dimanche 25 novembre 2012

“Life starts all over again when it gets crisp in the fall.” ― F. Scott Fitzgerald


The End Has No End - The Strokes
Good Intent - Kimbra
European Son (The Velvet Underground cover) - Thee Oh Sees (new)
Affection - Crystal Castles (new)
Rock'n roll Nigger - Patti Smith
Trouble Everyday - Frank Zappa & The Mothers of Invention
On The Wire (inédit) - Sky Ferreira (que j'écoute en boucle)
La fameuse playlist d'Alison Mosshart pour la BBC Radio 6 (The Doors, Captain Beefheart, Sonic Youth, ...)

 23 magazines féminins avant et après

 H&M a lancé sa ligne Divided Grey le 1er novembre.
 Arcade Fire a commencé à travailler sur son nouvel album ! qui devrait sortir fin 2013 ! En savoir +

 Lesley Gore a réuni Lena Dunham, Tavi Gevinson et bien d’autres pour reprendre « You Don’t Own Me » en soutien à Barack Obama et aux droits des femmes. En savoir +
 Perdez du poids en regardant un film d'horreur
 Warm Bodies : Trailer  l’histoire de R (joué par Nicholas Hoult), un zombie conscient de sa condition de mi-mort mi-vivant. (ça a l'air chouette, non ?)
 Hipster Disney Princesses
 La parodie d'Homeland dans SNL
 Les Eurockéennes 2013 dureront 4 jours !
Les Yeah Yeah Yeahs devraient livrer un nouvel album au printemps de l’année prochaine.
Un nouvel album de Jimi Hendrix, composé de 12 inédits, prévu pour le 5 mars 2013 En savoir +

dimanche 18 novembre 2012

TABOO GARAGE VOL. 1, 2, 3 et 4


Parlons peu mais bien. Parlons de Taboo Garage ! J'ai récemment découvert ces compilations, assez  proches des fameuses Nuggets, sorties un peu plus tôt cet été. 

Ces albums comprennent toutes sortes de genres : énormément de rock garage, mais aussi du blues, du rythm and blues et même un petit peu de country. 

Taboo Garage se concentre particulièrement sur les premiers groupes de rock garage qui chantent l'occulte, le LSD, les sorcières et le crime, bref le dark side des 60's. 

Taboo Garage est composé de 4 volumes, tous sans exception, remplis de chansons et de groupes bien cool (la plupart sont peu connus mais on y croise tout de même The Sonics, The Pretty Things ou The Standells). 

Halloween c'est fini depuis longtemps, certes ! mais toute excuse est bonne à prendre pour fantasmer sur les monstres, heures "maléfiques" et autres choses tabous ! A écouter d'urgence !


dimanche 11 novembre 2012

ALLAH-LAS - ALLAH-LAS


Allah Las est un très chouette groupe garage pop que j'ai découvert récemment sur le site de The  Guardian. L'histoire commence en 2008 quand les quatre membres de cette équipée pop se rencontrent, ils travaillent tous dans le même grand magasin de disque à Los Angeles. Ils commencent à jouer dans une cave californienne et de l'humidité du sous-sol, ils sortiront plusieurs titres qu'ils n'enregistreront qu'à partir de 2011. Après plusieurs EP sortis tout au long de l'année passée, ils finissent par sortir un disque entier cet automne sobrement intitulé Allah-Las.

Dès que le premier morceau, « Catamaran« , on est propulsé sur les rivages de la Californie. La musique des Allah Las est en effet un subtil shaker de surf music 60’s, d‘essence Psychedelia, Bossa Nova et de l’esprit pop Paisley Underground 80’s. Tout au long de l’écoute, on est bercé par cette musique nostalgique, servie par des musiciens qui maîtrisent leur sujet. Aucun temps mort, aucun flottement, l'effet est immédiat, l'addiction instantanée. Ils explorent un son pur, avec moult effets fuzzy, de la réverb et de superbes guitares wha wha. Ici et là s'envolent des riffs cristallins à la Birds ou Zombies, même si le son tranche parfois par sa mélancolie dans l'ensoleillement ambiant. Le petit plus qui ajoute du cachet au son d’Allah-Las, c’est ce côté psyché garage qui donne un grain particulier aux morceaux de l’album. Ajoutez à cela Nick Waterhouse à la production et vous vous retrouvez  avec 12 titres délicieusement rétros. Jolie réussite ! 


