mercredi 26 février 2014

ARRESTED DEVELOPMENT


Excédé par les membres de sa famille, tous plus irresponsables les uns que les autres, Michael Bluth, veuf et père d'un fils de 13 ans, décide d'aller s'installer en Arizona afin d'y commencer une nouvelle vie. Malheureusement, juste avant son départ, son père, qui dirige l'entreprise familiale, est arrêté pour une affaire d'abus de biens sociaux. Les capitaux sont bloqués, mettant dans l'embarras toute la famille habituée à un certain train de vie. Pris de remords, Michael décide de rester afin de les aider car, comme il le dit : « Vous êtes tous désespérément décevants, mais vous êtes ma famille ! ».

Série comique culte qui vaut son pesant de cacahuètes ! (mis à part la 4ème saison diffusée en exclu l'an dernier (après 6 ans d'arrêt!) vraiment en dessous des 3 précédentes). 

Une histoire familiale complètement folle, cruelle et attendrissante, méchante et drôle: narration déstructurée, narrateur facétieux (joué par Ron Howard), personnages formidablement détestables et hilarants (à l’exception du malheureux Michael, le fils ainé, seul esprit plus ou moins sain dans un monde à la masse), blagues à la mitraillette, sens du politiquement incorrect et de l’absurde… 


dimanche 23 février 2014

10 THINGS I HATE ABOUT YOU - GIL JUNGER



Au lycée de Padua, Bianca fait craquer tous les garçons, tandis que sa soeur ainée Kat aurait tendance a les faire fuir. Non qu'elle soit d'une laideur repoussante, ce serait plutôt le contraire, mais son caractère irascible et son comportement de rebelle ne la rendent pas très liante. Le père des jeunes filles est très strict quant à leur éducation et leurs sorties. Il accepte que Bianca flirte à condition que Kat en fasse autant. Autant dire que l'affaire n'est pas gagnée...

Relecture très libre de The Taming of The Shrew (La Mégère Apprivoisée) de Shakespeare, ce teen movie culte a un peu vieilli (oui les histoires d'amour sont mignonnes particulièrement celle entre les 2 outsiders (Kat et Patrick) mais au final vraiment cheesy et classiques) mais comporte quelques futurs grands acteurs (Heath Ledger, Julia Stiles, Joseph Gordon Levitt) et quelques scènes très cool (celle du poème par exemple), bref ça se laisse gentiment regarder et ça met de bonne humeur ! 



******************************


En 2009, une série inspirée de ce film a vu le jour, elle a été annulée au bout d'une saison, j'ai malgré tout voulu la tester  (ouais, ouais) ! On y retrouve à peu près la même histoire (sauf la partie où Patrick est payé pour sortir avec Kat et celle où Bianca finit avec Cameron) ainsi que tous les personnages, Patrick Verona a particulièrement été bien casté en la personne d'Ethan Peck (oui oui le petit fils de Gregory Peck), parfait en bad boy mystérieux à la voix grave à tomber par terre. 

J'ai bien aimé les 4 - 5 premiers épisodes lorsque Kat (Lindsey Shaw) et Patrick jouent au jeu du chat et à la souris mais j'avoue qu'après la série perd nettement de son intérêt et devient très banale ... dommage ... 

samedi 22 février 2014

MOONFLEET


1757 - Angleterre. Le jeune orphelin John Mohune se rend à Moonfleet à la recherche d'un certain Jeremy Fox afin qu'il veille sur lui. Ce dernier, chef des contrebandiers, est un aventurier sans scrupule et cynique, qui mène une vie dissolue, fréquentant un couple d'aristocrates corrompus, les Ashwood.
Mohune découvre en lui l'homme qui aima sa mère et le plan d'un trésor : l'emplacement du diamant de Redbeard dérobé par un de ses ancêtres.

L'occasion de retrouver l'un de mes acteurs chouchous, le Gallois Aneurin Barnard ;-) Cette série (film?) en deux parties est une adaptation du fameux roman de John Meade Falkner (qui avait d'ailleurs déjà été adapté au cinéma par Fritz Lang). 

Moonfleet aurait pu être bien plus qu'un honorable divertissement familial du dimanche après-midi et aurait pu être rangé du côté de Treasure Island ou autres Robinson Crusoe, s'il n'avait pas été aussi mal exécuté (d'abord d'un point de vue du scénario et ensuite des personnages). 

Les fils de l'histoire se nouent (et se dénouent) trop rapidement (les raccourcis sont beaucoup trop nombreux et souvent peu compréhensibles), les personnages aussi sont développés de manière très superficielle, en sus l'alchimie entre les deux amoureux ne crève pas l'écran .

