TRUE DETECTIVE

True Detective, série d'anthologie, se déroule en Louisiane, en 1995, et narre dans sa première saison, l'enquête de deux inspecteurs de la Louisiana State Police, Rust Cohle et Martin Hart, chargés de résoudre le meurtre d'une jeune femme coiffée de bois de cerfs et tatouée de dessins sataniques. Alors qu'ils ont quitté la police, ils sont contactés en 2012 par deux autres inspecteurs alors qu'un meurtre similaire a été commis.

La série met en scène le Sud des Etats-Unis comme une contrée hostile, à l'ambiance lourde et poisseuse, imprégnée par la pauvreté et la religiosité. Il filme une Amérique profonde à l'atmosphère moite dans laquelle la réalité prend des allures de cauchemar éveillé. 

Sous ce climat sans pareil, les personnages incarnés par Harrelson et McConaughey se révèlent intenses, toujours proches de l'explosion. Anti-héros aux fêlures à vif et aux méthodes non-conventionnelles, ils ne sont unis que par leur quête de justice. 

Cette série est un petit bijou digne des plus grands romans noir américains ! Qu'il s'agisse du casting (le fort accent du Sud est, entre autres, reproduit à merveille), des dialogues (les joutes verbales entre les 2 policiers sont extra), de la photographie, du scénario ([classique mais ultra solide], une exploration des tréfonds de l'âme humaine qui fait flipper),

de la mise en scène ou de la B.O.(simplement fantastique), tout est parfait ! L'une des séries HBO les plus attendues tient ses promesses et bien plus encore !!!

“People incapable of guilt usually have a good time.”

— Detective Rust Cohle, True Detective, episode 3

 L'une des influences majeures du scénariste et créateur de la série Nic Pizzolatto est le recueil de nouvelles fantastiques Le Roi en jaune (The King in Yellow) écrit par Robert W. Chambers en 1895. J'ai téléchargé la version numérique (gratuite) et j'ai extrêmement hâte de la lire !! 

TRUE DETECTIVE, SAISON 1, 2014

GREETINGS FROM TIM BUCKLEY - DAN ALGRANT

Les jours qui ont précédé la performance de Jeff Buckley pendant l'hommage rendu à son père en 1991, et qui a lancé sa carrière.

En grande fan de Jeff Buckley, j'attendais ce film avec impatience ! J'avoue que je ne connaissais pas la musique de Tim Buckley ... je l'ai vraiment découverte avec Greetings From Tim Buckley. Et vraiment j'aime énormément ... MAIS ... je reste horrifiée par sa personnalité et surtout par l'attitude qu'il a eu envers son fils Jeff. Je suis tiraillée ... L'homme avant la musique ? La musique avant l'homme? Qu'en pensez-vous ? 

Revenons au film à présent :-) Un biopic croisé père - fils, c'est loin d'être banal ! et j'ai vraiment apprécié ce parti pris scénaristique (les voir au même âge si différents sur certains aspects et si similaires sur d'autres est surprenant) même si avouons-le, c'est la partie consacrée à Jeff qui m'a davantage intéressée ! En dehors de cela, l'histoire en elle-même (on n'y apprend en fait pas grand chose et sa romance avec Allie Mooch (la très cute Imogen Poots) n'est que pure spéculation

le film est malgré tout assez réaliste et ne fait dans le sensationnalisme, ce qui est une bonne chose), la réalisation et la photographie restent assez conventionnelles. Il y a quelques beaux moments très émouvants et ils sont, je dois dire, dus à l'excellente performance de Penn Badgley qui a très bien su capter la mélancolie latente (et la voix) de Jeff Buckley. 

