samedi 20 avril 2013

LA MAISON DU DIABLE - ROBERT WISE


Hill House, une vieille demeure de Nouvelle- Angleterre, est depuis sa construction symbole de malheur et de mort. Le docteur John Markway, anthropologue et spécialiste des phénomènes paranormaux, la choisit justement pour ses recherches psychiques. Il y convoque un petit groupe de sujets sensibles aux «esprits» : Luke Sannerson, le jeune héritier de la maison ; Eleanor, une jeune femme aux nerfs fragiles ; et Theodora, une maîtresse femme, voyante de son état. Dès la première nuit, d'étranges phénomènes se produisent.

Evidemment, il ne faut pas s'attendre à des scènes pleines d'horreur ou d'hémoglobine (c'est ce qui fait le charme des films de cette époque). 


Datant de 1963, ce film est surtout intéressant pour son ambiance inquiétante renforcée par une mise en scène qui profite un maximum de l'environnement (décors, lumières, ...) des effets horrifiques dus à la réalisation, du noir et blanc et un travail remarquable sur le son. 


Le scénario est bien ficelé avec notamment une Eleanor qui perd petit à petit son aura candide. Elle semble en effet peu à peu happée par la maison. Toutes les manifestations surnaturelles semblent lui être adressées. C'est autour d'elle que tout semble se jouer. Au bord de la folie, elle crée le trouble. Le dédale qu'est Hill House n'illustrerait-il pas les méandres de son esprit ?


Parfaitement interprété (on y retrouve donc la jeune Julie Harris (A l'est d'Eden) dans le rôle d'Eleanor), ce huis-clos labyrinthique offre une introspection psychologique fascinante et une réflexion intéressante sur le Mal. 

J'adore ces vieux films d'épouvante en noir et blanc. Outre les "effets spéciaux" DIY, les répliques ou réactions de certains personnages (souvent involontairement) drôles, je les trouve particulièrement fascinant car ils laissent jusqu'à la fin (et même souvent au delà) planer le doute et le mystère. The Haunting en est l'exemple parfait. Il pose en effet une multitude de questions qui restent même à la fin sans véritables réponses (Eleanor est-elle folle? La maison a-t-elle vraiment un pouvoir maléfique?), permettant ainsi au spectateur de se faire sa propre interprétation de l'histoire.

THE HAUNTING, Robert Wise (1963)

Les costumes ont été confectionnés par Mary Quant (la mini jupe, c'est elle ;-) !
Robert Wise est entre autres le réalisateur de West Side Story et La Mélodie du Bonheur !
Il existe un remake de ce film datant de 1999 mais qui est apparemment nullissime ...

jeudi 11 avril 2013

PSYCHO TROPICAL BERLIN - LA FEMME


Découvert avec quelques (brillants) EPs parus entre 2010 et 2013 (Le podium, La femme...), j'attendais avec énormément d'impatience le premier album de La Femme. Et bonne nouvelle Psycho Tropical Berlin est enfin dans les bacs !

Hautement addictif, Psycho Tropical Berlin mélange avec brio pop, surf rock, post punk, electro et noirceur new wave 80's. Chaque titre plonge l'auditeur dans un univers fantasmagorique, mystérieux, inquiétant et joyeusement psychotique. 

Doté d'une construction rythmique hypnotique, de mélodies répétitives et pénétrantes, de solos de synthés tortueux, d'expérimentations un peu barrées et d'une écriture extrêmement soignée (les textes un brin absurdes - en français !! qui plus-est - claquent), cet album donne irrésistiblement envie de danser dans des conditions extrêmes. 

Psycho Tropical Berlin est une réussite, que dis-je un vrai petit bijou musical (2 déceptions: Sur La Planche 2013, loin d'avoir la saveur de l'original et l'absence de Télégraphe, dont les bandes ont été perdues), youpiiiiii !


PSYCHO TROPICAL BERLIN, LA FEMME (8 avril)

mardi 2 avril 2013

" TOO YOUNG TO HOLD ON AND TOO OLD TO JUST BREAK FREE AND RUN "



* Jamie Livingston, photographe, réalisateur et artiste de cirque à New York, a pris une photo par jour (et c'est émouvant) avec son polaroid pendant 18 ans, jusqu'à sa mort, retraçant ainsi une partie de sa vie sur feuille synthétique. En savoir +
* Le nouvel album de Laura Marling, Once I Was An Eagle, sortira le 27 mai !! Yeaaaah !  1er extrait :


* Le film Véronica Mars, c'est pour bientôt ! Génial, non ? Trop hâte !
* 50 Shades of Kate (Kate Moss a lu un extrait de 50 Shades of Grey à la radio pour Comic Relief, elle est vraiment trop chou !)
* Voodoo Soul, le premier extrait du nouvel album de Driving Dead Girl
* Le poster du film CBGB ! (oui oui ce fameux club qui a vu passer Patti Smith, Talking Heads, The Ramones, Blondie, ...)
* The Violent Femmes dans Sabrina, L'Apprentie Sorcière (mais franchement how cool is that :-))
* Le nouvel album de Miles Kane, Don't Forget Who You Are, sortira le 3 juin ! 


lundi 1 avril 2013

COMEDOWN MACHINE - THE STROKES


Malgré de nombreuses tensions au sein des membres du groupe, les Strokes poursuivent leur bonhomme de chemin en présentant leur cinquième disque, Comedown Machine.

Une chose est certaine, ce nouvel album va faire débat. Largement supérieur à son prédécesseur Angles, cet opus se veut un exercice de différents styles. On est plus proche d'un Phrazes for the Young que d'un This Is It. C’est désormais clair pour ceux qui en doutaient encore, The Strokes tient encore debout grâce au bon vouloir de Julian Casablancas. 

Comedown Machine affiche un son moins abrasif qui prend ses distances avec le rock d'antan. A défaut d'être toujours de bon gout (One Way Trigger), le groupe a le mérite de prendre des risques. 

Les morceaux les plus marquants sont cela dit ceux dans lesquels on retrouve un peu l'esprit d'origine du groupe (50/50, Partners in Crime, Welcome to Japan, Tap Out). Le plus fou dans l’histoire, c’est que l’on peut même pas se montrer déçu au final. Parce que l’album s’écoute avec plaisir et a un petit goût de « reviens-y ».

COMEDOWN MACHINE, THE STROKES (25 mars 2013)

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