mardi 28 septembre 2010

MELI MELO







  • Ce n'est pas moins que Natalie Maines de Dixie Chicks, Eddie Vedder de Pearl Jam, JOHNNY DEPP et le supergroupe Fistful of Mercy composé de Ben Harper, Joseph Arthur et Dhani Harrison (le fils de George), qui ont rejoint PATTI SMITH sur scène. Cette belle rencontre a eu lieu le 28 août dernier, à Little Rock, lors d'un concert de soutien. Ensemble, ils ont interprété 2 chansons : DANCING BAREFOOT et PEOPLE HAVE THE POWER.
  • Prochaine collaboration : H&M : LANVIN ! LA VIDEO
  • A l'occasion de la VOGUE FASHION NIGHT, qui a eu lieu le 10 septembre à New York, BARNEY'S a fait appel à l'artiste Andrew Yang pour imaginer des poupées à l'effigie des 2 figures emblématiques du VOGUE U.S. : Anna Wintour et Grace CoddingtonLES POUPEES.
  • Abbey Lee pour Alexander Wang
  • Georgia May Jagger, rétro pour W Magazine
  • Coco Rocha pour Nordstrom Catalog
  • Diane Kruger par Craig McDean
  • Alexa Chung pour L'Officiel Août
  • Lara Stone pour Vogue
  • Edita Vilkeviciute pour Numero
  • Sienna Miller pour Love Magazine
  • Georgia May Jagger pour Hudson Jeans
  • Lindsay Lohan pour Fornarina
  • Monika Jagaciak pour Interview (juin)
  • Irina Lazareanu pour Marie Claire
  • Lindsay Lohan pour Vanity Fair
  • A en croire Mick Harvey, PJ HARVEY ne devrait pas sortir son nouvel album avant février 2011.
  • Il y a quelques semaines, LINDSAY LOHAN a donné son accord pour se glisser dans la peau de LINDA LOVELACE, l'une des premières actrices porno américaines des années 70. En attendant, on peut la retrouver dans MACHETE !!
  • JENNIFER MORRISON (DR HOUSE) tiendra un rôle récurrent dans la série HOW I MET YOUR MOTHER. L'actrice jouera la nouvelle petite amie de Ted, ZOOEY. Son personnage devrait apparaitre dans 13 épisodes de la saison.
  • La collection d'ALEXA CHUNG pour MADEWELL est enfin en ligne !! ALEXA CHUNG ET MADEWELL.
  • Nouvelle consécration pour SOFIA COPPOLA ! 5 ans après son inoubliable "Marie-Antoinette", la très discrète réalisatrice américaine revient avec un nouveau film dépouillé "SOMEWHERE", qui lui vaut Le Lion d'Or du 67ème Festival du Film à Venise.
  • ABBEY LEE : plus blonde que jamais et ça lui va bien !
  • A l'occasion de la sortie de BLUE BLOOD BLUES, le nouveau single extrait de l'album SEA OF COWARDS des DEAD WEATHER, paru en mai dernier, JACK WHITE invente un nouveau format de vinyle nommé TRIPLE DECKER RECORD, en fait un 45 tours caché dans un maxi 45 tours. Comment cela fonctionne-t-il ? En ouvrant le maxi Blue Blood Blues sera libéré un 45 tours d'une chanson inédite. Démonstration par Jack White himself ici ! Sacré Jack !
  • Fan de musique devant l'éternel, ton heure a sonné, se pose la question de ta dépouille. L'idée de pourrir dans un cercueil t'as toujours rebuté, et de longue date, tu as choisi l'incinération. Seul hic, l'idée de voir tes restes dispersés au fond du jardin ou jetés à la mer du haut d'une falaise t'a toujours ennuyé. Sache désormais qu'une boite anglaise, ANDVINYLY propose aujourd'hui une solution révolutionnaire. Pour pas moins de 2000 livres, tu peux livrer tes cendres à l'entreprise qui les mélange avec le vinyle au moment du pressage, avant d'y graver un morceau, enregistrement perso ou autres testaments vocaux de ton choix. Ce n'est pas une blague, la grille des tarifs est dispo sur le site http://www.andvinyly.com/.
  • JAMES DEAN fait actuellement l'objet d'un film indépendant sous la direction du réalisateur et écrivain Matthew Mishory. Alors qu'il termine le montage de ce long métrage intitulé JOSHUA TREE, 1951 : A PORTRAIT OF JAMES DEAN, ce dernier vient de dévoiler sur la toile une bande-annonce à l'esthétique des plus soignées sur une chanson d'ELVIS PRESLEY, (You're The) Devil in Disguise, qui illustre à merveille la vie mouvementée de ce rebelle à la gueule d'ange. LA BANDE ANNONCE.
