À Los Angeles, un groupe d’adolescents fascinés par le people et l’univers des marques traque via Internet l’agenda des célébrités pour cambrioler leurs résidences. Ils subtiliseront pour plus de 3 millions de dollars d’objets de luxe : bijoux, vêtements, chaussures, etc. Parmi leurs victimes, on trouve Paris Hilton, Orlando Bloom et Rachel Bilson. Les médias ont surnommé ce gang, le "Bling Ring".
Sofia Coppola nous transporte à nouveau dans une période de la vie qui lui est chère: l'adolescence.
Des adolescents typiques d'aujourd'hui: scotchés à leur téléphone portable 24H/24, à l'affut du moindre potin, postant leur vie sans retenu sur les réseaux sociaux.
Ils ont cette façon de penser qui leur laisse croire qu'ils sont intouchables. Ils ont cette volonté de ne pas vouloir grandir, de ne pas devenir des adultes responsables, de croire que leurs actes n'auront pas de conséquences. C'est ce qui les mènera à leur perte au final...
Comme souvent chez Sofia Coppola, la forme est essentielle (une mise en scène enivrante et presque onirique), sans doute plus que le fond car le scénario bien que basé sur un fait divers réel est épuré et presque secondaire (les 4 jeunes s'introduisent chez quelques idoles people, n'ayant plus qu'à se servir dans les gardes robes insensées et les armoires à chaussures pleines à craquer).
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, The Bling Ring n’est pas le meilleur film de la réalisatrice car même si le portrait qu'elle dresse de cette petite partie de la jeunesse (qu'elle a d'ailleurs côtoyé en son épicentre) est assez juste, réaliste et presque tendre, je regrette un peu qu'elle n'ait pas creusé (plus souvent) les apparences pour nous.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, The Bling Ring n’est pas le meilleur film de la réalisatrice car même si le portrait qu'elle dresse de cette petite partie de la jeunesse (qu'elle a d'ailleurs côtoyé en son épicentre) est assez juste, réaliste et presque tendre, je regrette un peu qu'elle n'ait pas creusé (plus souvent) les apparences pour nous.
Leurs confessions nous font plonger dans le néant de la pensée, largement entretenu par les parents. Certains adolescents semblant presque satisfaits d’atteindre, grâce à la médiatisation de leur procès, un peu de cette notoriété qu’ils envient tant à leurs modèles. Malheureusement, cette partie est beaucoup trop courte et peu développée.
Cela dit, si la lecture de cette vie de vacuité consumériste qu’elle tente de dépeindre peut-être mal interprété, le dernier plan est là pour rappeler toute la superficialité d’un avenir médiatisé ...
le vrai Bling Ring
THE BLING RING, SOFIA COPPOLA (2013)
J'ajouterai que le casting est excellent ! Et que la B.O. renforce bien l'esprit du film (même si elle peut être légèrement casse-tête par moment ^^) !