mercredi 30 novembre 2011

MILES KANE + KASABIAN, THE O2, DUBLIN, 26 novembre 2011



Avant de vous faire un compte-rendu de ma soirée à l'O2, je me dois de vous raconter ce qui m'est arrivé samedi après-midi, quelques heures avant le concert tant attendu. Mes amies et moi marchions tranquillement dans une petite rue de Dublin lorsque nous sommes tombées sur ... Kasabian (:O exactement) alors qu'ils sortaient de leur hôtel (4 étoiles s'il-vous-plait), je n'ai pas eu le temps de prendre de photos AVEC eux (le garde-corps faisait trop bien son travail était un emmerdeur, seul Serge est resté quelques minutes avec nous quel amour n'est ce pas xD) 


mais mon dieu ! qu'ils sont grands ! et Serge est vraiment beau ahah ! (ok ok j'arrête mon groupisme de base).

Passons maintenant au concert en lui-même ! L'O2 de Dublin est une grande salle de concert, j'ai eu la chance d'obtenir un billet debout (2 de mes amies avaient des places assises ... avouez que pour un concert de rock, ce n'est vraiment pas de veine !) je me suis bien sûr faufilée au plus près de la scène. 

Les portes se sont ouvertes à 18h30, Miles Kane a commencé à jouer à 20h, le timing a été impeccablement respecté tout au long de la soirée, Kasabian montant sur scène à 21h tapantes !

Pour en revenir à MILES KANE, ce mec est vraiment cool, la plupart du public était bien sûr venu entendre Kasabian mais il s'en est super bien tiré, je crois bien qu'il a réussi à mettre tout le monde dans sa poche ! sa bonne humeur était en effet très communicative ! Les titres concis, énergiques et directs se sont encharnés comme des perles. Pour cela, il faut saluer le leader, charmeur (voix ultra sexy, oeillades aux filles présentes, jeu de guitare rugueux et mélodique) bien sûr ! mais également le groupe dans son ensemble (guitare, basse, batterie, synthés). Très chouette set !


Place maintenant à KASABIAN qui a joué plus d'une heure 30 .... et je n'ai pas vu le temps passer ... Je n'ai jamais été déçue par leurs concerts mais celui-ci a vraiment surpassé tous les autres !! Quelle claque ! Serge était beaucoup plus présent que d'habitude, ce qui n'est pas négligeable, le public était extrêmement réactif, remonté à bloc (j'ai falli mourir plus d'une fois) chantant à tue-tête, sautant dans tous les sens et la setlist bien sûr était super cool. 

Le concert a débuté par Days Are Forgotten et bien qu'il s'agisse d'une chanson récente elle a été reprise en coeur par le public, voilà qui annonçait la couleur ! Kasabian a maintenu le niveau sans aucune difficulté, mixant tubes des anciens (Club Foot, LSF, Empire, ...) et derniers albums (Where Did Our Love Go, Fast Fuse >> qui je tiens à le dire déchire en live, Re-Wired, ... ). Tom, Serge, Christopher et Ian ont fait preuve d'une grande complicité tout au long du show ! 

Après Misirlou (le thème de Pulp Fiction), Goodbye Kiss et LSF, le groupe a quitté la scène pour mieux revenir sous un public qui reprenait à l'unisson les Aahah ahah ahahah de LSF ! S'en est suivi un enchainement de pure folie : Switchblade Smiles, Vlad The Impaler dont le public hurlait les Get Loose Get Loose et Fire (I'm on fiiiiiiire), l'ambiance et la chaleur était bel et bien à son paroxysme. 

(Pour vous faire une idée ...)

A la fin du set, le groupe a remercié l'O2. Ils semblaient ravis et heureux d'avoir passé une soirée en compagnie du public dublinois. C'était un peu comme s'ils ne se remettaient pas de l'engouement du public à leur égard. 