  • KATE MOSS, plus qu'un mannequin, un mythe ! Après avoir été statufiée en or par Marc Quinn, la voici en 3D, dans le nouveau film de Baillie Walsh, intitulé KM3D-1. La top y joue le rôle d'une déesse hindoue nommée Kali. Le réalisateur avait déjà travaillé avec Kate Moss pour le défilé automne-hiver 2006 d'ALEXANDER MCQUEEN où elle était entièrement recouverte de cristaux Swarovski, en un hologramme projeté durant le show. La 1ère du film a eu lieu le 16 septembre au Hauch Of Venison à Londres. LA VIDEO (je n'ai qu'un mot : waouh !!).
  • Nouvelle pub FENDI : Abbey Lee + The Kills : LA VIDEO
  • PETER DOHERTY dans un film à venir intitulé ROCK'N ROLL FUCK'N LOVELYSITE IMB.
  • Le nouvel album d'ALISTER devrait paraitre en janvier 2011 ! 
  • GASPARD ULLIEL, plus sexy que jamais dans le spot de pub pour Bleu de CHANEL filmé par MARTIN SCORSESELE FILM
  • La collaboration entre NATALIA VODIANOVA et ETAM semble indestructible. Cette saison, ce sont les origines de la belle qui sont mises à l'honneur autour de 3 thèmes aux inspirations définitivement russes. Imprimés fleurs, soies et broderies, ou encore tulles et velours, la collection célèbre princesses et tzarines, et qui de mieux que la top pour prendre la pose. Dès mi-octobre.
  • VOGUE FRANCE fêtera ses 90 ans en octobre. Voici quelques informations alléchantes : Lara Stone en fait la couv'. La veinarde. Il fait 622 pages dont 276 de publicités. Wow. Le photographe HEDI SLIMANE a réalisé une série en hommage à la petite robe noire. La mannequin n'est autre que la fille d'Inès de La Fressange, qui .. a 11 ans. Le numéro est vendu avec un portfolio rassemblant des photos de Vogue France prises lors de ces 9 dernières décennies. Des photos grand format et "prêtes à être encadrées". Chouette. Ah, et le plus important, il est sorti le 20 septembre !
  • A vrai dire, il ne s'agit pas d'un nouveau clip des KILLS. Même pas d'un nouveau morceau puisque la bande-son est signée ROXY MUSIC (avec la chanson LADYTRON). Non, ci-dessous s'affiche un court métrage réalisé par JAMIE HINCE pour le compte du styliste James Small, et de sa collection printemps-été 2011. Bon, c'est pas vraiment Jamie Hince qui l'a réalisé non plus, mais Tom Beard, Jamie étant crédité en tant que "creative director". LA VIDEO
  • Le 5 septembre, Place de la Concorde, à Paris, chevauchant une Ducati dans une seyante combinaison beige avec casque assorti, KEIRA KNIGHTLEY tournait la prochaine campagne de pub du parfum Coco MademoisellePHOTO
  • Le nouveau jean Levi’ s Curve ID est annoncé comme le jean révolutionnaire de la saison. Il s’agit  un jean  » merveilleux » pouvant s’adapter à toutes les silhouettes. La firme Levi’ s, après avoir fait une enquête sur 60 000 femmes et les avoir toutes passé au scanner 3 D, a inventé ce nouveau style de jean. Le  Curve ID tient compte des formes féminines et pas seulement de leurs tailles. Il existe en 3 coupes différentes: le « Slight Curve », le « Demi Curve » et le « Bold Curve » et en différents coloris. Le prix du Levi’ s Curve Id : à partir de 59,50 euros.
  • JACK WHITE as ELVIS dans WALK HARD : LA VIDEO (lol)
A Streetcar Named Desire Main Title - Alex North, Feel Strange  - The Dead Weather (morceau  unreleased qui apparait sur le triple decker record), Rock'n Roll Lifestyle - Cake, Earthquake  - 13th Floor Elevators, Femme Fatale - Sky Ferreira (ce n'est pas une cover du VU), 3AM - 10000 Things, If You Think I don't need You - Elvis, Mother Of Earth - The Gun Club, Sweet Come Down  - The Black Ryder, Heartbroken, In Disrepair - Dan Auerbach (The Black Keys), Loaded - Primal Scream.

dimanche 26 septembre 2010

FRANKIE ROSE AND THE OUTS - FRANKIE ROSE AND THE OUTS


FRANKIE ROSE n'en est pas à son coup d'essai ! Ses passages remarqués dans des groupes comme Crystal Castles, Vivian Girls ou Dum Dum Girls ont fait d'elle une véritable icône new yorkaise ! Inutile de dire que son premier effort solo était fortement attendu !! 

