mardi 11 juin 2013

CAP SUR BRIGHTON !!



Je m'envole demain matin très tôt (très très tôt) pour Brighton (petit passage express par Londres d'abord). Je me suis fixée deux semaines pour trouver un job d'été là-bas, souhaitez-moi bonne chance ! See you soon ! 

Pourquoi ai-je choisi Brighton ?

En grande partie, à cause de ce remake : 


lundi 10 juin 2013

DON'T FORGET WHO YOU ARE - MILES KANE


Miles Kane en a parcouru du chemin depuis The Little Flames, son premier groupe ! Deux ans après un très chouette premier album, Miles Kane s'offre un retour en grandes pompes avec l'excellent Don't Forget Who You Are.

DFWYA est un album positif, joyeux, le genre de disque que l'on écoute le vendredi soir pour se mettre en forme. 

Miles Kane sait distiller avec précision un rock certes référencé (T. Rex: "Taking Over", Who: "Bombshells", Kinks, Oasis: "Fire In My Heart", The Strokes: "Darkness In Our Hearts"...) mais tellement anglais qu'il en est attachant. 

Des refrains efficaces et survitaminés et des rythmiques coup-de-poing, une très belle voix. Parmi les morceaux les plus incisifs, on compte "Better Than That", "Give Up" ou encore "You're gonna Get it", petits bijoux au punch assumé. 

S'il ne renouvelle pas le genre, l'ensemble est extrêmement bien fait, diablement accrocheur, léché et élégant. Miles Kane livre ici son album le plus honnête tant dans les textes que dans la musique. Bien joué, Miles !


DON'T FORGET WHO YOU ARE, MILES KANE (3 juin 2013)




dimanche 9 juin 2013

AU LIEU-DIT NOIR-ETANG - THOMAS H. COOK


Nous voici à Chatham, coquette petite ville côtière de Nouvelle-Angleterre battue par le vent et la pluie en hiver. Henry Griswald n'a jamais oublié l'hiver 1926. Lorsqu'il était un adolescent méprisant son père, directeur de la Chatham School, un établissement pour garçons. Cette année-là, Mlle Channing était descendue du car, jeune et pleine d'espoir. La demoiselle aux yeux en amande avait beaucoup voyagé avec son défunt père -un écrivain-voyageur affirmant que "la vie ne vaut d'être vécue qu'au bord de la folie"- et rentrait d'Afrique pour enseigner les arts plastiques. Mlle Channing allait loger au Milford Cottage et rapidement marquer les esprits des mâles locaux. Ceux d'Henry et de son géniteur. Celui de M. Reed, professeur de lettres qui habitait de l'autre côté de l'étang avec son épouse et leur fille. Que s'est-il ensuite vraiment passé au lieu-dit Noir-Etang où la mort est venue s'inviter? 

Couronné d'un Edgar Poe Award (équivalent américain de notre Grand prix de littérature policière) en 1996,  Au Lieu-Dit Noir-Etang est un roman noir captivant ! 

Bien des années après le drame Henry, dont le témoignage au procés aura été capital, se souvient. Mais les faits sont difficiles à établir et son regard peut déformer la réalité, la biaiser. 

L'auteur prend un malin plaisir à distiller les éléments au compte-goutte. Les différentes pièces du puzzle se mettent en place, petit à petit. Le dénouement semble sans cesse nous échapper, nous fuir... Le suspense est permanent (je n'ai pas vu passer les 350 pages que j'ai dévorées en 2 jours). 

C’est par le biais de retours en arrière fluctuants au gré des embrayeurs de souvenirs mais aussi de prolepses que les bribes de l’enchaînement des événements nous sont présentées, bribes qui s’enchaînent vite comme une mécanique implacable, ne pouvant conduire qu’au pire.

J'ai été totalement happée cette oeuvre romantique, au sens tragique et noble du terme, dès le début. Thomas H. Cook est un conteur hors-pair, qui sait faire vivre ses personnages avec talent. D'Henry à Mlle Channing, en passant par Sarah – la jeune bonne des Griswald – et M. Reed – le professeur de littérature dont s'éprend Mlle Channing –, aucun personnage ne laisse indifférent. 

