samedi 21 juillet 2012

TO ROME WITH LOVE - WOODY ALLEN



Célèbre architecte, John est en vacances à Rome, où il a vécu autrefois. Il rencontre Jack , qui lui rappelle le jeune homme qu'il était. Lorsque Sally , petite amie de John, présente sa copine Monica , aussi pétillante que séductrice, à Jack, celui-ci ne tarde pas à tomber éperdument amoureux d'elle. John a alors le sentiment de revivre l'une de ses histoires d'amour les plus douloureuses. Au même moment, Jerry , metteur en scène d'opéra à la retraite, s'envole pour Rome avec sa femme Phyllis pour rencontrer Michelangelo , fiancé italien de leur fille Hayley. Quand Jerry entend le père de son futur gendre, Giancarlo, chanter divinement sous la douche, il est fasciné, croyant entendre une aria digne de la Scala !

Après Londres (Match Point), Barcelone (Vicky Christina Barcelona) et Paris (Midnight In Paris), Woody Allen nous emmène à Rome. Il a bien fallu me rendre à l'évidence, j'adore Woody Allen, mais To Rome With Love est probablement son film le moins stimulant de ses 40 ans de carrière ... Il est question de sexe, de désir, d'adultère, d'opéra... des sujets traités avec beaucoup moins de finesse que d'ordinaire. Les personnages sont à peine esquissés, manquant cruellement de profondeur. Les vignettes que nous proposent Woody Allen sont inégales, pas assez exploitées. De ces trois/quatre histoires qui s'entrecroisent sans se mélanger, celle incarnée par le trio Alec Baldwin (impec'), Jesse Eisenberg et Ellen Page est celle à laquelle j'ai été la plus sensible, et bien qu'un peu longuette celle mettant en exergue Roberto Begnigni est également bien vue. En revanche, le ténor qui ne peut chanter que sous la douche m'a paru trop invraisemblable et poussif. Quelques répliques savoureuses, de superbes images de Rome (grâce à la direction photo de Darius Khondji) et un casting d'enfer ne parviennent malheureusement pas à masquer la déception ressentie en visionnant To Rome With Love ... J'attends avec impatience le prochain opus en espérant que cette escapade dans la Ville Éternelle ne soit qu'une panne d'inspiration momentanée !



TO ROME WITH LOVE, WOODY ALLEN (4 juillet 2012)

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