ALLAH-LAS, ALLAH-LAS (29 octobre 2012) >> 3.65/5

samedi 10 novembre 2012

SUCCESSFUL ALCOHOLICS - JORDAN VOGT-ROBERTS


Certains grands films offrent un regard honnête sur un évènement ou une situation, tandis que d'autres se révèlent purement divertissants. Très peu réussissent à maîtriser les 2 en même temps, mais Successful Alcoholics en fait parti! 

Dans Successful Alcoholics, nous suivons un couple, qui en dépit de son alcoolisme chronique, a plutôt bien réussi sa vie. 

Ils black-out très très souvent mais continuent malgré tout à exceller dans leurs jobs. Ils mènent une vie très fun jusqu'à ce que leur état de manque les poussent à se conduire de manière extrême et surtout à un ultimatum : renoncer à l'alcool ou renoncer l'un à l'autre. 

Wow, c'est tout ce que j'ai envie de dire ... Il est en général assez difficile de trouver un aspect comique à un sujet aussi délicat que l'alcoolisme ... mais Successful Alcoholics y parvient ... tout en restant fin et subtil. Ce qui confère à ce court métrage ce petit supplément d'âme qui fait tout, ce sont surtout ses moments dramatiques développés tout en justesse et poésie. Avec une ascension et une chute qui suit les changements émotionnels dus à l’alcool, le film glamourise  d'abord la vie en perpétuel état d'ébriété pour finalement se détacher de cet état d'esprit, la dure réalité reprenant le dessus. 

Le film a été réalisé par le cinéaste Jordan Vogt Roberts et le comédien TJ Miller, qui incarne également l'un des rôles principaux. La performance de Lizzy Caplan (je suis fan) est fantastique ! 

Le film a fait ses débuts au festival Sundance l'année dernière avant de trouver son public sur Funny Or Die.

 Successful Alcoholics est un véritable petit bijou. C'est vraiment drôle et en même temps un peu dark et très touchant :-) je vous encourage donc vivement à prendre une petite demi-heure afin de le visionner ! Vous ne serez pas déçus ! 

jeudi 1 novembre 2012

THE SAVAGE HEART - THE JIM JONES REVUE


Depuis quatre ans maintenant, The Jim Jones Revue écume les scènes rock de la planète. Je suis le combo londonien depuis leurs débuts et je ne suis pas prête d’oublier leur performance scénique électrisante à laquelle j'avais assisté il y a 3 ans (en plus ils sont super sympas !). Et quiconque les a déjà vus en concert ne pourra me contredire. J'attendais donc avec impatience leur 3ème opus intitulé The Savage Heart.

Exploitant moins la veine rétro que ses albums précédents (l'enregistrement est plus net), et forts d'un nouveau membre, Henri Herbert, qui remplace Elliot Mortimer aux claviers, les Jim Jones Revue lorgnent du côté de Tom Waits et Nick Cave, sans pour autant renier leurs maîtres Little Richard et Jerry Lee Lewis. L'album s'ouvre sur It's Gotta Be About Me, d'emblée marqué par les cris sauvages de Jim Jones. Le reste de l'album continue naturellement dans la même lignée, embarquant ainsi l'auditeur dans une vraie tornade électrique, crade, sauvage et nerveuse qui ne lui laisse que peu de répit si ce n'est avec la dernière chanson, Midnight Oceans and The Savage Heart. Je n'ai qu'une seule chose à ajouter : Bravo ! 


THE SAVAGE HEART, THE SAVAGE HEART (15 octobre 2012) >> 3.8/5

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