dimanche 30 décembre 2012

LONERISM - TAME IMPALA


Les australiens de Tame Impala, ont réussi, en seulement deux années, à s’imposer comme une référence parmi les groupes indie du moment. Après un Innerspeaker encensé, ils continuent sur leur lancée avec Lonerism.

Lonerism, ce sont 12 titres de rock psyché: guitares distordues noyées sous les effets, chant gorgé d'écho mais également claviers vintage. 

Comme son prédécesseur, Lonerism s'apparente à un trip sous LSD, à la fois planant sur des titres tels que Endors toi , Keep On Lying ou Why won't they talk to me? qui auraient très bien pu être écrits dans les années 60 par les Beatles période Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band, tandis que Elephant avec sa ligne de basse hypnotique tient plus du rock stoner. 

Même si je le trouve personnellement un peu moins percutant qu'Innerspeaker, il n'y a rien à jeter sur ce nouveau Tame Impala, confirmant qu'il faudra compter sur Kevin Parker et ses acolytes dans les années à venir ! 




Date de sortie : 5 octobre 2012

NEVADA - CLAIRE VAYE WATKINS


Dans le désert
j’ai vu une créature, nue, bestiale,
qui, accroupie sur le sol,
tenait son cœur entre ses mains
et le dévorait.
Je lui ai dit : « Est-ce bon, mon amie ? »
« C’est amer, amer », répondit-elle ;
« Mais je l’aime
parce que c’est amer
et parce que c’est mon coeur »
Ce poème de Stephen Crane, qui ouvre le recueil de nouvelles de Claire Vaye Watkins, donne le ton. .

Claire Vaye Watkins a en effet grandi dans le désert du Nevada, dans la Vallée de la mort, et semble profondément marquée tant par le climat et l’ambiance particulière de cette région, la plus aride et hostile de l’Amérique du nord, que par les mythes du Grand Ouest américain qui l’ont façonnée. 

Autre particularité de Claire Vaye Watkins qu’il faut mentionner elle est la fille de Paul Vatkins, le « bras droit » de Charles Manson qui a quitté la Famille juste à temps pour ne pas être inculpé dans les meurtres perpétrés par d’autres membres de la secte. 

 Le Nevada, ses mines d’argent, ses casinos, ses mirages, ses maisons closes, ses ranchs fantômes et ses rêves brisés sont brillamment évoqués, entre effroi et nostalgie, à travers les dix textes qui composent ce recueil de nouvelles. L’auteure met en scène des personnages complexes et saisissants marqués par le temps et les épreuves. Une petite mosaïque d'atmosphères et de tranches de vie. Un voyage fascinant au cœur du grand ouest américain, de Las Vegas à Reno en passant par le désert de Black Rock.

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In the desert
I saw a creature, naked, bestial,
Who, squatting upon the ground,
Held his heart in his hands,
And ate of it.
I said: « Is it good, friend? »
« It is bitter – bitter, » he answered;
« But I like it
Because it is bitter,
And because it is my heart. »


Stephen Crane, In The Desert (The Black Riders and Others Lines, 1895)

samedi 29 décembre 2012

PARTY DOWN


Les déboires d'un groupe de six amis trentenaires qui ont toujours rêvé d'accéder au rêve Hollywoodien sans jamais y parvenir et qui doivent faire face à la dure réalité. Afin de gagner leurs vies, ils décident de se lancer dans le business de la restauration en tant que traiteurs. L'occasion de côtoyer le gratin d'Hollywood dans l'espoir de tomber sur une opportunité de carrière.

Imaginée par Rob Thomas, le créateur de Veronica Mars, John Enbom et Dan Etheridge, la série s'inscrit dans une tradition ancienne sur la réalité, pas vraiment cachée, de la machine américaine à fabriquer de la célébrité. 