Kasabian fait définitivement, j'en suis maintenant persuadé, parti de la cour des grands, ils évoluent très vite et se révèlent être d'un grand professionnalisme et d'une ardeur rares !


J'ai terminé la soirée en nage mais totalement aux anges ! J’espère (je prie pour pouvoir) réitérer l'expérience en mars à Strasbourg ;-) Vive Kasabian ! 

mercredi 23 novembre 2011

CHARLENE O'ROURKE


Ancienne étudiante en design de mode à l'université de Rochester dans le Kent, Charlene O'Roorke, 24 ans, exerce désormais ses talents en tant que créatrice. Elle a en effet ouvert une boutique sur Etsy sur laquelle elle vend les pièces qu'elle confectionne. Pour ses looks comme pour ses créations, elle s'inspirent des magazines, des blogs mais aussi de ses 2 icônes mode : Chloe Sevigny et plus récemment Abbey Lee Kershaw. Sa couleur favorite ? Le noir. Charlene aime shopper chez Topshop, Asos, Urban Outfitters ou encore en friperies. Si l'on détecte dans son style personnel (dont je suis super super fan) une forte influence vintage années 60,70 très rock chic, Charlene n'hésite pas à mixer tendances des défilés et de la rue avec ses propres créations, ce qui, lui confère cet attrait si unique ! 


dimanche 20 novembre 2011

BOBBY FISCHER AGAINST THE WORLD - LIZ GARBUS


En 1958, Robert James “Bobby” Fischer, alors âgé de 14 ans, stupéfia le monde des échecs en devenant le plus jeune Grand Maître de l’histoire, lançant ainsi une carrière qui allait faire de lui une légende. Pendant les 15 années qui suivirent, son incroyable ascension au sommet du jeu captiva le monde entier et permit aux échecs de connaître un essor international considérable. Puis, à l’apogée de sa réussite, Bobby Fischer prit tout le monde par surprise en décidant de disparaître des yeux du grand public.

Pour être tout à fait honnête, je n'avais jamais entendu parler de Bobby Fischer avant de voir ce film. N'étant pas spécialement passionnée par le jeu d'échecs, je m'attendais un peu à un visionnage long et ennuyeux ... cela a été loin d'être le cas, bien au contraire d'ailleurs ! 


Bobby Fischer Against The World de Liz Garbus est un documentaire relatant la vie de celui que l'on considère encore aujourd'hui comme le plus grand joueur d'échecs de l'histoire. 


Entre interviews croisées de journalistes spécialisés et d'autres maîtres d'échecs l'ayant cotoyé, le documentaire dresse un portrait peu flatteur de la star, parcourant sa vie depuis son plus jeune âge. Sa personnalité particulièrement complexe en fait un sujet d'étude extrêmement intéressant. On découvre un enfant puis un adolescent convaincu à raison d'être et de continuer d'être le meilleur joueur du monde, un ego surdimmensionné à l'origine de certaines faiblesses psychologiques qui entraineront plus tard une véritable descente aux enfers. 


Bobby est littéralement possédé par le jeu, à tel point que sa mère activiste communiste quittera le domicile pour le laisser tout à sa passion dévorante. 


Outre les capacités hors normes de Fischer aux échecs, c'est également la symbolique qu'il représenta durant ses années de triomphe que l'on découvre dans ce documentaire. Nous sommes en effet en pleine Guerre Froide, la course à "qui est la plus grande puissance mondiale " bat son plein. Le talent de Fischer devient une véritable arme nationale, permettant aux Etats-Unis d'affirmer leur suprématie sur l'URSS. Seulement voilà, Bobby Fischer est un personnage imprévisible et incontrôlable, pouvant refuser à la dernière minute de ne pas jouer sa finale de championnat de monde en raison des ondes que pouvaient potentiellement émettre les caméras de retransmission (!). 


La finale historique contre Spassky sera d’ailleurs le théâtre des comportements les plus incroyables que les échecs connurent, perturbations qui eurent raison du Russe, déclarant forfait suite à une série de défaites consécutives. 