Frankie Rose, plus que toute autre de ses pairs explore un large éventail d'influences et délivre un premier album qui mêle sons lo-fi garage (Memo), orchestrations (oooh, ahhh) girls groups à la Phil Spector (Little Brown Haired Girls), esthétique noise / fuzzy des Jesus & Mary Chain (ce fameux Wall of Sound bcp moins présent d'ailleurs que dans les précédentes formations dont elle a fait partie )(You Can Make Me Feel Bad, Candy) et petites touches Velvet Underground de ci de là ainsi qu'une forte éthique DIY (Do It Yourself). On retrouve donc tout ce qui a fait la renommée de la jeune rockeuse. Cela dit, Frankie Rose a un peu plus la tête dans les nuages que pour ces précédents projets, ce qui donne quelque chose de plus orienté dream pop, doux, raffiné, mélancolique, hanté  (un peu à la Black Tambourine) (Lullaby For Road and Miles, Hollow Lifedérangé parfois cependant vous l'aurez compris par des riffs furieux et jouissifs (très Cramps) (Must Be Nice). Ce sont donc toutes ces petites particularités qui font de cet album, un album au dessus du lot !! Well done, miss Rose !!  


Candy
Lullabye For Roads and Miles
Must Be Nice

FRANKIE ROSE AND THE OUTS, album éponyme >> 3,7/5

Bonus : You're No Good (Dee Dee Warwick cover)

vendredi 24 septembre 2010

A L'EST D'EDEN - JOHN STEINBECK // A L'EST D'EDEN - ELIA KAZAN


A L'EST D'EDEN, LE LIVRE



De la guerre de Sécession à la première Guerre mondiale, A L’EST D’EDEN retrace le destin mouvementé de la famille Trask. Trois générations d’hommes se succèdent et s’affrontent dans des querelles où l’amour se mêle à la haine. Parmi eux, s’immisce la diabolique Cathy, objet de leurs passions et de leurs rivalités...

ça y est, c'est fait ! J'ai terminé A L'EST D'EDEN, le chef d'oeuvre de John Steinbeck !! Qualificatif ici très largement mérité !! L'histoire n'a pas vraiment de début, ni de milieu; sa fin aspire de plus aspire à la continuité. Bien évidemment, Steinbeck ne s'en cache pas, ce livre fait référence à la Bible, mais surtout au mythe d'Abel et Caïn. L'enfant aimé de Dieu et l'autre rejeté. Il y a la mort de l'autre, il y a la lutte entre le bien et le mal, et il y a le contexte historique et géographique. Les uns après les autres se libèrent du poids du temps, les uns après les autres disparaissent, survivent, s'interrogent, grandissent, aiment ou haissent. Le style de Steinbeck s'adapte parfaitement à cette longue saga jamais ennuyeuse où il n'y a rien à jeter. Tout est parfaitement intelligent, les chapitres se suivent et ne se ressemblent pas (le récit est émaillé de petites chroniques sur l'évolution de la vallée de Salinas au fil du temps), on se laisse complètement happé par cette histoire où alternent les passages épiques et les instants de vie plus ancrés dans le réel et le quotidien. Les personnages que l'on suit, avec effroi,  dégoût, colère ou émotion, dans leurs aventures, semblent se trouver de part et d'autre d'une frontière perméable. Les bons d'un côté, les mauvais de l'autre. Mais plus on avance dans la lecture, plus cette frontière se fissure et finit par voler en éclat. Steinbeck sait comme personne brosser le portrait de personnages pleins et entiers et les impliquer dans des situations où se révèle leur complexité. Samuel plein de force et de générosité. Lee plein de sagesse. Cathy Ames pleine de vice et de duplicité. Mais il ne se contente pas de ces portraits appuyés, il plonge dans les contradictions de chaque caractère. Steinbeck explore ainsi les passions humaines : la jalousie, la vengeance, le courage, ... et ses questionnements philosophiques : suis-je différent ? puis-je lutter contre ma nature profonde ? etc) bref des sentiments forts pour un livre qui l'est tout autant ...

