mercredi 29 janvier 2014

BROOKLYN NINE-NINE


Brooklyn Nine-Nine suit le quotidien extravagant d’un commissariat de police à Brooklyn. Jake Peralta, incarné par Andy Samberg (ancien pensionnaire du Saturday Night Live), est un détective efficace qui se plaît pourtant à amuser ses co-équipiers plutôt qu’à faire son travail. Il doit cependant faire face à l'arrivée d’un nouveau capitaine très strict (Andre Braugher) très à cheval sur les règles. Divers personnages hauts en couleurs gravitent autour d’eux et font du commissariat une vraie cour de récréation. 

Brooklyn Nine-Nine est une parodie de cop-show (je pense notamment à Law and Order), une comédie de commissariat portée par un ancien du SNL, Andy Samberg. 

Assez proche de Parks and Recreation (normal vous me direz puisque c'est le même créateur, on retrouve d'ailleurs quelques similitudes au niveau de certains personnages par exemple) sans pour autant être aussi réussie (difficile d'égaler Parks and Rec, de mon point de vue, c'est LA série comique à regarder!), Brooklyn Nine-Nine fonctionne cependant très bien. 

Les enquêtes sont plutôt anecdotiques, ce sont en fait les relations entre les différents co-équipiers au caractère bien trempé qui font le sel de cette série rondement menée, divertissante et drôle ! 


BROOKLYN NINE-NINE

dimanche 26 janvier 2014

RANDOM ACCESS MEMORIES - DAFT PUNK


Après huit ans d’absence, Daft Punk est de retour avec un quatrième album des plus attendus.


Loin des classiques Technologic, Around The World, Harder, Better, Faster, Stronger ou encore Da Funk, Alive, Aerodynamic, Digital Love, j'en passe... Daft Punk a effectué un virage à 180 degrés avec cet opus. L’âme électronique est toujours là, mais les musiciens semblent s’être un peu perdus en cours de route. Du funk, oui mais qui frôle trop souvent le kitsch. 

Bien que Get Lucky ait fait parti de ma playlist cet été et que je ne reproche absolument pas à Daft Punk à avoir cherché à se renouveler, je vais jouer les rabats joies et avouer être passée totalement à côté de Random Access Memories, je n'ai tout simplement pas été convaincue par cet album (je sauve tout de même les excellents Instant Crush et Doing it Right) (j'aurais vraiment vraiment voulu pourtant) ! 


RANDOM ACCESS MEMORIES, DAFT PUNK (2013)

samedi 25 janvier 2014

GIRLS LIKE US - PINS


Voilà un album que j'étais impatiente de découvrir ... Flânant entre Joy Division, L7 et Siouxsie, les Mancuniennes s’amusent à jongler entre punk, cold wave et rock indé. Avec Girls Like Us, les filles de Pins font un début très convenable mais loin d'être aussi stellaire que je l'espérais ... Il manque de peu sa cible, certains morceaux sont remarquables (Girls Like Us, Get With Me, Stay True) tandis que d'autres se ressemblent beaucoup trop et manquent de cette petite valeur ajoutée qui ferait véritablement la différence. Une déception de mon côté ... possible que j'en attendais un peu trop de leur part ;-)


GIRLS LIKE US, PINS (2013)


vendredi 24 janvier 2014

BECOMING JANE - JULIAN JARROLD


Un portrait de la célèbre écrivain britannique Jane Austen, au travers de son histoire d'amour vécue, à l'aube de ses vingt ans, avec Tom Lefroy...

Jane Austen est sûrement l’une des auteures anglaises classiques les plus connues au monde et ses romans ont été de multiple fois adaptés au cinéma et à la télévision, mais l’auteure elle-même est quasiment inconnue due à une relative discrétion durant sa vie et au cinéma aucun film n’a jamais retracé sa vie. Avec "Becoming Jane", une partie de ce mystère est levé même si les événements relatés sont en grande partie des extrapolations et "romanticisations" presque extrêmes de la relation amoureuse qu’aurait entretenue la jeune Jane Austen avec Tom Lefroy. 


Anne Hathaway et James McAvoy forme un couple très convaincant, McAvoy, je dirais même, livre une prestation époustouflante !


