vendredi 15 octobre 2010

THE CONSTANT - I BLAME COCO


Avant d'enregistrer THE CONSTANT, I BLAME COCO (alias Eliot Paulina Sumner, fille de Sting) s'est faite connaitre via une vidéo postée par Peter Doherty qui utilisait le très beau titre Bohemian Love (c'est à cette période là que j'ai commencé à m' intéresser à cette artiste). Petit à petit, youtube s'est mis à regorger des démos (très prometteuses) de la jeune chanteuse. Le son était lo-fi et les chansons pop confinaient parfois au reggae avec succès. Coco Sumner a une patte, outre sa voix profonde, rauque et androgyne, ses textes dark sont très soignés. 

La question est de savoir ce qu'il s'est passé entre ses brouillons et The Constant. Ce premier album est en effet enrobé de claviers cheap et de bidouillis électro qui n'étaient pas forcément nécessaires et qui surtout étouffent l'essence brute (qui me plaisait tellement) de certains morceaux. Malgré tout, Coco impressionne, par sa fraicheur musicale d'abord (le marché électro pop new wave est peut être saturé mais elle a tout de même le talent de sortir de petits tubes qui sont plus que de simples mélodies dansantes [même si parfois elle cède, dans la longueur, à certaines facilités] : Selfmachine, Ceasar, The Constant, Quicker, ... si les synthé ne vous font pas peur, que vous aimez La Roux et consorts vous adorerez, c'est sûr sinon vous pouvez toujours vous tourner vers les versions moins produites des morceaux qui sont juste extras), son low profile et sa fragilité qui (me) touchent sans parler de ses activités d' actrice, mannequin, 5 ans de carrière derrière elle (concerts dans les micro clubs londoniens, festivals boueux en bas de l'affiche), son look de garçon manqué (que j'aime bcp personnellement), sa gestuelle sur scène qui rappelle un peu celle d'Ian Curtis ... Je la verrais plus dans un registre rock qui collerait plus à sa personnalité. Mais seul l'avenir nous le dira !

ALBUM EN ECOUTE ici

THE CONSTANT, I BLAME COCO >> 3,4/5

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