Véritable boulimique de musique et spécialiste de rock psyché, Ty Segall est connu pour ses nombreuses productions en tant qu'artiste solo mais également pour ses collaborations dans différents groupes. A peine remis de Hair, un album avec White Fence, Ty Segall poursuit son marathon discographique et sort un nouvel opus intitulé Slaughterhouse, sous le nom du Ty Segall Band, un groupe composé de Mikal Cronin, Charlie Moothart, et Emily Rose Epstein.
Ce nouvel album estampillé Ty Segall confirme dès le premier morceau le "harder and louder" annoncé par l'artiste. Slaughterhouse nous offre 40 minutes de rock garage efficace qui décolle bien les tympans. Segall et ses acolytes proposent un album coup de poing tout en lo-fi, fuzz, distortion, grognements et hurlements. De Death à Oh Mary, la tension reste à son maximum à grand coup de solos énervés et de riffs lourds. Le disque contient tout de même une piste légèrement plus « soft » et un brin psyché, Wave Goodbye, mais ce n’est que pour mieux repartir avec The Bag I’m In (cover de Fred Neil) et Diddy Wah Diddy (cover de Bo Diddley), certainement les deux pistes les plus énervées de l’album. Le disque se conclut avec Fuzz War qui, sans surprise, ne comporte pas de voix mais uniquement des enchevêtrement de fuzz, larsens et autres cris de guitare.
Le son de Segall prend, cela dit, ici, une nouvelle ampleur, pas seulement sur l'échelle des décibels mais aussi du point de vue de la tonalité. Les guitares semblent plus riches et complexes. Par ailleurs, si Slaughterhouse est l'album le plus punk (très Stooges) de Ty Segall à ce jour, cela ne signifie en aucun cas, qu'il n'est que bruit sans substance mélodique. Les harmonies sont présentes dans la plupart des morceaux mais sans nuire à l'approche lo-fi de l'album.
Slaughterhouse allie efficacité (les morceaux durent rarement plus de 3 minutes) , puissance et sauvagerie, vivement la sortie de Twins (prévue début octobre) ;-) Encore une jolie réussite pour Ty Segall !
Ce nouvel album estampillé Ty Segall confirme dès le premier morceau le "harder and louder" annoncé par l'artiste. Slaughterhouse nous offre 40 minutes de rock garage efficace qui décolle bien les tympans. Segall et ses acolytes proposent un album coup de poing tout en lo-fi, fuzz, distortion, grognements et hurlements. De Death à Oh Mary, la tension reste à son maximum à grand coup de solos énervés et de riffs lourds. Le disque contient tout de même une piste légèrement plus « soft » et un brin psyché, Wave Goodbye, mais ce n’est que pour mieux repartir avec The Bag I’m In (cover de Fred Neil) et Diddy Wah Diddy (cover de Bo Diddley), certainement les deux pistes les plus énervées de l’album. Le disque se conclut avec Fuzz War qui, sans surprise, ne comporte pas de voix mais uniquement des enchevêtrement de fuzz, larsens et autres cris de guitare.
Le son de Segall prend, cela dit, ici, une nouvelle ampleur, pas seulement sur l'échelle des décibels mais aussi du point de vue de la tonalité. Les guitares semblent plus riches et complexes. Par ailleurs, si Slaughterhouse est l'album le plus punk (très Stooges) de Ty Segall à ce jour, cela ne signifie en aucun cas, qu'il n'est que bruit sans substance mélodique. Les harmonies sont présentes dans la plupart des morceaux mais sans nuire à l'approche lo-fi de l'album.
Slaughterhouse allie efficacité (les morceaux durent rarement plus de 3 minutes) , puissance et sauvagerie, vivement la sortie de Twins (prévue début octobre) ;-) Encore une jolie réussite pour Ty Segall !
SLAUGHTERHOUSE, TY SEGALL (26 juin 2012)