Fischer devenait champion du monde, la consécration était là. Mais cette victoire marqua un tournant essentiel dans sa vie ... Une fois sacré champion du monde, Fischer entra dans une paranoïa extrême, le rendant convaincu qu’il était la victime d’un complot à grande échelle visant à l’espionner à longueur de journée ainsi qu’à diminuer ses capacités intellectuelles. 


Plus dramatique, cette psychose l’amena à adhérer à des thèses antisémites (bien qu’il soit de confession Juive) qu’il revendiqua publiquement ... 


Une vie monastique, entièrement dédiée à la préparation des plus grands matchs, des plus grands tournois (matin, midi, soir) mais qui eu raison de lui à la fois socialement (ni amis ni femme ni enfant) et éthiquement. Le portrait peint par Garbus est celui d'un génie certes mais un génie en permanence sur le fil, au bord de la folie ... 


Bobby Fischer est un excellent documentaire (je pèse mes mots) qui vaut vraiment la peine d'être vu !


BOBBY FISCHER AGAINST THE WORLD (date de sortie : 15 juillet 2011), LIZ GARBUS >> 4.5/5

jeudi 17 novembre 2011

ET PUIS UN JOUR J'AI ENTENDU BOB DYLAN - ALAIN REMOND


"Avec Dylan, je suis sauvagement subjectif. Je suis de son côté. Je lui passe tout (presque tout). Je lui pardonne tout (presque tout). Je n'ai aucune distance. Alors qu'il faudrait, je le sais bien. C'est comme une maladie. Grave, si ça se trouve. Une névrose obsessionnelle. Il faudrait que je me soigne. Mais je n'en ai pas la moindre envie. Si c'est une maladie, je la chéris"

Deux jours m'ont suffi pour dévorer ce livre de 200 pages (offert par ma mère et dédicacé par l'auteur;-)). Bob Dylan pour parler d'Alain Rémond et vice versa. Que les choses soient claires et contrairement à ce que le titre peut laisser penser, le livre est tout sauf une biographie de Bob Dylan, au sens commun.

 «Qu'est-ce qui me prend de me comporter comme un adolescent boutonneux, un fan transi prêt à tomber en pâmoison à la vue de son idole? Tout de même, j'ai passé l'âge. À 63 ans, ça devient gênant, voire ridicule.»

J'ai aimé la sincérité de l'écriture : Alain Rémond avoue qu'il n'est pas objectif avec Bob Dylan et qu'il ne pourra jamais l'être. Pourtant, il connaît et reconnaît les défauts de cet homme. Mais il lui suffit de penser à une de ces chansons pour tout lui pardonner. Alain Rémond connaît sur le bout des doigts chaque mot de chaque vers de chaque strophe de chaque chanson du maître. Il s'évertue, au gré des pages, à nous en restituer le meilleur, le plus énigmatique, le plus sacré. Mais quand Dylan tombe dans l'à-peu-près, ou l'abscons, ou le facile, Rémond le dit aussi.


Le vrai sujet du livre, on l'a compris, c'est sa propre relation au chanteur. Dans cet essai , Alain Rémond revient sur celui qui a marqué sa jeunesse, et même toute sa vie, sur le choc émotionnel éprouvé à l’écoute des premières chansons de Bob Dylan, sur la façon dont il a vieilli avec lui, avec ses errements musicaux, ses fulgurances et ses impasses. 


Alain Rémond nous fait partager les concerts, parfois sublimes, souvent ratés d’une star bougonne qui tourne toujours frénétiquement sur toutes les scènes du monde. 


Le livre est vraiment bien documenté, il nous fait vraiment ressentir la passion de l’auteur, à la fois pour la musique mais également pour l’homme qu’a été et qu’est devenu Dylan au fil des années. De nombreux parallèles sont faits avec Arthur Rimbaud dont Dylan s’est beaucoup inspiré, aucune impasse n'est faite même pas sur le revirement de Dylan à la fin des années 70, lorsqu'il se convertit au christianisme et prêche à travers ses chansons.