Henry Pollard (Adam Scott) a connu un éphémère moment de gloire grâce à sa présence dans une publicité pour une marque de bière. Son texte se résumait à une simple question: "Are we having fun, yet ?" et ce qu'il imaginait comme un tremplin s'est révélé être la fosse commune des ambitions. 

Le ton est grinçant, la critique de la société hollywoodienne est mordante et on oscille toujours entre une sorte de résignation jamais admise et un espoir qui semble plus lointain à chaque nouvel évènement organisé. 

Party Down, ce sont 20 épisodes (la série a été annulée au bout de 2 saisons) de drame/comédie, des situations délirantes ou pathétiques, des personnages dépressifs mais attachants, et situés dans un contexte de crise économique mais qui reste fidèle à son image : excès, fêtes en tout genre, ... Le scénario offre de petits espaces de respiration et d'amusement, comme la romance entre Casey et Henry. 



L'humour est parfois un peu trop graveleux et peu fin mais dans l'ensemble Party Down constitue un chouette cocktail doux amer. A noter que le casting est vraiment cool, Lizzy Caplan et Adam Scott sont géniaux, et quel plaisir de retrouver pratiquement tous les acteurs de Veronica Mars (Kristen Bell apparaît même en guest dans quelques épisodes).  

vendredi 28 décembre 2012

THE SILENCE OF THE LAMBS - JONATHAN DEMME


Un psychopathe connu sous le nom de Buffalo Bill sème la terreur dans le Middle West en kidnappant et en assassinant de jeunes femmes. Clarice Starling, une jeune agent du FBI, est chargée d'interroger l'ex-psychiatre Hannibal Lecter. Psychopathe redoutablement intelligent et porté sur le cannibalisme, Lecter est capable de lui fournir des informations concernant Buffalo Bill ainsi que son portrait psychologique. Mais il n'accepte de l'aider qu'en échange d'informations sur la vie privée de la jeune femme. Entre eux s'établit un lien de fascination et de répulsion.

Je suis tombée sur la chaîne Ciné Polar avant hier soir et après avoir regardé "Christine" de John Carpenter, j'ai enchaîné sur Le Silence des Agneaux. Je l'avais déjà vu il y a très longtemps mais j'avais très envie de revoir ce thriller culte des années 90. The Silence of The Lambs a bien sûr quelque peu vieilli mais reste toujours aussi prenant, efficace et flippant. Une ambiance d'une extrême noirceur, un scénario intelligent, du suspense, du rythme, une intrigue redoutable, des acteurs excellents (Anthony Hopkins et Jodie Foster), que dire de plus pour vous faire succomber (si ce n'est déjà fait) ?

CHRISTINE - JOHN CARPENTER



La première fois qu'Arnie vit Christine, il tomba en extase devant cette beauté aux formes éblouissantes  C’était dit, ils allaient lier leurs destins pour le meilleur et pour le pire. Mais Christine, la belle Plymouth, modèle 58, n'aime pas trop les rivales. Gare a celles qui voudront approcher Arnie !

Vous vous rappelez sûrement de la série de livres Goosebumps de R.L. Stine, et bien c'est exactement ce à quoi m'a fait penser Christine. En adaptant le roman de Stephen King, Carpenter signe avec "Christine" un film pas désagréable mais un peu bâtard, empruntant au teen movie (ma grande passion), au fantastique et à l'horreur, flirtant parfois avec le grotesque, aussi bien involontairement (ah, les années 80, leurs codes vestimentaires, leurs coiffures...) qu'avec un plaisir certain (écraser des bagnoles à la tracto-pelle semble être un loisir amusant). 

L'absence d'explications quant à l'origine maléfique de la voiture entoure le film d'un halo de mystère plutôt efficace. La relation entre Arnie et Christine est en outre très bien construite. L'amour qu'il ressent pour sa voiture et non pour Leigh rend le personnage troublant. Les vieux airs de rock'n roll qui jouent dans le film sont tous bien choisis selon les circonstances. La voiture exprime ses sentiments à travers ces vieilles chansons : lorsque Arnie meurt, «...we belong together...», au moment où Christine est à l'agonie, «...rock'n roll is here to stay...», ou bien lorsqu'elle se sent agressé «...keep-a-knocking...». 