L'ambiance feutrée et oppressante très Brontë retranscrite avec brio m'a tout particulièrement plu, on s'y croirait : les paysages désolés, l’hiver qui trace le squelette des paysages et découvre les peurs de chacun, la passion s'emballe au rythme des éléments – vent, tempête, océan –. Les moeurs des années vingt, un paysage tourmenté pour toile de fond, une histoire d'amour passionnelle, la relation complexe d'un père autoritaire et d'un fils épris de liberté, du suspense, une réflexion sur la culpabilité, que puis-je écrire de plus pur vous convaincre ? ^^ 

AU LIEU-DIT NOIR-ETANG - THOMAS H. COOK

samedi 8 juin 2013

ONCE I WAS AN EAGLE - LAURA MARLING


A seulement 23 ans, Laura Marling fait preuve d'une maturité musicale surprenante. Après 3 excellents albums, la jeune anglaise revient (enfin : Laura Marling faisant partie de mes artistes préférés, j'attendais ce nouvel album avec  beaucoup d'impatience) avec le fabuleux "Once I Was An Eagle".

Once I Was An Eagle est un album très abouti, élégant et d'une beauté magistrale. Sa voix, tout en étant intense, assurée et profontde est empreinte d’une sensibilité remarquable. 

L'instrumentation plutôt minimaliste de l'album (guitare, voix, percussions) est parfois enrichie d'orgue et de violoncelle. ça et là des notes de jazz ou même de rock. 

Les textes, personnels, méritent qu'on s'y attarde. 

Once I Was An Eagle confirme que Laura Marling est une artiste prodigieuse en constante progression. I love you, Laura !


ONCE I WAS AN EAGLE, LAURA MARLING (27 mai 2013)

vendredi 7 juin 2013

I THINK THE DRUMS ARE GOOD - DRIVING DEAD GIRL


 Driving Dead Girl. 10 ans d’existence et oui déjà et beaucoup de péripéties ont jalonnées le parcours de cet excellent groupe de rock garage (que j'ai découvert avec leur génial 2ème album Don't Give A Damn About Bad Reputation en 2010). Les voilà de retour avec un 3ème opus intitulé "I Think The Drums Are Good".

Enfilez votre perfecto, décapsulez votre bière, c'est parti pour 32 minutes totalement survoltées ! Riffs sales et saturés, une grosse batterie qui cogne fort, sur fond d’énergie spontanée et communicative. La musique de Driving Dead Girl est efficace, brute, puissante, nerveuse et entêtante. 

Le groupe ne fait pas dans la demi mesure et dévaste tout sur son passage ! Incontournable (surtout si vous êtes fans du Jon Spencer Blues Explosion, des Lords of Altamont ou des BRMC) :-) 


I THINK THE DRUMS ARE GOOD, DRIVING DEAD GIRL (29 avril 2013)

mercredi 5 juin 2013

A YEAR IN THE MERDE - STEPHEN CLARKE


Il débarque en France pour une implantation de salons de thé dans Paris. Agé de 27 ans, son français est très médiocre et ses relations avec ses collègues tendues. Mais créateur de la fameuse enseigne anglaise « Voulez-vous Café avec moi », Paul fera tout pour mener à bien sa mission, laquelle sera entachée de nombreux obstacles.

Paris, sous la plume d'un Anglais, c'est plutôt "struggle for life"... Best-seller au Royaume-Uni, entre reportage, étude de mœurs et fiction, A Year In The Merde alterne anecdotes croustillantes et charges grossières (mieux vaut ne pas être trop susceptible ^^), observations fines et énormes ficelles (certains passages font un peu chick lit pour hommes ^^). 

La critique est impitoyable. Comment ne pas se reconnaître dans ce Français qui essaye péniblement d'aligner trois mots, martyrisant sans vergogne la langue de Shakespeare ? L'auteur n'a pas son pareil pour retranscrire accent pitoyable, syntaxe surréaliste et gallicismes hilarants.  

Le récit est cependant inégal et le rythme s'essouffle parfois ... Or les clichés ne sont jamais très loin lorsqu'on traite d'un tel sujet et il faut beaucoup de finesse pour éviter de tomber dans le piège. L'auteur n'y parvient pas toujours, cédant parfois à la facilité. 

Mais dans l'ensemble, j'ai passé un très bon moment, j'ai bien aimé suivre les multiples tracas de Paul West. Le style est vif et léger et le tout est divertissant, drôle et facile à lire (même en VO!). 

Comment from one of his co-workers: "You rilly yong," said the skinny bloke.  Not accusingly, but annoyingly."Not really, I'm 27. If I was a rock star I'd be dead."