Une lecture très agréable, touchante (cela m'a un peu rappelé mon obsession pour Jim Morrison ahah) et souvent drôle (le récit de son unique rencontre à 25 ans de son idole par exemple), malheureusement trop courte ! 

mardi 15 novembre 2011

BAD AS ME - TOM WAITS



7 ans se sont écoulés depuis la sortie du dernier opus de Tom Waits. L'iconoclaste songwriter nord-américain n'a pas perdu une seule miette de son engagement artistique. Il semble en effet, plus que jamais inspiré, imaginatif, sincère. Bad As Me, vient somptueusement le confirmer; chaque mélodie nous téléportant dans un univers différent, une chanson à la fois.


Tom Waits, encore une fois, ne déçoit pas. Malgré ses 60 ans et quelques, sa folie et sa créativité restent intactes. Avec Bad As Me, le californien nous livre un formidable 17ème album. On y retrouve tout ce qui fait Tom Waits. Sa voix unique, impériale, rocailleuse, quasi inhumaine nous guide vers des allées inexplorées, constituant presque ainsi un instrument à part entière. Son talent pour l'écriture et son humour n'ont pas pris une ride. Fanfares sinistres, cris primitifs, batteries fiévreuses et chorales funestes. Entre mélodies rock'n roll (Get Lost), blues (Satisfied, Hell Broke Luce, Raised Right Man, Bad As Me) et jazz (Chicago) possédées faites de bric et de broc et ballades aux allures de standard américain (Last Leaf, New York's Eve), Tom Waits reste un artiste inclassable, unique et rare. D’autant plus rare que Tom Waits, malgré une production discographique étoffée, reste un des seuls songwriter légendaires à réussir à nous impressionner par la qualité de ses compositions. Bad As Me, même s'il est moins risqué que ses précédents disques, ne déroge pas à la règle. Presque 40 ans de carrière ... tant d'années passées et pourtant ce clochard céleste continue de fasciner les foules et d'émerveiller l'auditeur ... chapeau bas Mr Waits ! 


BAD AS ME, TOM WAITS (24 octobre 2011) >> 4.5/5

vendredi 11 novembre 2011

MELI MELO



Après plusieurs mois de spéculations et de rumeurs, la reformation de The Stone Roses a été officialisée le 18 octobre lors d'une conférence de presse organisée à Londres en présence de Ian Brown, John Squire, Mani et Reni. Le quatuor se produira notamment au Heaton Park de Manchester les 29 et 30 juin 2012 avant d'entamer une tournée mondiale, de nouvelles chansons devront également être présentées pour l'occasion.

♥ Brand New Cadillac - Vince Taylor ♥ ♥ Back In The Crowd - Tom Waits ♥ ♥ Inédit des Kills enregistré à Berlin Postbahnhof le 16 mars 2009 ♥ (super morceau !!) ♥ Magic Potion - The Open Minded ♥ ♥ No More Heroes - The Stranglers ♥ ♥ Pinky's Dream - David Lynch ft Karen O ♥. ♥ Video Games (Lana Del Rey cover) - Kasabian ♥  ♥ Helpless - Arcade Fire + Neil Young (live at Bridge School Benefit, 22/10) ♥ ♥ Halloween - Dead Kennedys ♥ ♥ Corner Of My Room - Turner Cody ♥ ♥ Bridging The Gap - Nas & Olu Dara ♥ ♥ Spiders - Ty Segall (new) ♥ ♥ Damage Case (Motorhead cover) - The Duke Spirit ♥ ♥ Kill Your Sons - Lou Reed ♥ ♥ Silk Stockings - Dirty Beaches ♥ ♥ I Was An Eagle - Laura Marling ♥ (new song live) ♥ Hold On - Tom Waits ♥ ♥ Suffragette City (Bowie cover) - The Horrors ♥ (très chouette reprise !) ♥ Lonely Boy - The Black Keys ♥  (new!) ♥ Run Right Back - The Black Keys ♥ (new)  ♥ Kill Kill - Lizzy Grant  ♥ (aka Lana Del rey avant qu'elle ne devienne la sensation du moment) 

Jack White and the Bricks. Recorded on September 16th, 1999. (enregistrement live d'un des tout premiers groupes de Jack White !!)