Cela dit, on a du mal à voir "Christine" autrement que comme une série B sympathique, la faute à une histoire finalement assez prévisible et à des personnages trop caricaturaux. Mais on ne peut quand même pas totalement rester indifférent à un film dont la dernière réplique est : "God I hate rock'n'roll" ...

jeudi 27 décembre 2012

THE HELP - TATE TAYLOR


Dans la petite ville de Jackson, Mississippi, durant les années 60, trois femmes que tout devait opposer vont nouer une incroyable amitié. Elles sont liées par un projet secret qui les met toutes en danger, l’écriture d’un livre qui remet en cause les conventions sociales les plus sensibles de leur époque. De cette alliance improbable va naître une solidarité extraordinaire. À travers leur engagement, chacune va trouver le courage de bouleverser l’ordre établi, et d’affronter tous les habitants de la ville qui refusent le vent du changement...

Ce film aura pour moi été une déception. Le propos est certes fort et engagé mais emballé dans un papier beaucoup trop rose bonbon. Trop de bons sentiments tue les bons sentiments ... 

Le film nous ensevelit de clichés et de compassion à l'égard de cette étudiante blanche, défenseure de l'égalité pour tous au début des années 60 aux USA, période dominée par le racisme et la ségrégation. 

Le scénario passe à côté de la réalité en privilégiant la parole des mères de famille racistes et hautaines, au détriment des ressentiments des bonnes. 

Et qu'est-ce que c'est long !  Il manque un rythme à ce film qui s'étire indéfiniment sur presque 2 h 30. Heureusement que les actrices et quelques rares moments drôle sauvent la mise sinon j'aurai piqué du nez ! Sur un sujet similaire, j'ai déjà vu bien mieux ... quel dommage ! 

J'ai malgré tout bien envie de lire le livre duquel le film est tiré !

mercredi 26 décembre 2012

DRIVE - NICOLAS WINDING REFN



A Los Angeles, un cascadeur travaille de jour pour les studios de cinéma. La nuit, sous la direction de son ami et manager Shannon, il accepte de faire le chauffeur pour des braqueurs. Sa vie bascule quand il croise le chemin de la ravissante Irene, qui élève seule son fils en l'absence de son mari, Standard, qui purge une peine de prison. Quand Standard est libéré et qu'il doit effectuer un casse pour régler une dette contractée en prison, le chauffeur accepte de l'aider. L'opération est en fait un piège et le chauffeur doit tuer les criminels qui menacent sa vie et celle d'Irene...


Comme on dit, mieux vaut tard que jamais ! Et pourquoi? Et bien, pour voir Drive pardis, LE film de l'année 2011 ! Mes attentes étaient assez élevées mais ont dans l'ensemble été pleinement satisfaites ! 

Mis à part quelques longueurs (surtout au début), Drive tient en haleine tout du long. Il est fascinant de voir ce cascadeur méchano le jour et chauffeur pour criminels la nuit sombrer peu à peu dans la violente spirale de la mafia. Les amateurs de courses poursuites passeront leur chemin car il y en a très peu, d'ailleurs ce n'est pas le propos du film ! Jusqu'où iriez-vous par amour ? 

Le scénario (basé sur le roman Drive de James Sallis) est bien ficelé avec juste ce qu'il faut de mystère, de suspense et de mélancolie. La réal est chouette, Nicolas Winding Refn filme la ville de nuit comme personne. 

Les acteurs sont impeccables (quelles surprises de retrouver Ron Perlman de Sons of Anarchy, Bryan Cranston de Malcolm et Christina Hendricks de Mad Men, dans des petits rôles certes mais tout de même !), Ryan Gosling en "driver" taciturne est parfait tout comme Carey Mulligan. 

