samedi 28 février 2015

CLUELESS - AMY HECKERLING (1995)



Cher est une jeune fille qui vit avec son père, un avocat de Beverly Hills. Elle régente la vie de ses proches, mais oublie son propre bonheur.

J'avais vu ce film il y a une éternité de cela déjà. Pour être honnête, c'est plus la série tirée du film (avec Rachel Blanchard) qui a marqué mon enfance (lorsque la série a été diffusée en France, j'avais 12/13 ans dans ces eaux-là). 

Quoi qu'il en soit, ce weekend, j'ai décidé de le regarder à nouveau et bien m'en a pris :) 

Inspiré (très lointainement quand même hein) du roman Emma de Jane Austen, Clueless est un classique du genre (le teen movie) et a été rarement égalé (après les années 80 bien sûr (bon y'a quand même Mean Girls qui fera toujours parti de mes chouchous). 

C'est un film qui ne se prend pas au sérieux 


mais qui reste intelligent, frais et plein d'esprit (la performance d'Alicia Silverstone est à noter, et celle de Paul Rudd également). 


Du soleil, des palmiers, des virées shopping, de l'amitié, de la romance, regardez-le !! évadez-vous et profitez :)

CLUELESS, AMY HECKERLING (1995)

jeudi 19 février 2015

LOVE STUFF - ELLE KING (2015)



La jeune Elle King a sorti son 1er album intitulé Love Stuff mi février. On retrouve en guests musicaux Mark Ronson et Patrick Carney des Black Keys. 

Un soupçon de pop, des paroles désenchantées, des arrangements blues rock, de l'Americana efficaces mais surtout cette voix râpeuse et puissante ! Je suis sous le charme :)


LOVE STUFF, ELLE KING (17 février 2015)

samedi 14 février 2015

HAPPY VALENTINE'S DAY !



(Yeah Valentine's day is lame, but, still, I couldn't resist putting a playlist together as well as some pictures I love ;))

jeudi 12 février 2015

MARVEL'S AGENT CARTER


Bien des années avant les exploits de l'Agent Coulson et de son équipe du SHIELD, il y avait l'Agent Carter. Personne ne devrait sous-estimer Peggy...

Nous sommes en 1946. La paix est désormais revenue sur la planète. Les hommes sont revenus du front et Peggy est de nouveau reléguée, obligée de s'occuper des basses oeuvres administratives du SSR (Strategic Scientific Reserve), alors qu'elle aimerait tant retourner sur le terrain et botter les fesses des criminels. Pour Peggy, la période est compliquée, d'autant plus qu'elle vient de perdre l'amour de sa vie : Steve Rogers, également connu sous le titre de "Captain America".

L'ingénieur Howard Stark, une vieille connaissance, se retrouve accusé de vente d'armes illicite. Il contacte alors la seule personne en qui il ait réellement confiance : Peggy. A charge pour elle de traquer les vrais coupables : ceux qui ont effectivement vendu les armes, afin de laver l'honneur de Stark. Elle est aidée dans cette tâche par Edwin Jarvis, le majordome de Stark. Une tâche qui ne convient pas forcément à ce dernier : Jarvis n'aime pas vraiment les surprises, lui préférant la routine et le quotidien.

La double vie de Peggy est dangereuse. Et plus ses enquêtes progressent, plus elle découvre la vraie nature de l'organisation pour laquelle elle travaille. Elle en vient même à douter de l'innocence d'Howard Stark...

Une série toute jeune mais à laquelle j'ai tout de suite beaucoup accroché (pourtant, et oui désolée, je ne suis pas une méga fan de Marvel) ! Il faut dire que les séries centrées sur un personnage féminin (qui plus est carrément badass) se font tout de même assez rares en tout cas ou plus particulièrement dans le domaine des adaptations de comics. Celle qui me vient à l'esprit, c'est évidemment Alias (qui, dans ce cas-ci, effectivement n'est pas une BD au départ ^^), assez proche en fait d'Agent Carter (un personnage féminin sexy, intelligent et fort mais sans pouvoir fantastique particulier).

Juste ce qu'il faut d'action et d'espionnage old shool, des dialogues pas forcément originaux mais bien écrits, de l'humour, la renversante Hayley Atwell 


et une ambiance post WWII vraiment chouette (les tenues de Carter sont à tomber par exemple) (avec le sexisme qui va avec bien sûr ^^). 