Abra, ma mère était une prostituée. Je sais, tu me l'as dit, mon père était un voleur. Le sang de ma mère coule dans mes veines, Abra. Le sang de mon père coule dans les miennes.

Il établit le code suivant : 1. Ne crois personne. On t'en veut. 2. Boucle-là. Mêle-toi de ce qui te regarde. 3. Ouvre les oreilles. Si tu entends quelque chose, mets-le de côté, ça pourra resservir. 4. Tous les gens sont des vaches, et quoi que tu leur fasses, c'est bien fait. [...] Ne crois qu'en une chose : l'argent. Tout le monde en veut. Tout le monde se vend. 


And this I believe: that the free, exploring mind of the individual human is the most valuable thing in the world. And this I would fight for: the freedom of the mind to take any direction it wishes, undirected. And this I must fight against: any idea, religion, or government which limits or destroys the individual. This is what I am and what I am about.

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A L'EST D'EDEN, lE FILM D'ELIA KAZAN



1914. Adam Trask exploite ses terres à Salinas Valley, aidé par ses 2 fils, Cal et Aaron. Tous deux croient que leur mère est morte. Cal est persuadé que son père ne l'aime pas. Un jour, il apprend que sa mère n'est pas morte mais qu'elle tient une maison close. Dès lors, ses rapports avec son père vont se dégrader de plus en plus... 

 Elia Kazan a choisi de ne traiter qu'une partie (la dernière) du roman de Steinbeck, j'ai d'abord trouvé cela vraiment dommage mais c'était sans compter le talent de réalisateur et surtout l'interprétation magistrale de James Dean (dans le rôle de Cal et que Kazan a décidé de mettre particulièrement en avant) ! Ce film a  imposé "Jimmy" au cinéma, rien que pour cela c'est un incontournable ! Le jeune acteur est d'ailleurs l'atout principal de cette adaptation partielle qu'il porte littéralement sur ses épaules ! Il crève littéralement l'écran avec sa voix nonchalante (ainsi que sa démarche), ses expressions toujours maussades, furieuses, ou rieuses, c'est le roi de l'improvisation, spontané, débordant d'émotion ! Pour en revenir à l'œuvre elle-même, A l'Est d'Eden est un très bon drame psychologique et familial, la construction est certes classique mais on y retrouve tout ce qui a fait (et fait encore) le succès du roman !!  


(Petite parenthèse : Elia Kazan, quel bonhomme tout de même : imposer 2 légendes du cinéma à la suite ... (la 1ère étant Brando dans Un Tramway Nommé Désir). 



Un film culte à voir et revoir !!

Cette scène est juste géniale !! 

lundi 20 septembre 2010

KING OF THE BEACH - WAVVES


Le jeune Nathan Williams, chanteur et membre fondateur de la formation WAVVES vient de (enfin presque ^^)  faire paraître son 3ème opus, le rafraîchissant KING OF THE BEACH

12 chansons sur 37 minutes, la mode est décidément au format court ces temps-ci ^^ La couverture présente un chat orange auréolé de 2 ovales édentés, près duquel on retrouve une feuille de marijuana, des palmiers et un joint fumant ! L'image est extrêmement chargée, multicolore presque hallucinatoire et ne départ en aucun cas du contenu de l'album lui-même ! On nage ici à travers des mélodies simples et efficaces avec une touche 50's (doo wop) vraiment sympa et un goût assumé pour le grunge, le punk (californien) et le shoegaze. L'enregistrement est assez lo-fi, la voix est hyper accentuée, comme la batterie d'ailleurs, alors que le reste de l'orchestration est carrément repoussé à l'arrière (ce qui n'est rassurez-vous nullement dérangeant et plutôt bien trouvé !). Le petit plus ? Nathan a fait appel à 2 des musiciens du regretté Jay Reatard. L'ensemble est vigoureux, turbulent, ensoleillé, halluciné et étonnamment bien agencé ! Un must à se procurer avant que l'été ne s'achève vraiment ! 

