mardi 29 octobre 2013

REVENGE


Une jeune femme retourne vivre dans les Hamptons où elle a passé une partie de son enfance. Sous le pseudonyme d'Emily Thorne, elle a la ferme intention de détruire ceux qui ont brisé son innocence et gâché la vie de son père. Elle est prête à tout pour le venger...

Revenge, c'est ma série guilty pleasure du moment. J'avoue qu'en voyant l'affiche et le dicton au début du premier épisode je m'attendais à une série de vengeance passionnée et violente avec moins de paillettes et de jolies villas mais finalement je trouve qu'elle remplace à merveille le créneau vide laissé par Gossip Girl. 

La série , un peu stéréotypée, est très bien organisée même si dès la 2ème saison, la série prend de la longueur (dommage qu'il y ait autant d'épisodes par saisons) et commence à largement dévier du fil rouge pour se concentrer sur des digressions mal venues telles que l'Initiative ou Carrion. 

Cela dit, la 3ème saison dont la diffusion vient de commencer, semble se recentrer sur Emily Thorne et sa soif de vengeance. 


lundi 28 octobre 2013

GOODBYE, LOU ...


La nouvelle est tombée comme un couperet en ce dimanche ... Lou Reed est décédé (un dimanche matin en plus, un comble) ... à seulement 71 ans ...

J'ai décidé de lui consacrer un article car sa musique a toujours beaucoup compté pour moi. 

C'est en lisant de nombreux livres consacrés à Andy Warhol (dont j'étais fan absolue lorsque j'avais 16 ans) que j'ai découvert l'existence du Velvet Underground. Et puis, il y a eu cette chanson "Heroin" qui est passée à la radio et qui m'a littéralement scotchée. 


Je suis allée m'acheter mon petit coffret 2 CD à la Fnac comme une grande et en rentrant chez moi, j'ai glissé l'album à la banane dans ma chaine hifi ... (oui c'était encore l'époque des chaines hifi :p). Je l'ai écouté, réécouté, re-réécouté pendant des jours, des semaines. C'est sans doute l'un des albums qui a le plus marqué mon adolescence. 


Fasciné par cet album, il m'a ouvert bien d'autres horizons. L'album à la banane a été, on peut le dire, une révélation pour moi (qu'il s'agisse d'un point de vue musical ou d'un point de vue des textes, généralement noirs ou difficiles : tensions sociales, racisme, drogue, transsexualité, crime) et c'est à partir de ce moment là que j'ai commencé à sérieusement m'intéresser à tout ce qui touchait à la scène alternative (à moi les Doors, Jack Kerouac, ...), aux marginaux, aux "rebelles", une véritable passion qui ne m'a jamais vraiment quittée.

Par la suite, j'ai découvert les autres excellents albums du Velvet, Transformer avec la déchirante Walk On The Wild Side mais aussi le radical Berlin.



Lou Reed n'avait pas bon caractère et n'aimait pas grand monde mais quoi qu'on en dise, il a littéralement révolutionné le monde de la musique. Et puis sans lui, où seraient les Strokes, les Libertines, ... etc ? Je n'ai pas l'impression qu'il y ait vraiment de successeur à ce bonhomme impressionnant, un des maîtres de notre génération (comme dirait Bowie).

J'ai encore du mal à croire qu'il s'en est allé, il faisait parti, pour moi, de ses légendes qui ne peuvent tout simplement pas mourir. 

Une page se tourne ...

Merci pour tout, Lou !

dimanche 27 octobre 2013

THE WHITE QUEEN (VERSION BBC)


En 1464, l'Angleterre est en guerre depuis neuf ans. Deux familles, les York et les Lancaster, s'opposent violemment pour s'emparer du trône. Entre manigances, déceptions et trahisons, trois femmes - Elizabeth Woodville, Margaret Beaufort et Anne Neville - vont avoir un rôle déterminant dans l'Histoire. Chacune va défendre à sa façon sa cause et celle des êtres aimés.