 Le scénario rythmé, se ménageant quelques moments plus légers et négligeant pas une certaine part d'humour tout en retenue le tout sans mièvrerie, fait écho aux célèbres romans de Jane Austen avec ses amours impossibles ( les femmes n’ont d’autre recourt que le mariage pour obtenir une vie décente), preuve s'il en est qu'elle a trouvé beaucoup de son inspiration dans sa vie. 


Un film classique agréable et touchant ! 

BECOMING JANE, JULIAN JARROLD (2007)




Esquisse, à l'aquarelle et au crayon, de Jane Austen par sa sœur Cassandra, reconnu par un membre de la famille comme « hideusement non ressemblant ».


Tom Lefroy (qui aurait selon certains inspiré à Jane Mr Darcy ...).

mardi 21 janvier 2014

THE INDISCRETIONS OF ARCHIE - P.G. WODEHOUSE


L'histoire du naif et maladroit Archie Moffam et de sa relation difficile avec son beau père Daniel Brewster, millionnaire amateur d'art et propriétaire d'un grand hôtel. Les tentatives d'Archie de se faire bien voir du père de sa femme Lucille ne font que l’entraîner plus loin dans le pétrin. 

J'ai beaucoup entendu parler de P.G. Wodehouse ... Mon père m'avait offert il y a un an l'un de ses livres, The Indiscretions of Archie, que j'ai finalement pu finir durant les vacances de Noel. Et pour être honnête j'ai trouvé The Indiscretions of Archie très moyennement divertissant, mais je me suis tout de même forcée à le finir. 

Le livre a un léger goût de sitcom, chaque chapitre est plus ou moins un épisode autonome dans lequel Archie se sort d'un des nombreux pétrins dans lesquels il se fourre, et force est de constater, plutôt facilement. Archie est un personnage extrêmement naïf pour lequel j'ai eu beaucoup de mal éprouver de l'empathie, le trouvant même par moment extrêmement irritant (le fait qu'il ne cesse de répéter à tout bout de champ des expressions stéréotypées britanniques (What-ho, What, It's not quite the pip,old chap, chappie ...) n'y est sûrement pas étranger). 


Certains passages sont cela dit plaisants voire même amusants, Wodehouse ayant une plume plutôt intelligente et spirituelle. Peut-être que The Indiscretions of Archie n'était tout simplement pas le meilleur livre pour une novice WH  ... 

THE INDISCRETIONS OF ARCHIE, P.G. WODEHOUSE

dimanche 19 janvier 2014

BUT I'M A CHEERLEADER - JAMIE BABBIT


Megan est pom-pom girl et a un petit ami. Seulement voilà, il se pourrait bien qu'elle soit lesbienne. Ses parents décident donc de l'envoyer en école de "réorientation sexuelle" afin qu'elle réapprenne l'hétérosexualité. Là-bas, elle rencontre la belle Graham... 

But I'm A Cheerleader critique de manière acerbe ces centres « d'hétéro-rééducation » qui foisonnent aux États-Unis. Les garçons, vêtus uniquement de bleu apprennent à réparer les voitures, à jouer au football, à couper du bois et à faire la guerre alors que les filles habillées en rose, apprennent à réaliser les tâches ménagères de base et à changer les enfants. Le film prône la liberté d'être qui l'on veut et d'aimer la personne que l'on souhaite. 

But I'm A Cheerleader a parfois de la peine à se trouver un ton : certaines scènes sont complètement déjantées alors que d'autres sont parfaitement conventionnelles, l'humour n'est donc pas toujours au rendez-vous mais l'ambiance globale du film assez réjouissante. 


La réalisation est originale (l'esthétique très John Waters, David LaChapelle, Edward Scissorhands voire Barbie est géniale!), la musique rafraîchissante et les acteurs convaincants. 



Une satire sympa et décalée qui joue à fond la carte du kitsch ! 


BUT I'M A CHEERLEADER, JAMIE BABBIT (1999)

THE CRUCIBLE - ARTHUR MILLER


Dans le village de Salem, Abigaïl, une servante renvoyée par sa maitresse pour avoir eu une relation adultérine avec son maître, cherche à se venger. Pour parvenir à ses fins, elle est prête à tout. Avec l’aide d’autres jeunes filles, elle dénonce certains habitants et les accuse de sorcellerie. Tout va alors dégénérer dans le village où la superstition et le puritanisme vont conduire de nombreux habitants à la potence.