 J'ai été déboussolée à plusieurs reprises, ne comprenant par exemple pas comment l'honnête et droit John se transforme de manière aussi radicale en être vil et meurtrier ou quel était l’intérêt de montrer Grace à Londres si c'était pour qu'elle réapparaisse comme par enchantement à la fin (comme si elle n'avait jamais quitté Moonfleet). Cela dit, le cast est excellent (Ray Winstone). Quel dommage, donc ! 

MOONFLEET (décembre 2013)

mercredi 19 février 2014

BURN YOUR FIRE FOR NO WITNESS - ANGEL OLSEN


Le 17 février 2014, Angel Olsen a sorti son deuxième opus Burn Your Fire for No Witness via le label indépendant Jagjaguwar, deux ans après la parution du sublime Half Way Home. Ce disque a été enregistré l’été dernier dans une chapelle désacralisée à Asheville (Caroline du Nord) en compagnie du producteur John Congleton (St. Vincent, Disappears, The Black Angels).

La jeune folkeuse électrique livre une collection de chansons nées au terme d’un an de « cœur brisé, de voyages et de changements ». Elle fait chavirer les coeurs (brisés?) avec ses compos ciselées oscillant entre le rock de Cat Power et la sauvage innocence d'Alela Diane mais surtout avec sa voix, troublante, étonnante et émouvante. Un album à se procurer d'urgence ! 

mardi 18 février 2014

PENELOPE - MARK PALANSKY


Une sorcière a jeté un sort sur la première fille qui nait dans la famille Wilhern : Pénélope. Pour y échapper, elle devra épouser un garçon issu de la noblesse. Pénélope est une romantique. Elle décide de fuir loin de sa famille et d'affronter le Monde. Elle découvrira que le mauvais sort, il faut l'ignorer et s'accepter telle qu'elle est.

Le film de Mark Palansky adopte, en effet, un esthétisme très proche des premières oeuvres de Tim Burton. Ce conte de fée moderne très réussi questionne sur l'importance de l'apparence dans nos sociétés et il est quasi-impossible de ne pas être touché par cette histoire d'amour un brin naïve entre Penelope (Christina Ricci) et Max (James McAvoy, un acteur que j'adore) . Un joli film.


PENELOPE, MARK PALANSKY (2006)

dimanche 16 février 2014

BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB @ La Laiterie, Strasbourg, 15 février 2014

Avant la tempête de rock'n roll 

L'un des groupes que je rêvais de voir sur scène depuis plusieurs années était BRMC ! Outre leurs excellentissimes albums studios (pour les amateurs de rock'n roll poisseux et sombre), leurs prestations live sur youtube me faisaient baver d'envie, autant vous dire qu'après les avoir manqué aux Eurockéennes l'an dernier, j'ai sauté sur l'occasion lorsque j'ai vu qu'ils passaient à Strasbourg. Ma petite escapade m'aura coûté bonbon mais je suis sur un petit nuage d'y être allée ! 


Il y avait 2 avant-groupes que je ne connaissais pas (je les ai tout de même vaguement écoutés avant le jour J histoire de), je suis arrivée sur les coups de 19h30 (heure indiquée sur la page de l'évènement sur facebook) et bonne surprise peu d'attente et surtout place en front row ! (j'ai prié tout du long pour la garder jusqu'aux tant attendus BRMC). 

Le 1er groupe s'installe tranquillement vers 20h30. Ils s'appellent Dead Combo. Ce sont 2 frères (from NYC) d'une quarantaine d'années. Le chanteur est hyper tatoué et a l'air plutôt cool. 

Le chanteur de Dead Combo

Mais je dois avouer que j'ai trouvé ça un peu répétitif :( Le public ne fait pas non plus preuve de grand enthousiasme malgré un final alléchant puisque Peter Hayes rejoint le duo pour un dernier morceau. 

Peter Hayes et les Dead Combo

Les entre-sets ne me paraissent pas si longs que d'habitude, peut-être parce que la programmation musicale est super cool. 

Place au 2ème groupe, Kid Karate, vers 21h15. Là encore ils sont deux! Malgré quelques imperfections, la sauce prend bien, les morceaux sont plutôt chouettes, variés et efficaces. 