The White Queen repose sur plusieurs romans de Philippa Gregory. Romance, trahisons, complots, secrets, vengeances, sorcellerie (qui est plutôt bien dosée), ... bref tous les ingrédients sont là pour vous rendre accro. 

Plus Roméo et Juliette que Game of Thrones, The White Queen tient néanmoins en haleine d'épisodes en épisodes (passé le premier épisode particulièrement gnangnan ^^). J'ai été scotchée par ce soap médiéval riche en rebondissements (menaces, intrigues, ...). C'est le jeu des chaises musicales pour la couronne. 

Point de réalité historique (anachronismes, tous les personnages sont beaux même les méchants) (si c'est ce que vous recherchez, passez votre chemin gentes damoiseaux) mais d'impeccables costumes et décors. 

L’interprétation est plus que satisfaisante, surtout chez les dames (et particulièrement Rebecca Ferguson qui joue le rôle d'Elizabeth, une jeune femme naïve qui se transforme petit à petit en reine protectrice et manipulatrice)  – Edward (Max Irons) est fade au possible (Richard (Aneurin Barnard) en revanche tire son épingle du jeu). 


Elizabeth
Edward
Richard

Je suis un peu triste que la série ne soit en fait qu'une mini série de 10 épisodes ... Quoi qu'il en soit, cela m'a donné très très envie d'en savoir plus sur la guerre des Deux Roses ! 


THE WHITE QUEEN (2013)

samedi 26 octobre 2013

MERMAIDS - RICHARD BENJAMIN


Charlotte est une adolescente déchirée entre ses sentiments pour le gardien d'un couvent et son désir de devenir nonne (ce qui n'est pas facile pour une fille juive !). Sa vie lui paraît bien compliquée entre ses émois, sa sœur, une nageuse hors-pair affectueusement surnommée "Sardine" et sa mère, une femme sexy et anti-conformiste qui déménage avec sa petite famille à chaque fois qu'elle provoque un scandale - ce qui arrive souvent...

Mermaids est est un film familial doux-amer, léger, drôle et agréable sur les rapports mère/fille et les tourments de l'adolescence. Il qui ne se prend pas du tout au sérieux, parents et enfants peuvent le regarder ensemble. 

Le contexte insouciant des années 60 est bien retranscrit à l'écran et les acteurs jouent juste. L'occasion de voir les débuts de carrière de Christina Ricci. Winona Ryder crève l'écran.  

Histoires d'amour, adolescence difficile, trouver le bonheur à tout prix : quelles que soient les époques, les questionnements fondamentaux restent les mêmes. Mention spéciale à la bande-originale juste fantastique :






MERMAIDS, RICHARD BENJAMIN (1990)

lundi 21 octobre 2013

SEASONS OF YOUR DAY - MAZZY STAR


En lice pour battre le record d'absence de My Bloody Valentine, revoilà Mazzy Star au grand complet pour un album mid-tempo dans la droite lignée de leur premier album.

J'ai vraiment découvert la musique de Mazzy Star il y a peu, bien sûr j'avais entendu parler de la merveilleuse Hope Sandoval, icône et fantasme de toute une génération.


Mais je l'avoue ne m'être jamais intéressée à leur musique et quel tort ! J'ai été immédiatement conquise par leur folk rock velvétien et la voix envoûtante et paresseuse de Miss Sandoval. Leurs 3 premiers disques (tout particulièrement le premier à vrai dire) tournent en boucle sur ma platine depuis quelques temps sans jamais me lasser. 

Avec Seasons of The Day, rien n'a changé ou presque, Mazzy Star reprend là où il s'était arrêté. On retrouve l'univers éthéré, nocturne, obsédant, mélancolique et sensuel de cette étoile mystérieuse ...


SEASONS OF YOUR DAY, MAZZY STAR (Septembre 2013)

dimanche 20 octobre 2013

PURE HEROINE - LORDE


Avec sa pop romantico-gothique, la très très jeune néo-zélandaise squatte les ondes sans relâche et sans jouer de son âge (16 ans) ni de sa plastique. Un premier EP prometteur, The Love Club, l'excellent titre Royals. S’il y a bien un album qui était attendu cette année, c’était celui de la jeune Lorde, alias Ella Yelich-O’Connor. Pari réussi ? Oui !