                                             Penn Badgley                               Jeff Buckley

LE live

                                       Ben Rosenfield                               Tim Buckley

GREETINGS FROM TIM BUCKLEY,  DAN ALGRANT (2013)

THE GRAND BUDAPEST HOTEL - WES ANDERSON

Un écrivain célèbre se remémore sa rencontre avec Zero Moustafa, le mélancolique propriétaire d'un grand hôtel décati au coeur de l'Europe centrale. Autour d'un dîner, monsieur Moustafa, qui fut l'homme le plus riche de la République de Zubrowka, raconte ses débuts, en 1938, comme lobby boy, dans les couloirs du Grand Budapest Hotel alors au comble de sa gloire. Le concierge, le charmant, badin et prolixe monsieur Gustave le prit sous son aile. L'une des clients attitrées de l'hôtel, l'antique madame D, l'une de ses innombrables vieilles maîtresses, lui légua un tableau de la Renaissance d'une immense valeur. Une cascade d'aventures rocambolesques, sur fond de montée du péril totalitaire, s'ensuivit...

Classe, drôle, mélancolique, ce film de Wes Anderson dont on appréciera particulièrement le côté déjanté en met plein la vue, autant du point de vue scénaristique que visuel. Rien n'est laissé au hasard, qu'il s'agisse des dialogues, des mini-histoires qui se décroisent et s'entrecroisent, des décors ou des costumes. Le casting et grandiose. Un vrai plaisir :) Et voilà, encore un coup de maître pour Mr Anderson ! 

THE GRAND BUDAPEST HOTEL, Wes Anderson (Mars 2014)

VERONICA MARS THE MOVIE - ROB THOMAS

Diffusée aux Etats-Unis entre 2004 et 2007, la série (une des meilleures des années 2000 selon moi) met en scène une adolescente californienne ingénieuse et téméraire, fille d’un détective privé archétypal, qui, après le meurtre de sa meilleure amie, se confronte aux pires secrets de famille. Le tout en résolvant régulièrement les enquêtes de son père et déjouant les pièges de sa vie de lycéenne, où se côtoient quotidiennement fils de jet-setters et gangs de motards. Ses réparties cinglantes et la galerie de personnages hauts en couleurs sont parvenues à fédérer une solide communauté de fans au fil des trois saisons. 

Le film débute neuf ans après les derniers événements de la série, et le départ de Veronica de sa ville, Neptune, microcosme où les gosses de riches et les beaucoup moins riches font mauvais voisinage, et où la police est méchamment corrompue. Elle vit désormais à New York avec Stosh "Piz" Piznarski, expatrié lui aussi, et est sur le point d'accepter un gros job dans un important cabinet d'avocats. Elle a tourné la page, reconstruit sa vie... et apprend pile au moment où elle allait concrétiser les choses que son amour de toujours (et très conflictuel) Logan Echolls est accusé du meurtre de sa compagne, une starlette de la chanson (et ex-élève de leur lycée). La voilà de retour à Neptune pour l'aider à s'innocenter. 

Je fais partie des fans qui attendaient fiévreusement la sortie de Veronica Mars le film ! A l'époque de la série (qui est disons le clairement aujourd'hui culte), j'avais 16-17 ans et je trouvais Veronica Mars totalement badass et cool et puis la série en plus d'être addictive et bien écrite avait vraiment une atmosphère particulière, originale, impertinente ! J'ai personnellement trouvé que Veronica Mars The Movie était une petite réussite !

On retrouve bien évidemment le personnage de Veronica qui est toujours un vrai régal, séduisant, drôle, pince-sans-rire, et d'une intelligence, d'une malice qui justifie à elle seule le visionnage du film. 

Sa relation compliquée avec Logan, 

sa complicité touchante avec son père, les ressorts habituels fonctionnent toujours à merveille. 

Sobrement mais joliment mis en scène, le parti pris scénaristique classe et punchy n'est pas spécialement audacieux, préférant au contraire boucler la boucle que n'avait pu faire la série et son arrêt brutale. 

Mais vraiment quel plaisir de se replonger dans les méandres de Neptune en compagnie de ma détective préférée ! J'ai adoré (que de souvenirs ;-)) même s'il faut bien l'avouer, je l'ai trouvé beaucoup trop court !! Les fans de la série, quoi qu'il en soit, se régaleront !!! 

VERONICA MARS THE MOVIE, Rob Thomas (14 mars 2014)

MY MAD FAT DIARY

1996. Stamford, Lincolnshire. My Mad Fat Diary suit l'histoire de Rae, 16 ans et 105 kilos, qui vient de quitter un hôpital psychiatrique où elle a passé quatre mois. Elle reprend contact avec sa meilleure amie, Chloe, qui n'est pas au courant de sa santé mentale, croyant qu'elle était en France pendant 4 mois. Rae essaye de ne rien lui dire tout en essayant d'impressionner ses amis, Izzy (trop choupinette), Archie (croustichoc), Chop et Finn (trop choupinou).