The unions were furious that the gvt had been rumoured to be thinking about considering the possibility of maybe  looking into the purely theoretical concept that it might one day [...] (en parlant des grèves évidemment)

A YEAR IN THE MERDE, STEPHEN CLARKE (GOD SAVE LA FRANCE en version française)

dimanche 2 juin 2013

POST GRAD - VICKY JENSON


Ryden Malby avait une idée très précise de la façon dont les choses allaient se passer une fois qu’elle aurait son diplôme en poche : elle se ferait engager chez l’un des plus grands éditeurs et se trouverait un bel appartement en ville. C’est avec cet état d’esprit qu’elle débarque à Los Angeles, sauf que les choses ne se déroulent pas exactement comme prévu… Le job de ses rêves lui passe sous le nez et elle s’aperçoit que personne n’a rien à faire d’elle ni de son beau diplôme. Du coup, elle n’a pas de quoi louer son grand appart ni même une chambre miteuse, et la voilà obligée de retourner chez ses parents…Entre son père, Walter, qui passe son temps à inventer n’importe quoi ; sa mère, Carmella, trop heureuse que sa petite soit rentrée au nid ; sa grand-mère Maureen, obsédée par l’organisation de ses propres obsèques, et son frère Hunter, qui ne communique qu’en faisant parler une chaussette dont il se sert comme marionnette, Ryden va avoir un peu de mal à trouver sa place et choisir sa vie. Pourtant, avec eux, elle va découvrir que même si la vie ne se déroule jamais comme on l’espère, elle offre aussi de fabuleux moments de bonheur à ceux qui savent les saisir…

Ce film est un désastre, une comédie pour ados complètement ratée ... Le pitch était pourtant prometteur, montrant pour une fois ce qui se passe après les traditionnels premiers amours de lycée. 

Le scénario se révèle totalement prévisible de bout en bout, naïf, sans vie et au combien ennuyeux. De galères en galères, de conflits sentimentaux aux problèmes familiaux, le film brasse du vent, traite de multiple sujets mais au final, il ne mène à rien. 

Seul le joli minois et l'enthousiasme d'Alexis Bledel sauve un peu le film. A éviter ! 


POST GRAD, VICKY JENSON (2009)

samedi 1 juin 2013

The advantage of a bad memory is that one enjoys several times the same good thing for the first time. #Nietzsche


Un Jour Comme un Autre - Anna Karina
Reach Out Of The Darkness - Friend and Lover
Driving Me Backwards - Brian Eno
I Always Knew - The Vaccines
Hometown Girls - The Strypes  (new)
Blackout - Kymberley Kennedy



* 50 lieux abandonnés et villes fantômes incroyables
* Young and Beautiful - Official video - Lana Del Rey
* Hate The Taste Live at Top Musique - BRMC
* Sofia Coppola - Hollywood Reporter
* Seth Meyers (SNL) est le nouveau présentateur de Late Night (remplaçant ainsi Jimmy Fallon)
* Et si les rôles des hommes et des femmes étaient inversés dans les pubs
* Franz Ferdinand sortira un nouvel album, Right Thoughts, Right Words, Right actions, le 27 août. +
* A Facebook Update in real life
* Big Sur Trailer (Après On The Road, c'est au tour de Big Sur de Jack Kerouac d'être adapté au cinéma, la bande annonce est wow!)
* Les stages non rémunérés bientôt interdits
* Belle du Seigneur - trailer (un de mes romans préférés à nouveau adapté au ciné, carnage ou réussite?)
* Is the English language conquering France?
* Alison Mosshart's interview for Surface To Air  (la phrase à retenir : I’m in Nashville at the moment. I’ve been working on music for a new Kills record )
* The Baby Bachelor (hilarant)
* Le guide des 50 séries US de la saison 2013 - 2014
* Après Ian Curtis, du groupe Joy Division, le réalisateur et photographe néérlandais Anton Corbijn s’attaque au mythique James Dean. Au premier, il avait consacré Control, en 2006, révélant Sam Riley (le Jack Kerouac de Sur la Route).  Le second sera l’objet d’un film sobrement intitulé Life, et dont le tournage pourrait débuter en 2014. Life retracera la relation entre l’acteur mythique et le photographe Dennis Stock de l’agence Magnum, à qui l’on doit la plupart des clichés les plus célèbres de l’acteur. [X]
* How To Make A Creepy Eyeball Ring

 I Could've Been Your Girl - Official video - She&Him
Darkness In Our Hearts - Official video - Miles Kane



The Flood by Robert Frost

Blood has been harder to dam back than water.
Just when we think we have it impounded safe
Behind new barrier walls (and let it chafe!),
It breaks away in some new kind of slaughter.
We choose to say it is let loose by the devil;
But power of blood itself releases blood.
It goes by might of being such a flood
Held high at so unnatural a level.
It will have outlet, brave and not so brave.
weapons of war and implements of peace
Are but the points at which it finds release.
And now it is once more the tidal wave
That when it has swept by leaves summits stained.
Oh, blood will out. It cannot be contained.

R.I.P. Ray Manzarek ...(cette nouvelle m'a vraiment attristée ... The Doors c'est quand même THE groupe de mon adolescence et je pense que j'en resterais fan toute ma vie :-))

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