Pure Heroine est un brillant mélange d'électro pop, de rock alternatif, de pop baroque et de synth pop. Elle passe avec brio de chansons plus douces et lancinantes (400 Lux) à des chansons au beat plus énergique, presque dance (Glory and Gore). 

La production est sans fioritures, minimale, articulée autour d'une basse profonde et de superpositions de voix avec parfois une touche de hip hop. 

La maturité musicale de Lorde se ressent à la fois dans ses instrus et dans ses textes. Sobre et régulier, l’opus parle de la peur de grandir de toute une génération et nous transporte dans les méandres des problèmes d’ados-adultes. 

Pure Heroine n'est pas un album parfait (parfois un peu répétitif), non, mais il possède ce charme vénéneux qui envoûte. Belle réussite, donc !


PURE HEROINE, LORDE (Octobre 2013)

" Superstar in your own private movie I wanted just a minor part. But I'm no fool, I know you're cooI I never really wanted your heart. "


♫♪♫♪♫ Figure It Out - Royal Blood ♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫  ­­Professionals - The Fabulous Stains ♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫  I've Got A Secret - Leonard Cohen (new live song) ♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫  Paint A Smile on Me (Yuksek remix) - Black Yaya ♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫  You Don't Get Me Twice - Sleigh Bells (new) ­♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫  Desire - Meg Myers ­♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫ She Does It Right - Dr Feelgood ♫♪♫♪♫
 ♫♪♫♪♫ This Stone Is Starting to Bleed - Roman Remains (side project de The Duke Spirit) ♫♪♫♪♫
 ♫♪♫♪♫ You're No Good - Betty Everett ­♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫ Rhymes of An Hour - Mazzy Star (ce groupe est juste) ♫♪♫♪♫
 ­♫♪♫♪♫ I want You To Love Me (live) - Fiona Apple ♫♪♫♪♫♫♪♫♪♫  Tipple (new live song) - Fiona Apple ♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫ Love Lights - The Sonics ♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫ All Day and All Night - Kate Moss ♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫ Strange Magic - ELO  ♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫ Seven Devils - Florence & The Machine ♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫ It Ain't Over - The 45's (new) ♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫ Songbird - The Fieros ♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫ Avenue - Agnes Obel ♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫ In-A-Gadda-Da-Vida - Iron Butterfly ♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫ We Got The Beat - The Gogos ♫♪♫♪♫
♫♪♫♪♫ Talk Talk - The Music Machine ♫♪♫♪♫
 ♫♪♫♪♫ Laughing With A Mouth of Blood - St Vincent ♫♪♫♪♫

The Moustache un court métrage drôle et poétique.
Made For Walking - Kate Moss pour Stuart Weitzman
Sienna Miller - Elle US - Novembre 2013
Honest Trailer - The Walking Dead

Les garçons et Guillaume, à table - bande annonce (de et avec Guillaume Gallienne)
The Grand Budapest Hotel - trailer du nouveau Wes Anderson

Le Vogue britannique intègre Kate Moss à son équipe de rédactrices mode [X]
Kate Moss revient chez Topshop pour le printemps 2014 !

Christiane Felscherinow vient de sortir le 2ème tome de son autobiographie (souvenez-vous du bouleversant Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée...  que j'ai lu il y a 2 ans)
Les sorties de boites de Cardiff photographiées par Maciej Dakowicz
Terry Richardson accusé d'harcèlement sexuel (ce qui, entre nous, n'étonne personne ...)

♫♪♫♪♫  Packshot - La Femme - Official video ♫♪♫♪♫

samedi 19 octobre 2013

SLEEPER - TY SEGALL


Âgé de 26 ans, Ty Segall a inauguré sa discographie il y a seulement sept ans mais compte déjà autant de lignes que pas mal de vieux briscards.  Et pour cause, il n’a cessé depuis d’accumuler singles, Eps et albums, multiplié les projets, donné naissance à un nombre incroyable de groupes et de collaborations qui ont contribué à faire de lui un des rares musiciens actuels à se montrer si productifs. Et constants. Ty Segall a composé les dix chansons de Sleeper après le décès de son père. Cette fois, changement de recette, Ty Segall lache l'électricité et la violence pour une performance plus sombre et sentimentale ...