Pour conclure, je dirais Petit un que je veux la veste scorpion du "driver" (so 80's) 


et Petit 2 que je dois absolument me procurer la bande originale du film ! 


Drive est un thriller néo noir qui ne laisse pas indifférent, hypnotique et fascinant ! A voir sans hésiter ! 


dimanche 23 décembre 2012

THE DOORS OF PERCEPTION - ALDOUS HUXLEY


Durant le semestre qui vient de s'écouler, j'ai eu des recherches à effectuer sur Aldous Huxley, auteur anglais assez méconnu pourtant à l'origine du fameux Brave New World (à rapprocher d'Alphaville de Godard, de Farenheit 451 de Ray Bradbury ou de 1984 d'Orwell). 

Son aura underground n'est cependant plus à faire et cela grâce à son livre intitulé The Doors of Perception, qui a inspiré bon nombre de groupes de rock (je pense évidemment et notamment aux Doors, je voulais d'ailleurs le lire depuis longtemps mais je ne me sentais pas capable de le lire en anglais, ce qui est désormais chose faite!). 

Le titre est tiré de Marriage and Hell de William Blake (autre grande inspiration de Jim Morrison) qu'il cite au début du livre : “ If the doors of perception were cleaned, everything would appear to man as it is, infinite. “ 
La vue, la vision prennent une grande place dans l'oeuvre d'Aldous Huxley (il a même écrit un livre appelé The Art of Seeing dans lequel il détaille son expérience de la méthode controversée Bates, convaincu que cette dernière lui permettrait d'améliorer sa vue). 

Pourquoi ? Tout simplement parce qu'à l'âge de 16 ans, une keratitis punktata le laissa pratiquement aveugle et que toute sa vie durant il alternera entre phases de pleine vision et phases tout à fait floues. 

Dans The Doors of Perception, Aldous Huxley fait part de ses expériences avec la drogue et plus particulièrement du peyotl, il les relate de manière scientifique, philosophique et très détaillée, c'est d'ailleurs un des premiers ouvrages de ce genre. 

Aldous Huxley, comme je le disais, était fasciné par le "visuel". La première fois qu'il testa la mescaline fut une déception. Qu'espérait-il ? Des rêves, des visions colorées, des paysages extraordinaires, similaires à ceux que Blake avait décrit et peint. 
La substance agit malgré tout sur lui mais de manière très différente, plus inattendue, discrète, subtile mais pas moins intense.
Aldous Huxley explore l'idée selon laquelle les drogues hallucinogènes enlèvent certains des filtres que nous pouvons avoir, nous permettant ainsi de percevoir des choses que nous ne pourrions pas en temps normal. Il pose des questions sur la réalité du réel, sous-entendant que notre réalité n'est pas automatiquement la réalité de chacun. La perception des choses est subjective et même une perception objective doit être mis en perspective par rapport à ce qui nous entoure. En ingérant de la mescaline ou en explorant d'autres moyens d'altérer notre "conscience", nous pouvons découvrir d'autres manières de voir le monde, étendre notre perception limitée. 

Dans The Doors of Perception, Aldous Huxley aborde également des concepts tels l'Istigkeit (le fait de regarder un objet puis de devenir cet objet), les couleurs (un luxe biologique), l'Homme et la liberté (il décrit les problèmes qui existaient dans les années 50 mais qui sont toujours d'actualité, l'alcool et le tabac par exemple, ont été acceptés par la majorité de la société, nous avons besoin d'une meilleure alternative), la conscience et l'inconscience et bien d'autres encore. The Doors of Perception est donc malgré sa brièveté un livre extrêmement riche et fascinant.

Contrairement aux apparences, The Doors of Perception n'est pas ultra compliqué, les idées sont expliquées de manière claire, directe et imagée, le style est agréable. Bref, je vous le conseille vivement !

samedi 22 décembre 2012

Todd Anderson: [standing on his desk] Oh captain, my captain.


