vendredi 28 décembre 2012

CHRISTINE - JOHN CARPENTER



La première fois qu'Arnie vit Christine, il tomba en extase devant cette beauté aux formes éblouissantes  C’était dit, ils allaient lier leurs destins pour le meilleur et pour le pire. Mais Christine, la belle Plymouth, modèle 58, n'aime pas trop les rivales. Gare a celles qui voudront approcher Arnie !

Vous vous rappelez sûrement de la série de livres Goosebumps de R.L. Stine, et bien c'est exactement ce à quoi m'a fait penser Christine. En adaptant le roman de Stephen King, Carpenter signe avec "Christine" un film pas désagréable mais un peu bâtard, empruntant au teen movie (ma grande passion), au fantastique et à l'horreur, flirtant parfois avec le grotesque, aussi bien involontairement (ah, les années 80, leurs codes vestimentaires, leurs coiffures...) qu'avec un plaisir certain (écraser des bagnoles à la tracto-pelle semble être un loisir amusant). 

L'absence d'explications quant à l'origine maléfique de la voiture entoure le film d'un halo de mystère plutôt efficace. La relation entre Arnie et Christine est en outre très bien construite. L'amour qu'il ressent pour sa voiture et non pour Leigh rend le personnage troublant. Les vieux airs de rock'n roll qui jouent dans le film sont tous bien choisis selon les circonstances. La voiture exprime ses sentiments à travers ces vieilles chansons : lorsque Arnie meurt, «...we belong together...», au moment où Christine est à l'agonie, «...rock'n roll is here to stay...», ou bien lorsqu'elle se sent agressé «...keep-a-knocking...». 

Cela dit, on a du mal à voir "Christine" autrement que comme une série B sympathique, la faute à une histoire finalement assez prévisible et à des personnages trop caricaturaux. Mais on ne peut quand même pas totalement rester indifférent à un film dont la dernière réplique est : "God I hate rock'n'roll" ...

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