she was, oblivious to man and dog, listening to far winds and whispers and soap-opera cries, sleep-walking, helped up and down curbs by a husband who might just as well not have been there. This was not fiction. "


Vision qu'il a réaffirmé dans une interview en 2007, disant que son roman explorait les effets néfastes de la télévision et des médias de masse sur la lecture de littérature.

Dans Fahrenheit 451, Bradbury décrit une société totalement déshumanisée, qui vit dans l'illusion du bonheur. Pas de lieu précis, ni de temps déterminé pour la société de Fahrenheit 451. Comme en apesanteur. Sans passé, sans histoire, sans identité. Simplement aseptisée. L'amour a sombré, Montag et sa femme par exemple ne se rappellent plus où ils se sont rencontrés, les amies de Mildred voient leurs enfants comme des fardeaux. Les gens se sont désintéressés de la culture. A force de vouloir trop consommer, petit à petit des résumés sont apparus pour des œuvres, puis des résumés de résumés pour finalement réduire une œuvre à son plus simple appareil. Ils préfèrent faire du sport ou regarder la télévision, ils se contentent de l'opinion officielle et ne réfléchissent plus, ne communiquent plus entre eux. Dans Fahrenheit 451, tout se ressemble et se répète à l’infini, les hommes et les femmes qui sortent de leurs pavillons à l’identique ressemblent à des robots, sortis du même moule. Pour Bradbury, tenter d'inverser le processus en lançant une révolution n'est pas un projet viable, le régime étant trop puissant, il ne perd cependant pas espoir, il faut attendre des temps meilleurs, la résistance,pacifique, se fait par le biais des hommes livres qui en mémorisant les livres finissent par faire corps avec eux.

L'ambiance de Fahrenheit 45, sans atteindre leur vertigineuse ampleur, est assez proche de celle de 1984 ou encore du Procès. Si le roman de Bradbury est un roman d'anticipation, il ne s'avère (malheureusement) pas si éloigné de la réalité d'aujourd'hui, se révélant ainsi particulièrement angoissant et prenant. Les développements technologiques qu'il annonce dans son roman (les écrans plats par exemple) sont on ne peut plus tangibles de nos jours (Bradbury, extralucide ?). Véritable hymne à la liberté individuelle et au pouvoir des livres, Fahrenheit 451 est un classique à découvrir absolument.




L'adaptation cinématographique de Fahrenheit 451 de François Truffaut est fidèle au roman, il convient tout de même de signaler que quelques éléments ont été changés :  on évolue plutôt dans une société parallèle et non futuriste, le personnage de Guy Montag est dès le départ présenté comme un rêveur en quête de culture, le personnage de Faber est totalement absent tout comme le Limier. On ne s'ennuie pas et le film est plutôt agréable à regarder. Seul long métrage tourné en langue anglaise pour Truffaut, ce "Fahrenheit 451" parvient à dégager une ambiance à la fois froide et poétique, renforcée par la musique de Bernard Herrmann et par le mélange d'accents des interprètes. Emaillé de quelques séquences marquantes (la vieille dame se consumant parmi ses bouquins, l’incendie chez Montag et le final), Fahrenheit 451 est réussi !



dimanche 15 juillet 2012

HIT AND MISS


Mia est une tueuse à gages avec un très lourd secret : transsexuelle, elle découvre qu'elle a engendré - dans son ancienne vie - un enfant. Elle reçoit un jour une lettre de son ex qui lui annonce qu'elle est en train de mourir d'un cancer et qu'elle a besoin de lui -ou d'elle- pour s'en occuper à sa mort, ainsi que de ses autres enfants. Mia part alors en direction du petit village où ils vivent et y fait des rencontres surprenantes...

 Ambitieuse sur le papier, Hit & Miss tient toutes ses promesses. Contrairement à ce que l'on peut penser en lisant le synopsis, Hit and Miss n'est pas une série d'action. 

Le récit se met en place lentement, subtilement (un peu comme Mad Men ou beaucoup de séries anglaises/irlandaises). La mise en scène bénéficie d'une identité visuelle particulièrement travaillée. Elle démontre une capacité rare à créer une ambiance à part et à capter, en quelques instantanés, la joie comme la détresse de ses protagonistes. La réalisation n'hésite pas à recourir à des plans larges, à l'influence cinématographique. Outre le visuel absolument génial, le scénario est également explosif, mêlant avec brio les genres et les thèmes (famille, transsexualité, cirminalité). Impossible d'y rester insensible ! 