ALBUM EN ECOUTE ICI

KING OF THE BEACH, WAVVES >> 3,72/5

CHALLENGING NATURE - ADAM KESHER


Adam Kesher, c'est le nom d'un personnage du film Mulholland Drive, réalisé par David LynchMais ADAM KESHER, c'est aussi un groupe de musique. Un groupe bordelais même, qui mêle electro et rock avec une facilité et une efficacité déconcertantes. C'est en 2006 que l'on commence à entendre gentiment parlé d'Adam Kesher, grâce à la sortie d'un excellent premier EP Modern Times. S'en suit une tournée, des dates dans de grands festivals en France mais aussi outre-Atlantique. Adam Kesher se fait très vite une sacrée réputation scénique. Après un second EP en 2007, An allegory of chastity, le groupe sort l'année suivante son 1er album ultra attendu. Heading For The Hills, Feeling Warm Inside suscite un véritable engouement. CHALLENGING NATURE, leur 2ème opus, arrive sur les chapeaux de roue !

Adam Kesher revient donc sur le devant de la scène avec ce fameux mélange, celui du rock flirtant avec les sonorités électro (une sorte de rock hybride en somme à l'image des Kills, du moins le dernier album, de Kasabian etc). Pas étonnant quand on sait qu'aux manettes de la production se trouve Dave One, moitié de Chromeo, qui pour un 1er essai, réalise un coup de maître ! Ajoutons à cela un très bon songwriting, des morceaux plus élégants que tapageurs, assimiilant parfaitement des influences allant de la synth pop à la new wave (Joy Division (et oui encore !), Gang of Four, ...on peut également les rapprocher de certains groupes qui leur sont contemporains comme LCD Soundsystem ou We Have Band) et on obtient des tubes aboutis terriblement dansants (presque endiablés) (Hour of The Wolf, Julien Julie ou Gravy Train) ou aériens (plus pop) (Attraction, Armed Hands) imparables, qui font de cet album une totale réussite !! Sur ce, bonne écoute !

L'ALBUM ICI

CHALLENGING NATURE, ADAM KESHER >> 4/5

dimanche 19 septembre 2010

SURFING THE VOID - THE KLAXONS


Il aura fallu attendre 3 ans pour entendre un nouveau son de Klaxons (comme ça, c'est fait ^^), après l'introductif Myths of The Near Future. Le nouvel opus a été produit à L.A. par Ross Robinson qui a entre autres travaillé avec Sepultura et Slipknot, soit pas de la musique de bal musette, quoi.

Ne connaissant pas vraiment les Klaxons (n'ayant jamais pris le temps d'écouter leur 1er album) je me suis dit que j'allais me rattraper en m'attaquant à l'écoute de leur 2ème opus ... moi qui pensais découvrir un groupe génial ... j'ai été bien déçue :( car SURFING THE VOID déroule en fait une suite assez assommante de titres surchargés, au rythme effrené, aux mélodies tourbillonnantes qui finissent par se ressembler, débitées par des voix sans personnalité ... L'ambiance délire spatio mystique est lourde à souhait. Dans un certain sens, ça m'a fait penser aux derniers Muse et MGMT .... Beaucoup de bruit pour rien ... Quelques titres relèvent néanmoins le niveau (Echoes, Flashover ou même Venesia) sans atteindre cependant le rang d'incontournables ... Dommage ... mais comme on dit, il y a d'autres poissons dans la mer !

ALBUM EN ECOUTE ICI

SURFING THE VOID, KLAXONS >> 2,25/5

vendredi 17 septembre 2010

GRINDERMAN 2 - GRINDERMAN



A l'instar de Jack White, NICK CAVE est un workaholic notoire ... Après un dernier album encensé par la critique avec ses BAD SEEDS, entre 2 musiques de films, NICK revient à son projet parallèle : GRINDERMAN (composé de Warren Ellis [violon, guitares, voix et instruments en tout genre], de Martyn P. Casey [basse, voix, guitares] et de Jim Sclavunos [batterie, percussions, voix]) et nous réjouit toujours autant.

Avec GRINDERMAN 2 (original, n'est-ce pas ? :p), on retrouve un NICK CAVE hanté, épileptique, prédicateur halluciné, hurlant avec ferveur au sein d'une humanité en pleine décadence ... mais aussi la tension extrême et la noirceur abyssale de son prédécesseur. Cela dit, ce 2ème volet n'en est pas moins plus aéré, plus audacieux ! Le quatuor propose quelque chose qui s'avère à la fois neuf et familier (en même temps ce fou de Nick Cave ne peut que faire du Nick Cave) qui ne sonne pas du tout comme le décalque du précédent opus mais n'en trahit en rien l'esprit. Grinderman n'a donc rien perdu de sa spontanéité, de sa sincérité et de son inventivité. Allant du rock garage (l'excellente Mickey Mouse and The Goodbye Man, Evil), à un groove déboulonné sans complexes (Heathen Child, Kitchenette), Nick Cave et les siens partent en vrille, l'énergie saturée étant toujours présente. Entre rythmique vaudou et déviance free, Worm Tamer, Palaces of Montezuma et Bellringer Blues témoignent ainsi de la puissance de feu dont sont capables les 4 compères tandis que les plus calmes When My Baby Comes et What I Know naviguent en eaux troubles ... Neuf titres (relativement longs) à la base de blues marécageux, de rock ravagé et sauvage et de gospel possédé, quarante et une minutes, pas une seule baisse de régime : la classe !