Si Arthur Miller a écrit Les Sorcières de Salem, ce n’est pas tout à fait par hasard. Il s’est en effet inspiré d’un procès célèbre dans l’histoire américaine, qui a eu lieu en 1692. En Nouvelle-Angleterre, une communauté avait été ébranlée par une crise d’hystérie puritaine suite à laquelle vingt-cinq exécutions ont eu lieu pour pratiques sataniques. 

Parue en 1953, la pièce fait également écho au maccarthysme. Rappelons qu’au début des années 50, Joseph McCarthy s’était à son tour lancé dans une sorte de « chasse aux sorcières » contre les communistes. Arthur Miller lui-même avait été interrogé par la « Commission des activités antiaméricaines ». L’auteur s’attache donc à montrer à travers cette pièce comment des croyances poussées à l’extrême peuvent déraper et conduire à des comportements collectifs abominables. 


En peu de mots et peu de pages, Arthur Miller parvient à créer une tension étonnante qui ne cesse de grandir. Les voiles se lèvent peu à peu. La vindicte populaire et puritaine se met en marche de manière inéluctable. Et le tout fait vraiment froid dans le dos ... 


Un classique de la littérature américaine à ne pas manquer, qui nous rappelle que la frontière entre raison et folie, entre justice et fanatisme, est parfois - et en tout temps - facilement franchie.

 I'll tell you what's walking Salem—vengeance is walking Salem.

THE CRUCIBLE, ARTHUR MILLER

samedi 18 janvier 2014

THE ADVENTURER: THE CURSE OF THE MIDAS BOX - JONATHAN NEWMAN


Mariah Mundi s'associe à l'énigmatique Will Charity quand sa famille est enlevée par un ennemi inconnu. Leur aventure va les mener au mystérieux "Prince Regent", un hôtel bâtit sur une petite île située à l'endroit le plus éloignée de l'Empire. Avec l'aide de Charity, Mariah va devoir démêler les secrets de l'île afin de lever le voile sur la disparition de sa famille et empêcher Otto Luger de mettre la main sur la mystique et puissante Midas Box.

Film familial (bien que s'adressant clairement aux enfants) de qualité (du type La Momie), The Adventurer : The Curse of the Midas Box enchante et captive. On ne s'ennuie pas une seconde grâce aux multiples rebondissements. Un bon vieux film d'aventure old school comme on les aime. 

J'ai énormément apprécié l'ambiance Victorienne sombre et mystérieuse qui se dégage du film. Il ne gagnera peut-être ni prix ni statuettes mais il est divertissant et vaut vraiment le coup d'être regardé ! 
Les performances des différents acteurs sont toutes topissimes (Michael Sheen, Aneurin Barnard, ...) et la réalisation excellente.

Bref, je vous (enfin surtout à ceux qui sont restés de grands enfants en fait ;-)) le conseille vivement ! 


THE ADVENTURER: THE CURSE OF THE MIDAS BOX, JONATHAN NEWMAN (2014)

(Ce film est basé sur le 1er tome de la série de livres Mariah Mundi écrite par G.P. Taylor, j'ai très envie de lire les 2 autres tomes !)

vendredi 17 janvier 2014

AUSTENLAND - JERUSSA HESS





Jane Hayes est une jeune New Yorkaise en apparence tout à fait normale, mais elle a un secret : son obsession secrète pour Mr Darcy. Résultat, sa vie amoureuse est proche du néant : aucun homme n'est à la hauteur de la comparaison. Elle décide de casser son PEL pour s'offrir un séjour de 3 semaines dans un centre chic pour les Austen-addicts, les fantasmes de Jane impliquant une rencontre fortuite avec un héros tiré tout droit de l'époque de la Régence deviennent un peu trop réels. 


Cette immersion dans cet Austenland réussira-t-elle à débarrasser Jane de son obsession pour lui permettre de rencontrer un vrai Mr. Darcy ?

Adepte de Jane Austen ainsi que de ses prolongements, je ne pouvais bien évidemment pas manquer Austenland (!), une comédie légère et romantique qui fait rire et surprend. 