Mia est certes tueuse à gages. Cela a son importance dans son comportement, et on a l'occasion de la voir en action, parfois à plusieurs reprises dans l'épisode, généralement pour conduire des exécutions froides et parfaitement planifiées. Cependant, le fil rouge reste la véritable introspection du personnage central. Mia doit à la fois gérer ses transformations physiques, son job et trouver sa place au sein d'une famille qui a du mal à l'accepter ... Hit And Miss dresse ainsi un portrait à la fois fascinant et troublant de ce personnage fort et original. Bien que centrée sur Mia, la série ne néglige, cela dit, aucun des 4 enfants, exposant comment chacun réagit au décès de leur mère, les tensions familiales qui s'installent peu à peu et tout ce qui s'en suit mais aussi les petits bonheurs du quotidien. On s'attache rapidement à tous ces personnages un peu désabusés, un peu paumés. Hit & Miss ne manque ni d'audace, ni d'idées. Elle trouve le juste équilibre, authentique et spontané. A noter également : une bande son topissime. 

Réussi tant sur la forme que sur le fond, on retient aussi la performance de Chloé Sevigny totalement magistrale. Evidemment le reste du casting ne démérite pas. 

Hit And Miss est une mini série incroyable à découvrir de toute urgence ! Un véritable coup de coeur télévisuel pour ma part :-)

samedi 14 juillet 2012

SLAUGHTERHOUSE - TY SEGALL


Véritable boulimique de musique et spécialiste de rock psyché, Ty Segall est connu pour ses nombreuses productions en tant qu'artiste solo mais également pour ses collaborations dans différents groupes. A peine remis de Hair, un album avec White Fence, Ty Segall poursuit son marathon discographique et sort un nouvel opus intitulé Slaughterhouse, sous le nom du Ty Segall Band, un groupe composé de Mikal Cronin, Charlie Moothart, et Emily Rose Epstein.

Ce nouvel album estampillé Ty Segall confirme dès le premier morceau le "harder and louder" annoncé par l'artiste. Slaughterhouse nous offre 40 minutes de rock garage efficace qui décolle bien les tympans. Segall et ses acolytes proposent un album coup de poing tout en lo-fi, fuzz, distortion, grognements et hurlements. De Death à Oh Mary, la tension reste à son maximum à grand coup de solos énervés et de riffs lourds. Le disque contient tout de même une piste légèrement plus « soft » et un brin psyché, Wave Goodbye, mais ce n’est que pour mieux repartir avec The Bag I’m In (cover de Fred Neil) et Diddy Wah Diddy (cover de Bo Diddley), certainement les deux pistes les plus énervées de l’album. Le disque se conclut avec Fuzz War qui, sans surprise, ne comporte pas de voix mais uniquement des enchevêtrement de fuzz, larsens et autres cris de guitare.


Le son de Segall prend, cela dit, ici, une nouvelle ampleur, pas seulement sur l'échelle des décibels mais aussi du point de vue de la tonalité. Les guitares semblent plus riches et complexes. Par ailleurs, si Slaughterhouse est l'album le plus punk (très Stooges) de Ty Segall à ce jour, cela ne signifie en aucun cas, qu'il n'est que bruit sans substance mélodique. Les harmonies sont présentes dans la plupart des morceaux mais sans nuire à l'approche lo-fi de l'album. 

Slaughterhouse allie efficacité (les morceaux durent rarement plus de 3 minutes) , puissance et sauvagerie, vivement la sortie de Twins (prévue début octobre) ;-) Encore une jolie réussite pour Ty Segall !


SLAUGHTERHOUSE, TY SEGALL (26 juin 2012)

jeudi 12 juillet 2012

MELI MELO


Blue Honey - Pop Levi (Si vous aimez T Rex, foncez ! Son album The return to form black magick party de 2007 est vraiment chouette !) Wannamama - Pop Levi (celle-ci donne une pêche d'enfer;-))
Good Times - The Stone Roses (Bien que ce titre soit issu de leur 2ème album, j'en suis totalement fan, les paroles sont top)
Rehab (Amy Winehouse cover) - The Time and Space (version psyché, Jesus and Mary Chain)
No Hassle Night / I just Want to make love to you - The Dead Weather
Cherry Wine - Nas ft Amy Winehouse (new)
Don't Look Back In Anger - Oasis