ALBUM EN ECOUTE ICI

GRINDERMAN 2, GRINDERMAN >> 4/5

jeudi 16 septembre 2010

INTERPOL - INTERPOL






Après la parution de l'album solo de PAUL BANKS, sous le nom de Julian Plenti, les rumeurs allaient bon train sur l'éventuelle fin du groupe post punk new yorkais ... Ce ne sera pas pour cette fois puisque le groupe revient aujourd'hui avec un 4ème album éponyme

Dès la 1ère plage de ce disque, on reconnait le style post punk très défini des New Yorkais surfant sur la cold - new wave. Les titres s’enchaînent et ne se ressemblent pas ... malgré cela une certaine lassitude apparaît au fil des écoutes ... quelque chose ne prend pas, l'alchimie est imparfaite ... Les arrangements et les sonorités utilisées ne s'imposent plus aussi naturellement ... L'ambiance se fait beaucoup trop lourde, presque caricaturale ... Sans parler du fait qu'à chaque chanson, on s'attend à une explosion d'un moment à l'autre, une petite trouvaille qui s'éloigne des gimmicks vus et revus mais celle-ci n'arrive jamais et crée chez l'auditeur une certaine frustration ... La voix de Banks reste monocorde tout au long du LP ...Les guitares ne s'envolent pas, la basse ne porte pas, de même pour la batterie ... Aucune émotion ne se dégage vraiment (je suis pourtant sensible à ce genre de musique) ... Quelques beaux moments ça et là peut-être ... et c'est tout ... Vous l'aurez compris, cet album est une véritable déception pour moi et j'espère vraiment qu'Interpol va se reprendre par la suite !!! 

Découvrez la playlist Interpol - Interpol avec Interpol


INTERPOL, INTERPOL >> 2,2/5 (je sais, je suis dure, j'en attendais peut-être un peu trop ?)

SHAKING THE ASHES OF OUR ENEMIES - THE PARISIANS


THE PARISIANS est ce genre de groupe à prendre avec des pincettes, tant son parcours fut chaotique jusqu'à l'arrivée de ce 1er album, produit par Yarol Poupaud.

On entendait parler pour la 1ère fois des Parisians, il y a 6 ans, souvenez-vous. Et cet écho ne venait pas de n'importe qui mais des Libertines. Ces derniers anoblissaient ce jeune groupe de .... Paris. Un E.P. (Alesia) très remarqué, pas mal de dates en France et à l'étranger, ... c'était donc bien parti ! Mais tardant à publier leur 1er LP, on les a un peu oublié et leur album tant attendu est passé quasiment inaperçu ... à sa sortie en avril 2010 ... Pur produit des années 2000 donc, ce n'est pas un hasard si SHAKING THE ASHES OF OUR ENEMIES sonne comme une synthèse des formations phares du rock du début du millénaire (Libertines, Strokes, Hives, ...). Sur l'échiquier national, les Parisians s'apparentent à des petits cousins des Hushpuppies : ils partagent la même fougue et le même amour du larsen le tout à la sauce bien british. The Parisians proposent 11 chansons à l'efficacité et l'urgence indéniables (Dark Story Tough City, Time For Nothing More, Next Round Is On Me, Just Like, Hips'N Lips) mais qui manquent toutefois d'originalité, cela dit l'album est cohérent dans son ensemble et accrocheur. Comme il s'agit d'un premier jet, l'espoir est permis :-)






SHAKING THE ASHES OF OUR ENEMIES, THE PARISIANS >> 3,62/5

CRAZY FOR YOU - BEST COAST





Un sacré buzz précède BEST COAST, ce trio surf garage de L.A. Méfiance ?