Nouvelles règles d'orthographe : 10 points à retenir (WTF!)


♥ Sherlock Holmes : A Game of Shadows - bande-annonce ♥ ♥ 21 Jump Street - la bande annonce ♥ (souvenez-vous [la série qui a révélé Johnny Depp ^^]) ♥ Snow White and The Huntsman - bande-annonce ♥ (avec Charlize Theron et Kirsten stewart, ça a l'air vraiment chouette !)

 Tout bien réfléchi, après avoir insulté son frère Noël à Rock en Seine, planté le groupe et un peu foiré sa carrière en solo, Liam Gallagher ne serait pas contre reformer Oasis pour les 20 ans du groupe en 2015.


Vous vous êtes souvent demandées à quoi pouvaient bien ressembler les Princesses Disney en vrai ? Après des années d’interrogations profondes et de torture psychologique, vous pouvez enfin respirer. Jirka, un apprenti graphiste Finlandais, nous offre un aperçu de ce que donneraient ces princesses dans la vraie vie. Et c’est surprenant de réalisme.

Daniel Darc est de retour depuis le 7 novembre avec un nouvel album solo, La Taille de Mon âme, trois ans après Amours Suprêmes.

Un biopic sur le batteur des Beach Boys sortira en 2012. C’est l’acteur Aaron Eckhart qui campera le rôle du batteur du groupe, Dennis Wilson, en se concentrant sur les six dernières années de la vie du musicien, qui furent tragiques… Ce biopic s’intitulera The Drummer et se concentrera sur ces aspects de la personnalité du musicien, décédé par noyade après avoir trop bu, un soir de 1983, dans l’Océan Pacifique.

Initialement prévu le 7 novembre, le double album Stage Whisper (Live & Inédits) de Charlotte Gainsbourg, composé à la fois d’enregistrements en concert de ses anciennes chansons et d’autres en studio totalement nouvelles, paraîtra finalement le 5 décembre prochain.

Rick Genest alias Zombie Boy a accepté de faire une publicité pour Dermablend, une marque professionnelle de cosmétique et maquillage… Je ne vous en dis pas plus. Vidéo

The City Is Wilder, exposition de Robert Montgomery


On connait enfin avec certitude les causes de la mort d’Amy Winehouse, survenue le 23 juillet 2011, alors qu’elle n’avait que 27 ans. Selon les derniers éléments de l’autopsie, relayés par la presse britannique, la chanteuse soul serait morte à la suite du choc causé par une consommation excessive d’alcool, aggravée par le fait qu’elle était en sevrage… Abstinente depuis plusieurs semaines, le corps de la chanteuse n’aurait pas supporté ce « retour de flamme ». Selon les autorités, le taux d’alcoolémie dans le sang d’Amy Winehouse était quatre à cinq fois supérieur à la limite de conduite en état d'ivresse…

Fabriquer soi-même un col Peter Pan

Jennifer Herrema (Royal Trux) fait partie d'un nouveau projet appelé Black Bananas. Le premier album Rad Times Xpress IV sortira le 31 janvier. Mais avant ça ils ont enrolé Kurt Vile pour une reprise des Rolling Stones, Before They Make Me Run


H&M s'associe à Trish Summerville, la costumière de « Millenium ». Une collection inspirée par le style gothique de Lisbeth Salander. En savoir + En magasins à partir du 14 décembre.