Let's Boot and Rally - Bethany Cosentino (Best Coast) & Iggy Pop (leur chouette collaboration à la B.O. de True Blood)
Matchbox (Carl Perkins cover) - Johnny Cash & Bob Dylan
This Wave - St Vincent (Japanese Strange Mercy bonus track)
Brand New Cadillac - Vince Taylor
I Heard It Through The Grapevine (cover) - Amy Winehouse & Paul Weller
Baby - M.I.A (new)
Deer - The Pack a.d. (J'ai découvert ce groupe de rockeuses (elles sont deux) il y a 2 ou 3 jours, très sympa et efficace, je conseille particulièrement leur album We Kill Computers)

La série Bref s'arrête. En savoir +
Les Daft Punk devraient sortir un nouveau single le 21 juillet qui s’intitulerait « Renoma Street ». On sait par ailleurs que le prochain album du duo français est en train de se faire aux côtés du compositeur Paul Williams. Les Daft Punk ont également réussi à enrôler Nile Rodgers, le guitariste du groupe Chic. Rappelons que le duo n'était pas revenu avec de nouvel album depuis 2005 et Human After All.
Le leader du groupe Out Cast, Andre 3000, retenu pour interpréter Jimi Hendrix dans le biopic All is by my side, ne pourra pas interpréter des originaux de l’artiste, selon le magazine Rolling Stone. Les ayants droits d’Hendrix, via leur société Experience Hendrix LLC, s’y sont opposés. Il devra se contenter d’interpréter des reprises d’autres groupes, comme les Beattles. Hendrix avait interprété un soir Sergent Pepper dans un club. Centré sur les dernières années du chanteur à Londres et réalisé par John Ridley, le film est annoncé pour le printemps 2013.
Ceux qui doutaient de la véracité des propos tenus par les Strokes il y a quelques semaines, stipulant qu’ils étaient en plein travail pour leur prochain album, ont cette fois une bonne raison de se réjouir. Le père du guitariste du groupe, Albert Hammond Junior, a confirmé l’avancement du projet. En savoir +
Christopher Owens a pris la décision de quitter Girls ! Il en a fait l'annonce sur twitter ! En savoir +
Les Arctic Monkeys ont déclaré que leur nouvel album serait plus heavy à l'image de Don't Sit Down Cause I Moved Your Chair ou d'R U Mine. En savoir +
 Les 2 nouvelles chansons de Blur sont apparues en ligne. Ecoutez Under The Westway (chouette et émouvante) ainsi que The Purity par ici
 The Second Second Coming, le docu parodie sur le retour des Stone Roses et c'est juste très drôle !
 Rebel attitude sur Arte avec Summer of Rebels (Jim Morrison, James Dean, Elvis, Iggy Pop, Buddy Hollu et bien d'autres) (la bande annonce est juste d'enfer !)
Le père d'Amy Winehouse prévoit la sortie d'un nouvel album posthume (voire même deux) En savoir +
A 12 ans, Jeremiah McDonald a eu l’idée de se filmer en train de parler à lui-même dans le futur. Vidéo
1ères photos de L'Ecume des Jours (Boris Vian) adapté par Michel Gondry (avec Audrey Tautou, Romain Duris, ...)
Les infatiguables Jim Jones Revue ont annoncé la sortie de leur prochain album, The Savage Heart, le 15 octobre prochain chez Punk Rock Blues/PIAS. A noter que celui-ci a été produit par Jim Sclavunos (Grinderman, Nick Cave & The Bad Seeds) et mixé par Jim Abbiss (Arctic Monkeys, Adele).
 Game Of Thrones version Star Wars (Jaime Lannister vs. Eddard Stark Lightsaber Duel)
Le nouvel album de Tame Impala, Lonerism, sortira en octobre. 1er extrait : Apocalypse Dreams
 How Far Will You Go for Fantastic Delites ?
 Tom Waits sur le plateau de Letterman, 9 juillet 2012 Tom Waits sur le plateau de Jimmy Fallon
 Des photos très chouettes des Kills au Cactus Festival
Le nouvel album des People's Temple, More for The Masses, paraîtra en septembre. 1er et très bon extrait : Looter's Game
 For Love & Lemons Fall 12 Lookbook
Un biopic sur Janis Joplin est en cours de préparation. La chanteuse sera interprétée par Nina Arianda. Le film se concentrera sur les 6 derniers mois de sa vie avec tout de même des flashbacks sur sa vie antérieure. Contrairement au biopic sur Jimi Hendrix, le producteur Peter Newman a obtenu les droits sur sa musique. En savoir +
Ty Segall vient d'annoncer que son troisième album de l'année, intitulé Twins, sortira le 9 octobre.
Après Moonrise Kingdom, Wes Anderson prépare déjà son prochain long-métrage et Johnny Depp figurerait au casting. On y trouverait également Jude Law et Angela Lansbury. Ils pourraient rejoindre les habitués d'Anderson à savoir Bill Murray et Owen Wilson mais aussi William Defoe et Jeff Goldblum et enfin Adrien Brody. Si on ne connaît encore ni le titre, ni la date de sortie de ce projet, le cinéaste a assuré pendant la promotion de Moonrise Kingdom que le script était rédigé et qu'il espérait tourner prochainement, en fonction des financements qu'il obtiendrait.