Le chanteur de Kid Karate

22h15 ... C'est enfin l'heure de BRMC ! Je trépigne d'impatience, les voilà qui entrent sur scène ! Je suis sur la gauche, pleine vue sur Robert Levon Been (j'avoue qu'au départ j'espérais Peter Hayes, finalement le hasard a bien fait les choses car R.L. Been est en fait le centre névralgique du set). 
Je crois n'avoir jamais été aussi proche d'un artiste ! Sa guitare (et lui aussi par la même occasion) était parfois à 2cm de moi (non, non je vous assure, je n'exagère pas!), bref sensations garanties. 


Le groupe a alterné anciens et nouveaux tubes ("Hate The Taste", "Rival", ...) avec brio même si évidemment des titres comme "Whatever Happened To My Rock'n Roll" ou "Conscience Killer" ont littéralement enflammé la salle ! Le rappel avec 2 chansons en acoustique (sans Leah donc mais il n'y a pas à dire elle assure grave) était juste magique ! 



Peter (et Leah aussi d'ailleurs) est du genre taciturne alors que Robert est un peu le joyeux drille de la bande (ça se voyait qu'il prenait plaisir à ce qu'il faisait, il souriait et rigolait beaucoup). 


Un des meilleurs concerts auxquels j'ai pu assister (je vais avoir du mal à m'en remettre ;-)) ! Je souffre en ce moment même de dépression post concert BRMC, j'adorerais les revoir et je croise les doigts pour que ça se refasse très vite !


Pour fêter ce concert mémorable, je me suis offert un t-shirt à l'effigie du groupe avec au dos les dates de leur tournée européenne. J'ajouterai pour terminer qu'une fois n'est pas coutume et que je suis assez fière de mes photos ;-) Ah oui et s'ils passent par chez vous, n'hésitez pas, foncez les voir !

ROCK OF AGES - ADAM SHANKMAN


Sherrie, jeune provinciale, rencontre Drew, garçon de la ville, sur le Sunset Strip, alors qu'ils tentent de percer à Hollywood. "Rock Forever" raconte leur histoire d'amour à travers les tubes de Def Leppard, Foreigner, Journey, Poison, REO Speedwagon, et Twisted Sister...

Si l'esprit des années 80 est bien retranscrit, notamment grâce à la bande son : les morceaux rock 80's sont interprétés de façon plus pop

ma reprise préférée :

le scénario ultra méga parodique est d'une telle inconsistance et donne une telle importance à la mièvre romance que cela plombe toutes les bonnes intentions. Si j'ai regardé jusqu'au bout, c'est simplement parce que Diego Boneta (aka Drew) est super crousticraquant. 


Vous voilà prévenus ! 

ROCK OF AGES, SHANKMAN (2012)

mercredi 12 février 2014

INSIDE LLEWYN DAVIS - LES FRERES COEN


Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie d'un jeune chanteur de folk dans l'univers musical de Greenwich Village en 1961. Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alors qu'un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte des obstacles qui semblent insurmontables, à commencer par ceux qu'il se crée lui-même. Il ne survit que grâce à l'aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n'importe quel petit boulot. Des cafés du Village à un club désert de Chicago, ses mésaventures le conduisent jusqu'à une audition pour le géant de la musique Bud Grossman, avant de retourner là d'où il vient.

Chronique douce amère d'un jeune chanteur de folk dans le début des années 60, Inside Llewyn Davis est un petit bijou intimiste. Le personnage de Llewyn Davis dégage une profonde tristesse et une nostalgie latente. On a l'étrange impression que Llewyn Davis vit sans cesse la même semaine, rencontrant les mêmes personnes, aux mêmes endroits, vivant les mêmes situations, faisant les mêmes choix, comme une sorte de boucle. Quoi qu'il en soit, les événements se déroulant pendant cette semaine ne sont pas précipités et ne donnent pas la sensation de n'être là que pour le film, mais bien dans la continuité d'une vie, comme un instant pris sur le vif. 

L’histoire s’ouvre et se termine sur la même séquence : Lewin chantant devant le public d’un café de Greewich Village, avant de se faire dérouiller dans l’arrière-cour. La même scène, à un détail près : Lewin n’était pas seul en scène. A la fin seulement, on voit et entend le type qui lui succède, un débutant dont on reconnaît illico la coupe de cheveux et la voix nasillarde : Bob Dylan ! Bien que ce personnage soit inspiré par Dave Von Ronk et semble réel, il symbolise aussi les artistes qui veulent vivre de leur passion tout en restant intègres mais n'ayant jamais fait la bonne rencontre au bon moment. Llewin rate tout ce qu’il entreprend - en amour pareil, il n’est jamais le bon mec pour la bonne fille. 

Inside Llewyn Davis c'est 1h40 de voyage musical et onirique. L'ensemble est très poétique (la cinématographie est parfaite, la B.O.et le casting également), tendre, émouvant, et mélancolique. 