J'aime beaucoup beaucoup :)

AGENT CARTER, 2015

mardi 10 février 2015

THE RIOT CLUB - LONE SHERFIG




Oxford, bastion de l’aristocratie britannique. Depuis des générations, l’élite des élites se regroupe dans le Riot Club, un cercle très privé réservé aux étudiants les plus riches, cultivés et audacieux. Pour renforcer leurs rangs, les membres décident de recruter deux nouveaux éléments : l’introverti Alistair Ryle et le charmeur Miles Richards, diamétralement opposés. Mais la première soirée officielle, célébration incontournable de l’héritage du Riot Club, vire au cauchemar.

Après Une éducation avec Carey Mulligan, la réalisatrice Lone Scherfig renverse la vapeur et plonge dans le monde très masculin d’Oxford et plus particulièrement dans ce cercle que l'on pourrait comparer à celui des Poètes Disparus mais en version débauchée et immorale . Armé de la pièce de théâtre Posh de Laura Wade, la réalisatrice filme la violence en sommeil d’une génération, d’un milieu social et d’un système. 

Sur le papier, The Riot Club promet beaucoup de choses. A l’écran, le résultat est moins percutant que prévu. La mise en scène est jolie mais classique et sans grande intensité. La narration maladroite traine parfois en longueurs (notamment la scène du banquet transgressif) et aurait gagné à sonder plus en profondeur ses personnages (ce sont tous des têtes à claques, fils à papa). 


Le récit corrosif et efficace manque d'aspérités (la mécanique est bien huilée et sans véritables surprises) rendant le tout un peu impersonnel. 

Cela dit, le casting masculin est à tomber (forcément avec Max Irons et Douglas Booth en tête) (pas beaucoup de rôles féminins évidemment mais on retrouve quand même les excellentes Natalie Dormer et Jessica Brown Findlay dans des tous petits rôles) et le final surprenant et délicieusement cynique. 




THE RIOT CLUB, LONE SHERFIG (2014)

lundi 9 février 2015

FERRIS BUELLER'S DAY OFF - JOHN HUGHES (1986)


Ferris Bueller, adolescent populaire et charmeur mais aussi cancre invétéré, convainc Sloane, sa petite amie et Cameroun, son meilleur ami hypocondriaque (dont le père a une Ferrari) de sécher les cours pour aller passer la journée à Chicago. Pendant qu'ils font les 400 coups dans la grande ville, le proviseur et la soeur de Ferris tente, chacun de leurs côtés, de prouver aux parents que leur fils est un cancre et qu'il a séché.

J'ai vu pas mal des films réalisés par John Hughes mais jamais encore Ferris Bueller's Day Off, qui est, pourtant, sans doute, l'un de ses films les plus connus (avec The Breakfast Club évidemment) ! 

Comme d'habitude, j'ai été conquise. Ferris Bueller's Day Off mérite largement son statut de film culte, rien à redire là dessus !

Il n'y a que John Hughes pour traiter aussi bien et de manière aussi originale cette période sensible qu'est l'adolescence (je suis une inconditionnelle des teen movies). 


De l'impertinence (Matthew Broderick brise souvent le 4ème mur), 


une bonne dose d'humour, des dialogues justes et ciselés, 


une séquence musicale mémorable, 


une chouette B.O. et des acteurs au top, 


pour tout vous dire, je n'ai pas vu le temps passer  (et ça m'a mis de méga bonne humeur) ! 

FERRIS BUELLER'S OFF, JOHN HUGHES (1986)

dimanche 8 février 2015

GLANEURS DE RÊVES - PATTI SMITH (2014)


Dans ce récit autobiographique, Patti Smith revient sur les moments les plus précieux de son enfance, les convoquant avec un réalisme saisissant qui confine au fantastique. L’auteur mêle l’évocation de la petite fille qu’elle était à des souvenirs à la fois authentiques et imaginaires de sa jeunesse new-yorkaise, passée parmi les cafés de la rue MacDougal. Glaneurs de rêves, dont l’écriture a été achevée le jour du quarante-cinquième anniversaire de Patti Smith, dans le Michigan, a été initialement publié aux États-Unis sous la forme d’un mince volume. Vingt ans plus tard, le texte est réédité et paraît enfin en France dans une version augmentée, complétée de fragments inédits et accompagnée de nouvelles photographies et illustrations.

Un tout petit livre trop cool, ciselé, poétique et mélancolique écrit par la grande Patti Smith :) que je recommande à 40000% !

