vendredi 3 décembre 2010

ENDLESSLY - DUFFY


Révélée en 2007 avec Rockferry et ses singles Mercy (que j'ai d'ailleurs particulièrement aimé), Warwick Avenue, ... Duffy avait converti près de 6 millions d'admirateurs à travers le monde et reçu diverses récompenses pour ce premier album dont 3 Brit Awards et un Grammy. Surfant sur la vague néo soul initiée par Amy Winehouse, la jeune galloise revient avec un 2ème disque, Endlessly pour lequel elle a totalement changé d'équipe (Albert Hammond Sr soit le père d'Albert Hammond des Strokes). 


Dès My Boy, rien n'a changé ou presque. Timbre un brin nasillard, groove efficace et attitude pin up 50's, Duffy trace un peu plus le sillon entamé avec Rockferry (que j'avais trouvé chouette personnellement). Les ballades mélancoliques Too Hurt To Dance, Breath Away , Hard For The Heart (un des titres les plus réussis de l'album) encore Endlessly (je ne compte pas la ratée Don't Forsake Me) font écho à celles présentes sur le premier album (dans une veine un brin plus commerciale peut-être). Mais l'artiste explore aussi d'autres voies avec le groovy Well Well Well (dont l'instru est signé The Roots) ou le Britneyiesque Lovestruck. L'acidulé twist de Girl revient cependant à un certain classicisme 60's dans lequel, force est de le constater, la chanteuse se sent parfaitement à l'aise. Duffy ne prend aucun risque mais sa rétro pop s'écoute sans déplaisir. Il est vrai que j'en attendais un peu plus de la plus sérieuse concurrente d'Amy Winehouse, que je suis forcément déçue, que son disque ne restera pas forcément longtemps sur ma platine mais le résultat reste honorable.

ENDLESSLY - DUFFY >> 2,9/5

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