Au milieu d’un océan de détritus composé de tous les rebuts de Londres se dresse la demeure des Ferrayor. Le Château, assemblage hétéroclite d’objets trouvés et de bouts d’immeubles prélevés à la capitale, abrite cette étrange famille depuis des générations. Selon la tradition, chacun de ses membres, à la naissance, se voit attribuer un objet particulier, dont il devra prendre soin toute sa vie. Clod, notre jeune héros, a ainsi reçu une bonde universelle – et, pour son malheur, un don singulier : il est capable d’entendre parler les objets, qui ne cessent de répéter des noms mystérieux…
Attirée par la très belle couverture dessinée par l'auteur lui-même (d'abord illustrateur et dont on retrouve le travail génial en noir et blanch tout au long du livre)
et intriguée par le résumé mentionnant à la fois Charles Dickens et Tim Burton, je me suis donc précipitée pour lire Le Château.
Après lecture, je dois admettre que je suis beaucoup moins enthousiaste à l'égard de cette série ou en tout cas de ce premier tome ... Je me suis ennuyée durant plus de la moitié du roman (qui est pourtant et entre autres une critique de la société victorienne) ... et d'autant que même si le fait qu'il y ait peu d'actions ne me dérange pas c'est surtout du point de vue du style très peu soigné que j'ai été dérangée ...
Excepté la fin, tout le roman fut en dent de scie, on alterne des passages longs et parfois peu intéressants (de longues listes de noms, d'objets qui finissent par lasser) avec des moments clés.
Ce que je retiens cependant et que j'ai trouvé sympathique, c'est l'univers en lui-même développé par l'auteur, un univers original, sombre et gothique dont les personnages sont plutôt attachants (chose étrange ils paraissent plus jeunes qu'ils ne le sont vraiment).
Je ne suis pas encore sûre de vouloir lire la suite ...
LE CHATEAU (LES FERRAILLEURS, T.1), EDWARD CAREY (2014)
Titre original : Heap House (The Iremonger trilogy, book 1)