My Mad Fat Diary fait partie de ces séries dont vous ne sortez pas indemnes, une série sans tabous, courageuse et honnête. Certes, une adolescente qui se sent mal dans sa peau, tout le monde connait, (les thèmes abordés sont en vrac amour, amitié, acceptation de soi) on est même tous passés par là, mais le réalisme de la série, de l'histoire (un versant plus sombre et sérieux lié au fait que Rae reste mentalement fragile après sa sortie de l’hôpital psychiatrique) qui contraste avec l'humour décalé et l'imagination débordante de Rae ne peuvent laisser de marbre. 

Pour ceux qui n'ont jamais fait partie des "beaux et parfaits", ils doivent avoir la même impression que moi, celle que l'on raconte de petits bouts de notre propre vie. 

Je la trouve tellement bien faite cette série, les situations sont plausibles sans parler du fait qu'elle est drôle, touchante et ne tombe jamais dans le pathos. J'aime le fait que l'on passe du fou rire aux larmes (un vrai rollercoaster émotionnel) en un clin d’œil en suivant les aventures de Rae et de son groupe d'amis dont on voudrait tant faire partis. Rae va à contre sens, bottant les fesses aux clichés, aux idées reçues. 

La cerise sur le gâteau, c'est évidemment la bande son (Stone Roses, Oasis, [l'heroine est fan de ces 2 groupes comme en témoignent ces t-shirts!] Blur, Pulp, ... j'en passe et des meilleures) parfaite pour une plongée totale dans les 90's ! 

My Mad Fat Diary est une série géniale, à voir absooooluuument !

MY MAD FAT DIARY

“Tired, tired with nothing, tired with everything, tired with the world’s weight he had never chosen to bear.” — F. Scott Fitzgerald

Love's Gone Bad - The Underdogs
Soul Kitchen (The Doors cover) - The Black Angels (from A Psych Tribute to The Doors)
Get Back (The Beatles cover) - Lenny Kravitz
I Wanna Rock (Twister Sister cover) - Diego Boneta
Look At That Woman - Lee Hazlewood

I'm Moving On (Hank Snow cover) - Johnny Cash & Waylon Jennings (new)

Hey High School Baby - Benny Joy

Come On In My Kitchen - Robert Johnson

The Ash and Clay - The Milk Carton kids

To Your Skin - Bill Ryder Jones (inédit)

Angel Baby - Black Rebel Motorcycle Club (Rosie and The Originals' cover)

You Run - Robert Levon Been (The Call cover)

Rancid Girl - Sky Ferreira (inédit)

(David Bowie I Love You) Since I Was Six - BJM

One To Another - The Charlatans

The Riverboat Song - Ocean Colour Scene

Love Spreads - The Stone Roses
Brother - Mac Demarco (new song)
Hello - Oasis
No No No - Dawn Penn

* Le nouvel album des Thee Oh Sees, Drop, sortira le 19 avril prochain. En voici un extrait (le 2ème)
* Game Of Thrones - trailer - saison 4
* Arabella - video clip - Arctic Monkeys

* 2 extraits du nouvel album de Lykke Li prévu pour le 5 mai  en écoute I Never Learn et Love Me Like I'm Not Made of Stone

* Le spin off d'How I Met Your Mother aura pour titre How I Met Your Dad (original n'est-ce pas ...) et l'actrice principale sera Greta Gerwig !!! (Frances Ha) Je la trouve super cool mais un spin off d'HIMYM really ?
* Trailer pour le nouvel album solo de Julian Casablancas
* Fiona Apple dans une série tv française sur des superhéros !!!  (trop hâte !!)
* Les BRMC ont composé la B.O. du film Life After Beth, un film avec Aubrey Plaza ou encore Matthew Gray Gubler (date de sortie en salles non définie et aucun trailer à se mettre sous la dent pour l'instant :( )