Mr Power - Pleasure Seekers
Please Send Me Someone To Love - Fiona Apple
Move It - Cliff Richard
Can The Can - Suzy Quatro
Can't stand me now (doo woop cover of The Libertines) - Chicros
Oh My ! - Haley Reinhart
Columbus, Black Magic, Young Blood - Blindfolds (un super petit groupe de Glasgow !)
Santa Claus - The Sonics
Last Goodbye (live) - Jeff Buckley
Candelight - Laura Marling
Le son du bruit - Benjamin Biolay (new)
Clear Spot - Captain Beefheart
 Girls Season 2 - Trailer !
Le 1er single annonçant la sortie du nouvel album de Nick Cave and The Bad Seeds (Push The Sky Away) est en écoute ici
 Johnny Depp, Tom Waits, Iggy Pop, Patti Smith, Nick Cave, ... sur la compil Son of Rogue's gallery : Pirate Ballads, Sea Songs and Chanteys. En savoir +
Deux films portant sur la vie de Michael Hutchence, le chanteur d’INXS décédé le 22 novembre 1997 à l’âge de 37 ans, sont actuellement en phase d’écriture. Le premier, dont peu d’informations ont été communiquées à ce jour, aura pour titre Michael et sera réalisé par Richard Lowenstein, qui avait également signé un grand nombre des clips du groupe. Le second, basé sur la biographie Just a Man - The Real Michael Hutchence écrite par la mère et la sœur du chanteur disparu, s’intitulera Two Worlds Colliding, paroles extraites de la chanson Never Tear Us Apart d’INXS. L’écriture de son scénario a été confiée à Bobby Galinsky, qui a récemment déclaré à ABC Sydney qu’il s’agit « d’une tâche colossale. Ce dernier a ajouté vouloir adopter « le point de vue de (sa) famille en considérant Michael comme un fils, un frère, un ami. Ce n'est pas une histoire de sexe, drogue et rock n' roll façon tabloïd. »
 Blur aux Eurockénnes 2013 !!!
 ☆ Best TV moments of 2012 (Rolling Stone) (inclus l'acid trip de Roger Sterling, la demande en mariage de Ben Wyatt à Leslie Knope, etc)
 Les photographes n’ont pas attendu l’arrivée du logiciel Photoshop pour truquer leurs clichés et déformer radicalement la réalité. Au XIXe siècle, déjà, la retouche photo était utilisée de manière surprenante par les pionniers du genre. En savoir plus
  Game Of Thrones Season 3 Featurette La saison 3 sera en outre plus longue ! En savoir +
 Actuellement occupés à écrire et enregistrer leur nouvel album studio aux Etats-Unis, les Arctic Monkeys seront bien de retour sur scène en 2013. Le quatuor de Sheffield a en effet officialisé sa présence en Pologne pour la prochaine édition de l'Open'er Festival organisé du 3 au 6 juillet 2013.
 Le nouvel album des Yeah Yeah Yeahs sortira au printemps 2013En savoir +
  Patti Smith prépare une suite à son (génial) Just KidsEn savoir +

 ☆ Arte propose un cycle Tim Burton et diffusera 7 films du réalisateur dès le 26 décembre prochain. En savoir +


Ce film basé sur une nouvelle de Joyce Carol Oates (love) a l'air super cool! vraiment trop hâte de le voir !

Les cours de sport au lycée

dimanche 9 décembre 2012

THE DANDY WARHOLS - NOUMATROUFF - 30 NOVEMBRE 2012



Déjà près de 18 ans de carrière. Un album tout juste sorti (This Machine). Et une tournée qui passait par ma ville (dingue !).

