jeudi 24 juin 2010

BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB


Les B.R.M.C. ont sorti leur 7ème album : BEAT THE DEVIL'S TATTOO il n'y a pas très longtemps, l'occasion pour moi de réécouter leur discographie car il est vrai que je les avais un peu laissés tomber ces derniers temps mais j'y reviens avec un immense plaisir !! J'ai redécouvert B.R.M.C., TAKE THEM ON, ON YOUR OWN, HOWL, HOWL SESSIONS, BABY 81, AMERICAN X : BABY 81 SESSIONS et leurs différents E.P. et j'avoue que ça fait quasi une semaine que je les écoute en boucle (on peut le dire je suis totalement obsédée par ce groupe  en ce moment ...) c'est pourquoi je me suis dit que j'allais vous en parler !! 



Une petite bio pour la route  

Après les aventures Beggars pour Robert Turner et Brian Jonestown Massacre pour Peter Hayes, (guitare), qu'on peut d'ailleurs voir dans Dig ! ces 2 amis de lycée décident de monter un groupe, rejoint par le batteur Nick Jago. Après s'être baptisé The Elements, ils choissent comme patronyme Black Rebel Motorcycle Club en référence au film L'Équipée Sauvage (The Wild One) avec Marlon Brando. Après quelques concerts dans leur ville de San Francisco, ils s'installent à L.A.. Puis, leur EP inaugural tombe entre les oreilles avisées de Noel Gallagher, Monsieur Oasis, qui s'enflamme tout de go et présente dans la presse BRMC comme sa formation favorite. S'en suit un énorme engouement sur le Vieux Continent qui voit le groupe signer chez Virgin en 2000. 

Un premier LP éponyme (2001) présente le son de ces Américains, essentiellement composé de strates de guitares volontiers crasseuses et distordues. 2 ans plus tard, en septembre 2003, le groupe revient avec Take Them On, On Your Own, beaucoup plus sombre mais toujours aussi percutant, avec comme influences avouées, les Stooges et autres MC5. Les Californiens livrent une partition brute, plus rock et politique. 

Pourtant, le gang à blousons noirs est remercié 8 mois plus tard par son label et Jago quitte ses compagnons pour cause de “conflits internes” – comprendre excès de drogues et d'alcool. Mauvaise passe provisoire, car en 2005, BRMC retrouve une maison de disques, et son batteur joue le rôle du fils prodigue pour la conception du 3ème LP, le surprenant mais excellent Howl. Les guitares incendiaires sont devenues sèches, accompagnées qui plus est d'un harmonica ou d'un piano. Le tournant artistique est de courte durée, puisque les trois compagnons renouent, le temps de Baby 81, sorti en 2007, avec les ambiances électriques de leurs débuts, bcp plus produites cela dit ... 

Le 1er Novembre 2008, le groupe publie son sixième album The Effects of 333 (je ne l'ai pas écouté mais il parait que c'est une belle arnaque ^^), vendu exclusivement sur internet indépendamment de toute maison de disques. 

La Formation du groupe a récemment changé. C'est Leah Shapiro (une fiiiiiille et super jolie en plus !!) qui remplace désormais Nick Jago à la batterie pour leur dernier Album (Beat the Devil's Tattoo) sorti le 15 mars 2010.


Habillés de blousons en cuir fatigué, sanglés dans de lourdes bottes coquées, les trois musiciens très influencés par des groupes garage ou noisy comme The Jesus & Mary Chain ou My Bloody Valentine (les indépendants anglais (The Stone Roses, Ride les passionnent aussi), distillent un rock sombre, poisseux et confiné, dressant une armée d'amplis crasseux et de basses lourdes. S'il flirte entre rock et blues, le groupe laisse aussi entrevoir un songwriting romantique et teigneux, balancé par les voix abrasives de Peter et de Robert. Cela dit, ils composent également de très belles ballades !


 Ce que j'aime outre leur son, c'est leur rapport à la musique ! Ils ont une vraie atttitude, ce qui ne s'imite pas et ne s'achète pas non plus : semblant tenir à sa fierté, ils ne sont prêts à aucun compromis, surtout vis-à-vis de l'industrie discographique et de la presse. Ils sont également d'une grande générosité avec les fans et le public (ils n'hésitent pas à faire des concerts de 2 heures soit pratiquement le double d'un groupe normal, des sessions acoustiques en plein air, 3 ou 4 bonus tracks sur chaque album ...), leurs textes sont par ailleurs assez engagés (US government contre le gouvernement Bush, 666 conducer qui dénonce la jeunesse qui se croit tout permis, ...). Certains objecteront qu'ils n'évoluent pas au fil de leurs albums, certes ils restent dans le genre qu'on leur connait (excepté la parenthèse Howl, très bonne d'ailleurs) il n'y a pas à tortiller, mais ils le font tellement bien que ce serait bête de se priver d'un tel groupe, roots et droits dans leurs bottes (de moto) ! 


En espérant vous avoir convaincu ou pas, d'ailleurs peu importe, je voulais juste vous parler d'un groupe que je trouve largement sous estimé et que j'adooooore !

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