mardi 10 février 2015

THE RIOT CLUB - LONE SHERFIG




Oxford, bastion de l’aristocratie britannique. Depuis des générations, l’élite des élites se regroupe dans le Riot Club, un cercle très privé réservé aux étudiants les plus riches, cultivés et audacieux. Pour renforcer leurs rangs, les membres décident de recruter deux nouveaux éléments : l’introverti Alistair Ryle et le charmeur Miles Richards, diamétralement opposés. Mais la première soirée officielle, célébration incontournable de l’héritage du Riot Club, vire au cauchemar.

Après Une éducation avec Carey Mulligan, la réalisatrice Lone Scherfig renverse la vapeur et plonge dans le monde très masculin d’Oxford et plus particulièrement dans ce cercle que l'on pourrait comparer à celui des Poètes Disparus mais en version débauchée et immorale . Armé de la pièce de théâtre Posh de Laura Wade, la réalisatrice filme la violence en sommeil d’une génération, d’un milieu social et d’un système. 

Sur le papier, The Riot Club promet beaucoup de choses. A l’écran, le résultat est moins percutant que prévu. La mise en scène est jolie mais classique et sans grande intensité. La narration maladroite traine parfois en longueurs (notamment la scène du banquet transgressif) et aurait gagné à sonder plus en profondeur ses personnages (ce sont tous des têtes à claques, fils à papa). 


Le récit corrosif et efficace manque d'aspérités (la mécanique est bien huilée et sans véritables surprises) rendant le tout un peu impersonnel. 

Cela dit, le casting masculin est à tomber (forcément avec Max Irons et Douglas Booth en tête) (pas beaucoup de rôles féminins évidemment mais on retrouve quand même les excellentes Natalie Dormer et Jessica Brown Findlay dans des tous petits rôles) et le final surprenant et délicieusement cynique. 




THE RIOT CLUB, LONE SHERFIG (2014)

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