GLANEURS DE RÊVES (titre original: Woolgathering), PATTI SMITH (2014)

samedi 7 février 2015

РУСАЛОЧКА (RUSALOCHKA) - THE LITTLE MERMAID - VLADIMIR BYCHKOV (1976)


Un film que je voulais regarder depuis une éternité (merci Tumblr). Il s'agit donc d'une adaptation du célèbre conte de Hans Christian Handersen par le Russe Vladimir Bychkov avec dans le rôle de la petite sirène Viktoriya Novikova, dans celui du prince Yuri Senkevich dans celui de la méchante sorcière Galina Artyomova. 

Vous pouvez le trouver sur youtube (et plus exactement à cette adresse), bien évidemment c'est en version originale donc en Russe, ce qui ne m'a pas dérangé du tout étant donné que les sous-titres en anglais sont disponibles (sûrement que la traduction n'est pas la plus exacte au monde, mais cela n'empêche en aucun cas d'apprécier ce merveilleux petit film d'à peu près une heure et 20 minutes). 

Pour moi, c'est la plus belle adaptation sur grand écran que j'ai pu voir jusqu'à présent. D'abord, la photographie (dans les tons pastels) est absolument superbe. 


J'ai trouvé que le fait que la petite sirène ait les cheveux verts était une idée vraiment géniale (et puis bon, il faut dire ce qui est, la petite Viktoriya est très jolie). 


La mise en scène et les dialogues sont très mélancoliques, poétiques, oniriques même. 


Le film pourrait être rapproché à celui de Peau d'Ane de Jacques Demy, tout du moins du point de vue de l'atmosphère et de la photo (car c'est beaucoup moins fou fou). 

A mon humble avis, c'est un film enchanteur qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie :)

RUSALOCHKA, VLADIMIR BYCHKOV (1976)

vendredi 6 février 2015

jeudi 5 février 2015

SELMA - AVA DUVERNAY (2014)


Selma retrace la lutte historique du Dr Martin Luther King pour garantir le droit de vote à tous les citoyens. Une dangereuse et terrifiante campagne qui s’est achevée par une longue marche, depuis la ville de Selma jusqu’à celle de Montgomery, en Alabama, et qui a conduit le président Jonhson à signer la loi sur le droit de vote en 1965.

Un biopic classique dans sa forme et sa réalisation (même s'il s'intéresse au déroulement d'un évènement du Civil Rights Movement en particulier, à savoir la marche de Selma à Montgomery en Alabama en 65) certes mais tout à fait à la hauteur du grand homme qu'était Martin Luther King. Selma traite des accomplissements de ce dernier tout comme de ses limites. 

C'est puissant et émouvant. Challenge réussi pour la réalisatrice Ava DuVernay ! A voir absolument. 


SELMA, AVA DUVERNAY (2014)


mardi 3 février 2015

TYRANNY - JULIAN CASABLANCAS AND THE VOIDZ



Julian Casablancas a besoin de respirer régulièrement un air différent de celui que lui fournissent les autres membres des Strokes. Après le Phrazes For The Young de 2009 le nouveau bébé solo du garçon s'appelle Tyranny et a été élaboré avec l'aide d'une joyeuse bande nommée les Voidz.

Un peu de punk par ici, de new wave par là, du noise, de la lo-fi bien sûr, un soupçon de hardcore saupoudré sur le tout, accompagné de la voix désenchantée et désabusée de Julian Casablancas. 

Dénonçant l'aliénation présente dans la société actuelle, Tyranny est loin d'être facile d'accès, c'est un album ambitieux, agressif, dissonant, éprouvant, intense et étrange. D'une certaine façon, il m'a fait penser à la démarche de Black Bananas (le groupe de Jennifer Herrema) mais en moins réussi. 

Cela dit, j'ai encore du mal à avoir un avis tranché sur cet opus que je trouve intéressant mais qui ne me convainc pas sur toute la longueur (trop fouillis). 

TYRANNY, JULIAN CASABLANCAS AND THE VOIDZ

lundi 2 février 2015

WICKED NATURE - THE VINES


Groupe qui faisait pas mal parler de lui dans les années 2000 notamment avec leur tube Get Free, les Australiens de The Vines continuent dans le même registre depuis 15 ans (un mix des Beatles et de Nirvana). Wicked Nature est leur 7ème album.

Au final, ce nouvel disque est plutôt solide et sympa, mais même avec un double album qui tient la route, on passe assez vite après quelques écoutes. Sans doute parce qu’on a un peu l’impression d’entendre toujours le même album depuis Highly Evolved en 2002 (une bonne formule certes mais qui a, en tout cas ici sur cet album, été usée jusqu'à la corde).


WICKED NATURE, THE VINES (2014)

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