Des sandales ailées : [X]



dimanche 8 juillet 2012

EUROCKEENNES 2012 (samedi 30 juin 2012)


Les Eurockéennes ont eu lieu le week-end dernier et je m'y suis rendue comme chaque année (n'ayant aucune idée de ce qui m'attendait ahah), c'est devenu une sorte de rituel que je ne raterais pour rien au monde (même l'an dernier, alors que j'étais en Angleterre, je me suis débrouillée pour rentrer ^^). 

Malgré une programmation peu attrayante (mis à part quelques noms), j'avais hâte d'y être car les concerts se sont faits très rares pour moi depuis le début de l'année ... Le moins qu'on puisse dire c'est que ça ne s'est pas passé comme je l'avais imaginé ...

Nous sommes donc parties samedi matin en train puis avons attendu la navette environ 2 heures à la gare de Belfort (la galère ne faisait que commencer, rassurez-vous ;-)). Nous sommes finalement arrivées au camping vers 15 heures ... et nous avons eu beaucoup de mal à trouver une place libre ! Nous avons du déménager plusieurs fois alors que nous avions déjà commencé à planter nos tentes Quechua (vous savez celles qui se déplient en 2 secondes mais qui se replient en 40 minutes ^^ j'exagère à peine ^^) car nous "gênions" le passage. Nous avons tourné environ une heure sous un soleil de plomb avant de pouvoir nous installer !

Il était déjà plus de 17 heures lorsque nous sommes arrivées sur le site du festival .... et nous avions donc déjà loupé Sallie Ford and The Sound Outside :( En revanche, nous avons pu voir le set de DJANGO DJANGO sur la scène de la Plage et c'était plutôt chouette !


Nous nous sommes ensuite déplacées vers la Green room pour THEE OH SEES que je voulais absolument voir, et je n'ai pas été déçue ! Ils envoient vraiment du bois :-) et John Dwyer est jute excellent !


Le ciel se faisait de plus en plus menaçant mais nous avons continué les festivités avec Electric Guest, allongées dans l'herbe car, oui, nous commencions déjà à fatiguer ... Nous avons également assisté au début de Kavinski, malheureusement arrêté par la pluie.

Un violent orage a fini par éclater. Heureuses détentrices de k-ways, nous n'avions cependant rien pour nous abriter ... Le temps s'écoulait ... lentement ... L'espoir de voir les Cure et Justice s'amenuisait de minute en minute.

Nous avons assisté au début de Miike Snow puis les orages ont repris. La boue et le froid ont eu raison de nous, nous avons décidé de rentrer nous réchauffer dans nos tentes (dont nous ne sommes d'ailleurs plus sorties jusqu'au petit matin) .... un vrai parcours du combattant.


Le lendemain, lorsque nous nous sommes réveillées, il pleuvait toujours ... le sol était détrempé et la température avait baissé de 10° ... ma tente en avait également pris un coup (je me suis rendue compte bien plus tard que les trous étaient vraisemblablement dus à du feu).

Comme mon amie voulait rentrer, j'ai profité de ses parents qui venaient la chercher, pensant naïvement retourner aux Eurockéennes l'après-midi. Sur le chemin, nous avons croisé de nombreux campeurs couverts de sacs poubelles pour se protéger de la pluie qui tombait sans discontinuer depuis le petit matin et beaucoup d'autres qui pliaient bagages ... une ambiance apocalyptique ^^

Une douche bien chaude et un thé plus tard, j'ai longuement hésiter à retourner sur le site ... finalement je n'ai pas eu le courage d'affronter la pluie et la boue (il a fallu m’y résoudre, je n’ai plus 20 ans ahah) et suis restée chez moi, ce que je regrette évidemment amèrement par la suite au vue des critiques on ne peut plus positives des sets de Jack White, Brian Jonestown Massacre, Lana Del Rey ou Miles Kane ...

A l'année prochaine !

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