vendredi 20 juillet 2012

CANARDS MORTELS - PATRICK MACNEE


Lorsque John Steed et madame Peel assistent, dans un restaurant quatre étoiles, à la mort brutale de l'un de leurs voisins de table, ils se trouvent entraînés dans un étrange puzzle : pourquoi plusieurs personnes tombent-elles raides mortes après avoir consommé du canard ? Et quels liens existent-ils entre les victimes : un médecin, un garde-chasse et un peintre? Leur enquête leur fera découvrir un ténébreux complot qui se trame dans la région désolée des marais de l'East Anglia.

Petite, je ne rêvais pas d'être une Spice Girl mais plutôt Emma Peel ;-) Chaque samedi sur M6 était diffusé un épisode de Chapeau Melon que je ne manquais évidemment jamais. J'étais, on peut le dire, une fan invétérée (ma passion pour le rétro vient peut-être de là, qui sait ;-)). De l'eau a coulé sous les ponts depuis mais c'est toujours avec grand plaisir que je regarde la série lorsqu'elle passe à la télévision. Il y a plusieurs semaines, je suis tombée sur ce roman inédit co-écrit par Patrick Macnee dans une vente aux livres et je n'ai pas pu résister à la tentation de retrouver mes héros d'enfance. 

Imaginée en 1966, l'intrigue a été écrite en pleine saison 4, qui introduisait la divine Emma Peel) (interprétée par Diana Rigg) aux côtés de l'agent spécial John Steed. C'est donc tout naturellement que ce roman les met tous les deux en scène. Comme traditionnellement dans la série, Steed et Peel s'infiltrent dans l'univers mis à l'honneur, toujours en gardant leur véritable identité mais en s'inventant la profession et la vie qui leur permettent de mieux se fondre dans le décor pour mener l'enquête. Emma se fait ainsi passer pour une cousine d'un des habitants du village et Steed pour un journaliste.

Malgré tout, le livre ne tient pas ses promesses. L'atmosphère de la série est bien restituée mais moi qui pensais retrouver le piquant, le ton décalé et l'humour british présents dans les épisodes de la série, j'ai été très déçue ... La trame, pauvre, tient littéralement en deux lignes, les rebondissements sont également peu nombreux, le rythme est lent ... L'écriture, en outre, fait amateur et plus le récit progresse, plus elle se détériore ... L'ambiguité entre les deux personnages par ailleurs, est beaucoup trop marquée, j'aurai aimé à l'image de la série quelque chose de plus subtile .... 

The Avengers fait donc bel et bien partie de ces séries dont la complexité et le style ne peuvent être transférés du petit écran au support papier (il en est d'ailleurs de même pour le grand écran ... l'adaptation ciné de la série avec Uma Thurman et Ralph Fiennes était un vrai désastre ...). Bref, à éviter ! 

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