J'ai passé un très bon moment ! On s'identifie facilement à Jane Hayes (qui n'a jamais rêvé d'être momentanément transporté dans un livre de Jane Austen, je vous le demande ;-)).



 Les 3 rois acteurs principaux sont craquants (Keri Russel, JJ Feild et Bret McKenzie) , les personnages secondaires bien que traités superficiellement sont colorés (on retrouve Jane Seymour, mais si souvenez-vous Dr Quinn, femme médecin ahah). 

Ce film ravira d'abord les fans de Jane Austen qui se plairont bien évidemment à rechercher les clins d'oeil aux ouvrages de l'écrivain (même si ce qu'il en a été retenu par la réalisatrice est avant tout les clichés à l'eau de rose et pas l'ironie et le style Austen) mais aussi les amateurs de comédies romantiques originales. Parfait pour ne pas tomber dans la morosité ambiante ;-) 

AUSTENLAND, JERUSSA HESS (2013)

vendredi 10 janvier 2014

"The only exercise I take is walking behind the coffins of friends who took exercise." Peter O'Toole


Le chocolat serait amené à disparaître dans le futur
The Last Beat - teaser trailer (inspiré des derniers jours de Jim Morrison à Paris)
David Lynch serait à L.A. en train de préparer un tournage en rapport avec Twin Peaks. On l'a appris avec la publication sur Facebook et Twitter d'une petite annonce. Celle-ci cherche à recruter une actrice décrite comme une "Hot Brunette", éventuellement une "Redhead", âgée entre 18 et 27 ans. Depuis les commentaires pullulent: s'agit-il de la préparation d'une suite? Rappellez-vous quà la fin de Twin Peaks, Laura Palmer donne RDV à l'agent Cooper dans 25 ans - c'est-à-dire en 2014 ...  Source
Le nouvel album de Lana Del rey s'appellera Ultraviolence
Jane Campion présidente du 67ème Festival de Cannes
RIP Nelson Mandela.


jeudi 9 janvier 2014

CHALET GIRL - PHIL TRAILL


Ancienne championne de snowboard, Kim travaille désormais comme hôtesse d’accueil dans un chalet et tombe sous le charme du fils de son patron. Malheureusement fiancé à une autre, la jeune femme s'inscrit à la prochaine compétition de snowboard, espérant impressionner l'élu de son cœur...

Un bon petit film, que certains trouveront certainement fleur bleue (la fin est bien sûr prévisible), mais on se laisse facilement prendre au jeu. Des paysages sublimes, quelques scènes très drôles, un méga casting (le film réunit tout de même Bill Nighy, Brooke Shields, Felicity Jones et Ed Westwick !) et de belles scènes de glisse. Esprit hiver, couette et chocolat chaud :-)


CHALET GIRL, PHIL TRAILL (2013)

lundi 6 janvier 2014

THE CARRIE DIARIES


 La jeunesse de Carrie Bradshaw...


Dans ce prequel, le filon Sex And The City y est très peu exploité : quelques clins d'oeil tout au plus (il devrrait donc y avoir des déçus), The Carrie Diaries étant très clairement ciblé teen. 

Les tribulations de Carrie et de ses amis sont légères comme des bulles de savon (cheesy mais correctes). Mais Dieu sait qu'un peu de légèreté, ça ne fait pas de mal dans ce monde de brutes ;-) 


Quant au rythme de la série, il est vraiment excellent, on n'a jamais le temps de s'ennuyer. Par ailleurs les acteurs sont tous très bons: Austin Butler graaaou, AnnaSofia Robb est trop adorable. Et puis le côté années 80, tant au niveau fringues qu'au niveau musique (The Cars, Talking Heads, New Order, ...) ajoute un petit je-ne-sais-quoi sympathique !


 Bref, The Carrie Diaries est une série girly sans prétention, une sorte de péché mignon qui divertit comme il faut après une journée de boulot ! 


THE CARRIE DIARIES (2013)

samedi 4 janvier 2014

NIGHT TIME MY TIME - SKY FERREIRA


Considérée depuis plusieurs années comme « The Next Big Thing » par les médias internationaux, Sky Ferreira, 21 ans, vient enfin de sortir son premier album Night Time, My Time.