Bien que j'ai toujours plutôt été une fervente supportrice du BJM (Brian Jonestown Massacre) (Ah l'influence du cultissime Dig ! ^^), j'ai été bluffée par la performance des Dandy Warhols d'il y a une dizaine de jours ! Ce n'était pas la première fois que je les voyais (il y a 8 ans, en première partie de David Bowie) mais le fait que le concert ait lieu dans une petite salle change toujours un peu la donne ! 

Vers 22h45, entrée en scène des musiciens ... on ne les distinguait quasiment pas tellement c'était sombre et que toutes les lumières (2 rangées de 8 spots au dessus de la scène et c'est tout) diffusaient un halo bleu. Le toujours beau gosse et très poseur Courtney Taylor-Taylor a brillamment assuré les parties vocales tandis que la polyvalente Zia McCabe a enflammé la scène. 

Ils ont entamé leur set par Be-In, les morceaux se sont enchaînés avec maestria sur un tempo on ne peut plus planant, la soirée semblant défiler à toute vitesse. Au menu, des tubes qui tuent (We Used to Be Friends, Not If You Were the Last Junkie on Earth, I Love You, Get Off, Bohemian Like You... ) tous extrêmement bien envoyés, c'était réellement impressionnant ! J'étais sur un petit nuage durant toute la soirée !

Un concert excellent de bout en bout, un groupe en très grande forme et un public de tous âges. J'aurais juste aimé entendre quelques morceaux de plus ^^ Honnêtement l'un des meilleurs concerts auquel j'ai pu assisté cette année :-) 


Be-In / We Used to Be Friends / Shakin' / Enjoy Yourself  / I Love You / You Were the Last High / The Autumn Carnival / Godless / Holding Me Up / Well They're Gone / Bohemian Like You / Get Off / Sad Vacation / Horse Pills / Boys Better / Good Morning

samedi 8 décembre 2012

VENGEANCE - BENJAMIN BIOLAY


Après le succès de son album « La Superbe », sorti en 2009 et désormais disque de platine (plus de 100 000 exemplaires vendus), Benjamin Biolay revient avec « Vengeance », un disque exigeant et éclectique. 

Vengeance… Avec un titre pareil, on pourrait s’attendre à un disque noir, gorgé de rancoeur et de fiel. Non, Biolay nous revient comme toujours : "torturé", mais apaisé et serein. Benjamin Biolay a conçu ce disque de façon "morcelée", entre deux tournages de films et ses activités de producteur (l’album posthume d’Henri Salvador, notamment). 

On retrouve son talent de mélodiste, sa voix sensuelle (et enfin assumée), cette écriture poétique, son goût pour l’éclectisme musical (pop, rock, new wave, chanson…), cette fois enrichi de cuivres soul mais aussi de partenaires de luxe tels que Vanessa Paradis, Oxmo Puccino, Julia Stone ou Carl Barat. 

Bref, Vengeance est une jolie réussite.

samedi 1 décembre 2012

POPULAIRE - REGIS ROINSARD



Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Qu’importent les sacrifices qu’elle devra faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraîneur et décrète qu’il fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde ! Et l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court…

Populaire est un feel good movie tout simplement irrésistible ! Le parfait mix entre le film de sport (le scénario emprunte la trame et les thèmes inhérents aux films de sport et contrairement aux apparences les championnats de dactylo, ça décoiffe !) et le pur conte de fées (quelques moments cheesy inévitables). Honnêtement, ça faisait longtemps que je n'avais pas passé un aussi chouette moment :-)  

Le look rétro de la fin des années 50 (à la Mad Men) est particulièrement soigné. Le travail sur la forme (décors, montage, couleurs, travail sonore, musique, générique de début…) est d’ailleurs remarquable. 

Populaire est un film, agréable, fin, enlevé et plein d'humour. J'ai littéralement adoré ! Le temps passe à une vitesse folle. Aucune longueur. Déborah Francis et Romain Duris sont évidemment parfaits ! A ne rater sous aucun prétexte !  


POPULAIRE, REGIS ROINSARD (28 novembre 2012)

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