Composé de la chanteuse Bethany Cosentino, de Bobb Bruno et dernièrement d'Ali Koehler, ce groupe californien exporte son univers cool et ensoleillé à travers son premier album : CRAZY FOR YOULes morceaux ne dépassent pas les 3 minutes, ce qui nous file une galette d’une demi-heure pour 13 pistes. Entre les rafraîchissantes Bratty B, Boyfriend, The End, la sucrée Our Deal ou encore les presque grunge Summer Mood, Good Bye, on n'a pas le temps de s'ennuyer !!  Il ne faut pas s'attendre au génie, ni même à une innovation sans précédent, car il faut reconnaître que les instrus sont un peu toujours pareilles pour un auditeur inattentif, mais au final, le charme opère tout de même bigrement bien . L’idée est simple :  on est sur la plage avec nos guitares et nos amplis, et c’est parti.  Les mélodies sont enrobées de saveurs multiples à la doo woop, girls groups des années 60 tels The Ronettes, The Crystals, ...  de garage, d’indie, avec une bonne mesure de fuzz à la Jesus & mary Chain; de la noisy pop en somme pas follement originale mais avec ce qu'il faut de peps et de franchise pour séduire ! Crazy for You, le meilleur moyen de prolonger un peu l'été !! :-) Chouette !! 

Découvrez la playlist Crazy For You - Best Coast avec Best Coast


CRAZY FOR YOU, BEST COAST >> 3,65/5

SPLASH - JEREMY JAY



JEREMY JAY est hyperactif : de 2007 à 2010 se sont succédés un EP, 4 LP (dont le très bon Slow Dance en 2009), des tournées... Un nouvel album est même annoncé pour la fin de l'année ! Production frénétique, pochettes styléesalbums courts : Jay semble appartenir à une autre époque. Avec ce nouvel album, enregistré à Londres, sous la houlette de Robert Erickson, Jeremy Jay creuse son sillon....

Avec Splash, Jeremy Jay a souhaité proposer un album teinté de rock, et a déclaré s'influencer de Pavement, de Siouxsie et de Sonic Youth. Et, en effet, dès l'ouverture de l'album, "As You Look Over The City", résonnent et bourdonnent des guitares aux accents grungy. Hélas ! L'effet n'est pas heureux ! Il faut le dire : Splash est un album émaillé d'échecs (comme Why is This Feeling so Strong ruiné par le chant agaçant du jeune artiste, Just Dial My Number plutôt horripilante, ...). Mais tout n'est pas raté heureusement !!  Someday Somewhere, avec son piano, ses accents Bowie, séduit. Hologram Feather mêle avec brio claviers glacés et guitares inquiètes.  Avec It Happened Before Our Time, Jay trousse une bonne pop song, au riff basique et entêtant. Une chanson se détache du lot, A Sliver Of A Chance qui réunit le meilleur de Jeremy Jay !  Je regrette que tout ne soit de ce niveau... 




Découvrez la playlist Splash - Jeremy Jay avec Jeremy Jay


SPLASH, JEREMY JAY >> 3/5

THE MONDRIANS - THE MONDRIANS




Qui sont les MONDRIANS, vous demandez vous !! Un jeune groupe franco suisse originaire de Valais tout simplement. Les 4 musiciens du groupe, âgés d’une vingtaine d’années, tournent beaucoup de 2005 à 2007 dans différentes salles et festivals en Europe: 1ères partie des Kooks et des Franz Ferdinand, 93 Eastfeet à Londres, Rock'n'Roll Fridays organisés par le magazine Rock'n'Folk au Gibus à Paris, Eurockéennes de Belfort, Paleo festival ... Leur 1ère démo enregistrée dans la petite cave suisse dans laquelle le groupe répète, aux pieds des montagnes et parue en 2006 (et qui avait attiré mon attention, si si !!) avait déjà frappé les esprits et leur avait permis de faire la connaissance de Gordon Raphael, le producteur des Strokes ... 3 ans plus tard, ils sortaient leur tout premier album éponyme !!




THE MONDRIANS est un disque qui tient plus que la route et qui vient confirmer toutes les éloges qui leur étaient adressées ! 11 titres nerveux entre Libertines (I'm Not Like Everybody Else, Christmas on Your Window, ...), Strokes (Fresh Music, ...) et Velvet Underground (Llew The Kid, ...), une énergie non feinte, des mélodies enlevées et efficaces bref un cocktail à déguster sans modération ! ça promet pour la suite ! 