Avec Night Time My Time, la jeune chanteuse et mannequin surdouée de 21 ans Sky Ferreira, livre un premier disque intéressant et surprenant ! Les EP Ghost ou As If marquaient en effet Sky comme une chanteuse pop avérée alors qu'avec ce premier opus, elle offre à sa musique un aspect plus sombre et brut. 

Plutôt ancrés 80's - 90's new wave, réhaussés par la voix rauque et profonde de Sky, les 12 titres  qui composent l'album sont sacrément bien foutus. 

Night Time My Time n'est pas le chef d'oeuvre annoncé, du moins en ce qui me concerne, mais je suis loin d'être restée insensible à son charme vénéneux. 

STYLE : JAG LEVER


vendredi 3 janvier 2014

FOXFIRE CONFESSIONS OF A GIRL GANG - JOYCE CAROL OATES


Un quartier populaire d’une petite ville de l’État de New York dans les années 1950. Cinq lycéennes, pour survivre et se venger des humiliations qu’elles ont subies, concluent un pacte, à la vie, à la mort : elles seront le gang Foxfire. La haine, et surtout celle des hommes, va les entraîner dans une impitoyable équipée sauvage.

Après avoir vu la bande annonce de la nouvelle adaptation (une première adaptation située dans les années 90 avec Angelina Jolie est sortie en 1996) de Confessions of a Girl Gang, j'ai eu très envie de lire le livre surtout sachant que Joyce Carol Oates en était l'auteure. Joyce Carol Oates est une écrivaine que j'ai découvert il n'y a pas si longtemps que ça, mine de rien, avec Blonde, une biographie semi fictionnelle sur Marilyn Monroe et qui m'avait totalement époustouflé. Confessions of a Girl Gang m'a fait le même effet. Ce roman ne laisse en effet pas indemne. 


"Livin's immediacy, you go full sail, yo're in a fever of motion. Until it's safe and past and done and dead and you can say, like, waking from a dream. "Yes I was happy the, yes now it's all over I can see I was happy then"


Legs, Lana, Maddy, Goldie, Rita, Violet ... sont toutes entraînées dans une spirale infernale. (Personnages complexes, elles sont toutes saisissantes de vérité, bourrées de défauts, elles restent malgré tout attachantes) Resteront-elles unis malgré les déboires, malgré les échecs ?... 


"And the way They looked at us. The way They regarded us guardedly and respectfully having to wonder who we were, why we were. What bound us together excluding Them. For ours was a gang like no other, like none of the crude boys gangs, the Viscounts, the Aces, the Hawks."



Mais ce roman n'est pas simplement l'histoire d'un gang de filles qui perd le contrôle et tourne mal, c'est aussi le tableau de l'Amérique des années 50, une Amérique bien loin des "Grease" et "Happy days": mauvais traitements infligés aux femmes, inégalités sociales, racisme, maisons de redressement pour adolescents... 

Ce qui frappe aussi dans Confessions of A Girl Gang, c'est la plume totalement renversante de Oates qui oscille entre prise de distance et émotion palpable très fureur de vivre, mélange de monologue oral ou réfléchi, de narrations courtes et précises non linéaires et moments de suspens bien enlevés.


Foxfire Confessions of a Girl Gang est un roman socio-psychologique superbement bien écrit et passionnant ! 



FOXFIRE CONFESSIONS OF A GIRL GANG, JOYCE CAROL OATES


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Concernant le film, j'ai globalement bien aimé. Il est extrêmement fidèle au livre. Je n'ai pas noté de différences majeures entre les 2, ce qui est plutôt une bonne nouvelle (je ne suis en règle générale pas fan des adaptations qui s'éloignent trop du livre de départ). 

Le casting, bien qu'inconnu, est très efficace. 

L'histoire, bien sûr, la même que dans le roman, me plait: l'amitié, la solidarité, l'argent, la féminité, la violence, ... 

Le film néanmoins souffre vraiment de longueurs. Dans le livre, les temps morts sont comblés par la narratrice, or ce qui marche à l'écrit, ne marche pas forcément à l'écran ... 


FOXFIRE CONFESSIONS OF A GIRL GANG, LAURENT CANTET (2013)

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FOXFIRE NEVER LOOKS BACK ! FOXFIRE NEVER SAYS SORRY ! FOXFIRE BURNS AND BURNS ! 

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