L'album posthume d'Amy Winehouse : Lioness : Hidden Treasures sortira le 5 décembre. 2 extraits (Like Smoke ft Nas et Our Day Will Come (reprise) en écoute ici

APTBS (A Place to Bury Strangers) sortira un nouvel EP intitulé Onwards To The Wall le 7 février 2012. En voici, pour patienter, un premier extrait (So Far Away).

H&M x Versace - la pub (chouette vidéo, j'aime beaucoup beaucoup!)

Pour revoir "Le Monde est  à ses Pieds" (avec Solveig et Rossi de Palma), le téléfilm sur le destin tragique de Ruslana Korshunova (une jeune mannequin que je trouve personnellement extrêmement belle) c'est par ici 


jeudi 10 novembre 2011

LA CLOCHE DE DETRESSE - SYLVIA PLATH


Esther Greenwood, 19 ans, est à New-York avec d’autres lauréates d’un concours de poésie organisé par un magazine de mode. De réceptions en soirées passées pour tuer le temps, ce sont quelques jours d’une existence agitée et futile que vit la narratrice. En même temps, elle se souvient de son enfance, de son adolescence d’étudiante américaine, des amours qu’elle a connues. Tout bascule lorsqu’Esther quitte New-York.

La Cloche de Détresse est l'unique roman de Sylvia Plath tout d'abord publié sous le pseudonyme de Victoria Lucas en 1963, un mois avant la mort de son auteur. Il s'agit d'un roman d'inspiration autobiographique, dans lequel les noms des lieux et des personnes ont été changés afin d'éviter toute polémique. Après le suicide de Sylvia Plath, le roman a été de nouveau publié, sous sa véritable identité cette fois, et cela a causé de véritables levées de boucliers ... 

Dés les 1ers chapitres qui relatent le tourbillon de frivolité, la pluie de cadeaux et de privilèges, les cocktails et soirées mondaines, on sent qu’Esther ne se s'amuse pas vraimentUne légère mélancolie et amertume traversent déjà sa voix qui ne parvient pas à être aussi insouciante que celle de son amie Doreen. Esther apparaît en léger décalage, n’étant pas dupe de tout ce monde factice. 
Je me sentais très calme, très vide, comme doit se sentir l’œil d’une tornade qui se déplace tristement au milieu du chaos généralisé.
Elle nage dans une certaine confusion angoissante sur son avenir, écartelée entre sa vocation littéraire, les contingences matérielles et le rôle modèle d’une femmes de l’époque. Rien ne laisse pourtant présager la suite ... La Cloche de Détresse m'a par certains côtés fait penser à Bonjour Tristesse de Françoise Sagan à ceci près que je me suis 1000 fois plus identifiée à Esther qu'à Cécile ... notamment car ses questionnements, ses doutes, ses envies, je les connais ou les ai connus . 

Le retour dans la banlieue morne familiale, les retrouvailles avec sa mère, secrétaire, qui l'informe de son refus à sa classe de littérature sur laquelle elle comptait énormément et qui surtout la harcèle avec les cours de sténo. Esther décrit alors l’environnement confiné peuplé de mères au foyer et de leur marmaille. Cette destinée la hante, elle la rejette tout en étant attirée par sa normalité. Son sentiment de confusion, d’oppression et d’incompréhension de la part de son entourage s’amplifie. C'est à ce moment là que le roman bascule ...
pourquoi je ne pouvais pas dormir, pourquoi je ne pouvais pas lire, pourquoi je ne pouvais pas manger et pourquoi tout ce que faisaient les gens me semblait tellement vain puisqu’au fond, ils allaient tous mourir.
Sylvia Plath dépeint cresccendo le naufrage psychique dans lequel sombre petit à petit son héroïne. Le spectre de la mort plane et finit par s’infiltrer partout. On ne voit pas forcément venir le drame car au fond, Esther ne semble pas plus malheureuse qu’une autre, tout juste un léger spleen. Mais le mal-être d'Esther se révèle finalement plus profond, souterrain et vicieux. Sylvia Plath nous montre en effet subtilement qu’il n’y a pas forcément de raison précise à cet instinct de mort ... 