INSIDE LLEWYN DAVIS, Les Frères Coen (2013)

dimanche 9 février 2014

There will always be poverty and pain and war and injustice in this world, but there will, thank the Lord, also always be The Beatles." - "The Count" (Philip Seymour Hoffman), Pirate Radio (R.I.P. Mister!)


500 Miles - The Journeymen
Lucid - Blindfolds (je vous avais déjà parlé de ce petit groupe de rock qui tache en provenance de Glasgow, ils se sont malheureusement séparés en décembre dernier :-( :-( )
Tomorrow is a long time - Bob Dylan
Allergic to love - Charli XCX (new)
Golden Grill - Lana Del Rey (unreleased) Once Upon a Dream - Lana Del Rey (new, from the Maleficient soundtrack)

Lottie Moss, la demi-soeur de Kate Moss signe dans une agence de mannequin. Ses premières photos
Game of Thrones Season 4 Trailer (6 avriiil)
13 famous authors mugshots
Polabox
Tarantino abandonne son scénario à cause d'une fuite :(
25 rare photos of famous authors
Une demande en mariage inspirée par Orgueil et Préjugés de Jane Austen !
Zooey Deschanel crée une mini-collection de robes pour Tommy Hilfiger
The Fault in Our Stars - bande-annonce
Hi Five - video - Angel Olsen
Behind The Scenes - Equipment Spring 2014 - with Alison Mosshart and Matthew Mosshart
Parfum Mr Darcy, Mr Heathcliff and Mr Rochester en vente ici
Trailer pour le nouvel EP des 45's, jeune groupe mods trop cool !

Kate Moss for i-D September 2005  Kate Moss for Ponystep Magazine - February 2014


samedi 8 février 2014

CBGB - RANDALL MILLER


L'histoire du club new yorkais CBGB fondé par Hilly Kristal (Rickman) et des groupes qui y ont débuté...

J'ai passé une grande partie de fantasmer sur le CBGB et l'époque punk ... mais comme je le redoutais (notamment après avoir vu le trailer l'an dernier), de 1. on y apprend rien de neuf et de 2. ce film ne reflète pas vraiment l'ambiance de l'époque (même si la "salle de concert" et les toilettes sont plutôt bien reconstitués) (en même temps capturer l'essence même du punk a toujours été compliqué ... comment ne pas tomber dans les clichés ou jeter certains faits par la fenêtre ?). Le film est dans l'ensemble trop gentil, propret et mou du genoux ... bien sûr il y a le charismatique Alan Rickman mais on s'ennuie malgré tout, il y aurait pourtant eu de quoi faire un film d'enfer ! 

Le plus frustrant évidemment c'est le fait que tous les grands artistes ayant joué dans le club soient réduits à des caricatures sur pattes (interprétant leurs chansons les plus connues), d'autant plus que la plupart des acteurs castés ne ressemblent en rien aux groupes/artistes qu'ils sont censés incarnés (la palme revenant sans doute à Lou Reed ...). 

Autant vous dire que vous pouvez tranquillement zappé CBGB ! 

CBGB, RANDALL MILLER 

le vrai CBGB

samedi 1 février 2014

12 YEARS OF SLAVE - STEVE MCQUEEN


Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession.  Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. 
Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité.  Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie…

"12 Years A Slave" s'impose définitivement comme l'un des films de ce début d'année. La première chose qui frappe dans le film de Steve McQueen, c'est la violence, qu'elle soit physique ou morale et parfois traumatisante, elle est filmée de manière dure et réaliste sans mélo ou niaiserie. McQueen ne fait pas dans le sentimentalisme et il est sans concession, à l'image des scènes de fouets, de viols ou de pendaisons. 


Le scénario, en plus d'être passionnant, est intelligent, bien construit et subtil, les personnages sont bien développés, la narration est fluide, le casting est impressionnant (Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch, Paul Dano, Sarah Paulson ou encore Brad Pitt) et la mise en scène parfaite. 

Cette troublante et dérangeante peinture (vécue de l'intérieur contrairement à la plupart des films sur ce sujet) de la condition des esclaves noirs dans le sud des USA retourne littéralement l'estomac ... 12 Years A Slave est à voir absolument ! 


12 Years a Slave - the film and the real story (on se rend bien compte (et malheureusement) qu'il s'agit d'une adaptation très fidèle de l'autobiographie de Solomon Northup).

12 YEARS A SLAVE, STEVE MCQUEEN (2014)

Rechercher dans ce blog