mardi 5 octobre 2010

CARL BARAT- CARL BARAT



C'était attendu. Après avoir formé, dissous, reformé The Libertines, après avoir formé et (encore !) dissous Dirty Pretty Things, après avoir observé le succès de Peter Doherty (avec Grace / Wastelands, magnifique album, notamment), CARL BARAT se lance dans l'aventure solo avec un disque éponyme.

En écoutant (religieusement) tous les albums de Peter Doherty et de Carl Barât, on est frappé par cette unité d'eprit, qui va en fait au-delà de la cohérence musicale, un même parfum mélancolique, une même nostalgie dans laquelle on se jette à corps perdu, une ardeur adolescente brulante et ironique traversent leurs oeuvres ... et le dernier né de Carl ne fait bien entendu pas exception ! Trahisons amicales, amours blessées voilà de quoi Carl parle dans ses textes. C'est sur la forme que se joue la différence, si Peter a opté pour l'accoustique et le dénuement, Carl a préféré un style plus produit. Carl nous entraine dans son univers, un univers très proche de celui du cabaret voire du cirque. Quelque chose de festif donc mais aussi de rétro et de français (Je regrette, je regrette en témoigne) (ses oirgines française/russes/polonaises doivent y être pour quelque chose ^^). The Magus (dont j'aime bcp les paroles) avec son ambiance de vieux numéro victorien plante le décor dès le départ. Entre ballades dépouillés (la très belle She's something qui a pour cri de ralliement We Need More Time, Ode To A Girl, la très Libertines So Long My Lover) et titres plus travaillés à l'aide de choeurs, de cordes, de carillons, de pianos et de percussions (le sautillant single Run With The Boys, ma préférée The Fall), on a affaire à un album de très bonne facture qui devrait réconcilier les réfractaires à Carl Barat (même si certains fans risquent d'être décontenancés, le son étant plus pop, propre, moins Clash)  ! Seul point noir : la pochette ....


ALBUM EN ECOUTE ICI

Bonus (version japonaise) (j'adore)
Death Fires Burn At Night

CARL BARAT, CARL BARAT >> 4/5

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