Sleeper n'est pas un album de folk au sens pur du terme mais un album folk à la Ty Segall. Sur ce disque, Ty a soigneusement rangé sa guitare électrique pour sortir l’acoustique sur 36 minutes de bonheur psychédélique. L'ambiance est intimiste, presque dramatique. De temps à autre, le violon de K. Dylan Edrich vient renforcer la mélancolie ambiante ("Sleeper", "She don’t care"). 

Les 10 titres, calmes, dépouillés et tourmentés sont joliment construits, basés sur des accords simples, un rythme lent et un chant à la fois juvénile et désabusé. On pense à Syd Barrett, à Marc Bolan, à Bowie ou même à The Verve (notamment "The Keepers"). Ou juste à Ty Segall, qui confirme que ses chansons et sa voix peuvent très bien vivre sans électricité.


SLEEPER, TY SEGALL (Août 2013)

samedi 12 octobre 2013

LA FEMME - NOUMATROUFF, MULHOUSE - 28/09/2013


Il est extrêmement rare voire quasiment impossible que je m'enthousiasme pour un groupe français (qui chante en français de surcroît), c'est pourtant le cas de La Femme que j'ai découvert l'an dernier avec le fameux morceau surf pop psyché Sur La Planche et que je suis depuis (leur 1er LP Psycho Tropical Berlin est sorti en avril et il est vraiment super chouette).

Je vais vous épargner le récit de mes déboires pour arriver jusqu'à la salle de concert (j'aime ma ville) et entrer directement dans le vif du sujet. Je suis arrivée un peu avant 23 heures, juste avant le début de leur set. Le groupe (à géométrie très variable) était moins nombreux que lorsque je les avais vu à Strasbourg durant le Festival Des Artefacts, j'imagine que la petite salle les a obligés à opter pour une petite configuration. 

Sacha entre sur scène (fini les cheveux bleus et place au crane rasé, il enlèvera même son t-shirt au milieu du concert), suivi par le reste de la troupe. Ça démarre fort avec l'Amour dans le Motu. Les morceaux qui combinent divers éléments imparables : basse jouée à l'octave, guitare surf, mélodies tuantes, chants faussement naïfs ou encore rythmiques martiales (Paris 2012, Nous Etions Deux, Welcome America, une nouvelle chanson, une reprise de Rien à Dire de Marie et Les Garçons [évidemment] etc) s’enchaînent parfaitement pendant plus d'une heure 20. Ils font mouche sur scène (de véritables machines à danser), le public se laissant rapidement emporter dans l'univers singulier et énigmatique de La Femme. 

Bref, en live, La Femme est redoutable, impossible de rester de marbre devant l'énergie et l'efficacité de leurs tubes rétrofuturistes ! Allez les voir, ça vaut vraiment le coup !

vendredi 4 octobre 2013

AVENTINE - AGNES OBEL


 Trois ans après "Philharmonics", la Danoise Agnes Obel revient hanter l'automne avec "Aventine", un disque conçu seule à Berlin.

Plutôt que de chercher à innover, Agnès Obel a préféré creuser son sillon, continuer dans la voie, le son, l'univers qui est le sien, dépouillé et mélancolique, un univers étrange faisant jaillir des images de contes de fée aux atmosphères gothiques ou romantiques, un peu à la Emilie Brontë. 

Cette collection de 12 chansons (dont 3 instrumentaux) abrite des mélodies de haut vol. On pense à The Curse, Aventine, Fuel To Fire ou Run Cried The Crawling. 

La voix troublante d'Agnès, le piano délicat, les cordes discrètes d'un violon, les entrelacs de guitare sèche ou de harpe, il n'en faut pas plus pour que le charme opère. Aventine est un album sobre, élégant, captivant et ensorcelant. 


AVENTINE, AGNES OBEL (Septembre 2013)

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