S’ensuit une plongée plutôt effroyable dans l’univers des hôpitaux psychiatriques de l’époque ... Le traitement par électrochocs m'a toujours soulevé le coeur ... L'auteur reste relativement floue quant aux traitements subis (exception faite de sa première et 2ème séance d’électrochocs justement), se concentrant davantage sur l'évolution mentale d'Esther et notamment sur la déformation progressive de sa perception extérieure qui oscille entre paranoia et désespoir. 

Sylvia Plath excelle dans la restitution de la douleur physique et mentale. La métaphore de la cloche de verre par exemple exprime particulièrement bien le mal qui la ronge.
nous ferons comme si tout cela n’était qu’un mauvais rêve.
Un mauvais rêve.
Pour celui qui se trouve sous la cloche de verre, vidé et figé comme un bébé mort, le monde lui-même n’est qu’un mauvais rêve.
Les descriptions de ses tentatives de suicide sont marquantes. La scène de sa chute de ski avec son petit ami Buddy qu’elle ne supporte plus, sonne de façon magistrale le premier signal d’alarme.

Si l'histoire en elle-même est dramatique, touchante, c'est aussi et avant tout le style de Sylvia Plath qui donne toute sa valeur à ce livre, un style élégant, extrêmement poétique et expressif. Un chef d'oeuvre à ne pas manquer, tout simplement. (je le classe définitivement dans ma liste de livres préférés).

mardi 1 novembre 2011

THE WALKING DEAD


Se réveillant d'un coma dans lequel il a plongé après s'être pris une balle, Rick Grimes, officier de police, découvre un monde post apocalyptique envahi par les morts-vivants ...

N'étant pas plus que ça fan de zombies, je ne pensais honnêtement pas devenir accro à The Walking Dead ... c'est pourtant bel et bien ce qui s'est passé ... Une apocalypse dont on ne sait rien, un rythme lent, effrayant et mélancolique et surtout une merveille graphique (les paysages sont magnifiques, les zombies plus vrais que nature).

L'un des points forts de cette série réside dans le fait que les personnages, leurs relations, leurs états d'âme ont la part belle. Bien plus, en effet, que le côté "horreur" des zombies qui mangent des êtres humains, il est vraiment passionnant d'imaginer ce qui se passerait si cela arrivait vraiment, si toutes les bases de notre société (de consommation) se trouvaient dénaturées et de se mettre à la place des survivants en se demandant ce qu'on ferait à leur place. Pas d'effusions de sang exagérées, pas d'action non stop.

Ce qui n'empêche pas la réalisation de nous mettre la pression quasiment à chaque instant. Les plans larges et les vues panoramiques sont particulièrement réussis. Les scènes d'action sont cadencées mais fluides.

Le scénario qui peut paraître classique vu les antécédents du genre n'en réserve pas moins son lot de surprises efficaces. Peu de réponses sont données, l'essentiel étant de survivre au jour le jour. Et les héros qui ne possèdent pas a priori le guide de survie en territoire zombie font avec les moyens du bord. Une excursion par ci par là pour récupérer des armes, des objets, des vivres ou pour sauver un camarade. 

Un focus de temps en temps sur tel ou tel personnage permet de bien occuper les phases plus calmes. Et quand l'action arrive, on ne sait jamais ce qui va se passer.

Niveau interprétation, The Walking Dead s'en sort aussi avec les honneurs, Andrew Lincoln notamment est extrêmement convaincant dans son rôle de flic amené à prendre des décisions radicales mais aussi dans son rôle de père déterminé à protéger sa famille, faisant preuve d'un grand sang froid. 

Le sujet abordé dans The Walking Dead n'est certes pas nouveau mais les qualités d'écriture, de réalisation et d'interprétation compensent largement cet éventuel défaut. Tendue, violente, gore, bien construite, The Walking Dead est une vraie réussite !

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