Découvrez la playlist The Mondrians - The Mondrians avec The Mondrians


THE MONDRIANS, THE MONDRIANS >> 3,7/10

mercredi 15 septembre 2010

A STREETCAR NAMED DESIRE BY ELIA KAZAN



Blanche Dubois rend visite à sa sœur Stella, mariée à Stanley Kowalski, homme impulsif etfacilement violent. On se rend compte très vite que Blanche est ruinée. Elle a perdu sa demeure de « Belle rêve » et son emploi de professeur à la suite d’une aventure avec l’un de ses élèves. Elle a dû aussi se faire plus ou moins payer pour ses charmes ou entretenir par « la bonté des inconnus ».Tout ça l’a laissé souillée, nerveusement fragile, toujours romanesque mais aussi profondément mythomane. Elle veut occulter ce passé peu glorieux. Stanley reste insensible à ses minauderies et voit simplement qu’elle a dilapidé les biens de sa femme (donc les siens). Il passe son temps à la harceler pour la démasquer. Ils’échine à découvrir et à dévoiler le passé trouble de cette femme instable. S’estimant lésé, il fera tout pour la détruire.


 Il y a d'abord Marlon Brando, toujours dans la force brute, dans la violence suggérée et prête à éclater à tout moment, il dégage quelque chose d’animal et d’effrayant, tant il est dans le naturel, en opposition parfaite avec le personnage de Vivien Leigh (Je me suis d'ailleurs demandé pourquoi il n'a pas obtenu d'oscar pour ce film ...) "Every man’s a King, and I’m the King around here, and don’t you forget it". Sexy en diable, vêtu d’un débardeur sale, déchiré, laissant apparaître des muscles saillants, luisants de sueur ... Stanley Kowalsky est la pierre de fondation du mythe Brando ... (The Wild One et A Streetcar Named Desire m'ont totalement converti ;-) c'est vrai qu'avant je ne le connaissais que comme Le Parrain ^^ ou pire à la fin de sa vie lorsqu'il était obèse, le voir jeune a changé la donne (oui, je suis faible :p) et puis il n'y a pas à dire c'est vraiment un excellent acteur !!) Il donne vie et ambivalence à ce personnage qui aurait pu être profondément antipathique (alors qu’il est odieux) (La fameuse scène "Hey Stellaaaaaaaaaaaaaaaaa"). 


Le personnage de Blanche, quant à lui, prend un relief étrange grâce à Vivien Leigh. Blanche, dépressive, se réfugie dans un monde imaginaire pour ne pas affronter l’horrible vérité (jusqu'à sombrer totalement dans la folie ...) : la perte de Belle Rêve, sa vie de poule de luxe. Elle ment sans cesse (à elle-même et aux autres) pour entretenir son monde d’illusions d’où Stanley la tire, de plus en plus violemment. Lorsqu’on connaît un peu la vie de l’actrice, ce rôle devient plus émouvant encore. Elle-même maniaco-dépressive et s’identifiant à l’excès aux rôles de femmes torturées qu’elle interprétait, elle souffre déjà à cette époque de sautes d’humeur graves qu’elle tente de calmer par l’alcool, elle a également, comme son personnage (qui fuit, à la fois par coquetterie et pour se protéger des autres, la lumière du jour), la hantise du temps qui passe. 


Tous les personnages sont sur le fil du rasoir, sur les nerfs, au bord de l’hystérie. Ils boivent et fument beaucoup. Ils sont tous torturés, perturbés. Les rapports entre eux sont tendus, fiévreux. Même Stella qui aime son mari agit comme une droguée accro qui ne peut pas décrocher du désir qu'elle éprouve pour cet homme brutal. Même les sentiments, qui ailleurs seraient banals, prennent ici un caractère malsain, glauque. La proximité de la folie, menace permanente sur les personnages donne un caractère étrange à tout ce qu’ils traversent. 


Une ambiance étouffante domine, fascinante ... On découvre les secrets des protagonistes dans une atmosphère à la fois très violente et très psychanalytique. Un film mythique, un chef d'oeuvre qui vaut son pesant d'or :-)

A VOIR ABSOLUMENT !!!


UN TRAMWAY NOMME DESIR >> 4.5/5 

Petite précision : Il s'agit d'une adaptation du roman du même nom de Tennessee Williams, avant d'être un film, Un Tramway Nommé Désir, a d'abord été une pièce de théâtre (toujours avec Marlon Brando, Kim Hunter et Karl Malden, seule Vivian Leigh a été castée pour l'occasion).

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