mercredi 31 mars 2010

THE LIBERTINES

En 2001, les américains, par l'intermédiaire des STROKES, remettent le rock'n'roll au goût du jour. Un brin énervés, les insulaires ne vt pas tarder à préparer leur réponse.


C'est à la fin des années 90 que CARL BARÂT et PETE DOHERTY ft connaissance à Londres. Partageant nbre de passions communes (la dope, un peu, la musique, bcp), ils s'associent naturellement pr fonder THE LIBERTINES, rejoints par le batteur Gary Powell et le bassiste John Hassall. Très vite remarqués par leurs prestations scéniques hargneuses, les voilà signés sur le mythique label Rough Trade.
Ss l'égide du légendaire et ex-Clash Mick Jones, le quatuor entre en studio pr confectionner son 1er album. Déjà, des tensions apparaissent entre les 2 leaders, ms UP THE BRACKET (“dans ta gueule”, en VF) finit par voir le jour en 2002 et met KO la perfide Albion. L'album est très bien reçu par la presse qui voit aussitôt en The Libertines un sacré rival pr les grosses pointures que st The Strokes ou encore The Hives. La formation londonienne est élu meilleur nveau groupe lors des célèbres NME Awards.


En juin 2003, le malaise commence réellement à se faire sentir au sein du groupe. Pete Doherty, devenu accro aux drogues, est mis à l'écart et ne participe pas à la tournée européenne. C'est Nick, un ami du groupe, qui le remplace. La communication au sein des Libertines se fait de plus en plus difficile. Le groupe effectue une nvelle tournée du Royaume-Uni sans la participation de Pete. Il entre finalement en cure de désintoxication ms en sort avant la fin du programme. Un mois plus tard, le doute s'installe de plus belle au sein de The Libertines lorsque Pete ravage la chambre d'un de ses partenaires et cambriole l'appartement de Carl Barât. Il est arrêté pr finalement être ajourné. Il crée alors BABYSHAMBLES, un projet solo, et effectue plusieurs dates. Lors d'une interview, Pete avoue être devenu accro au crack. En septembre 2003, il est condamné à 6 mois de prison mais n'en fait que 2 après avoir fait appel. Il entre à la prison de Wandsworth et reprend peu à peu contact ac ses anciens partenaires avant d'être transféré dans une prison moins "dure" sur l'île de Sheppey.


Malgré de telles péripéties, les compères se retrouvent, signent la trêve et enregistrent en 2004 un second LP éponyme, enregistré presque en live, en très peu de prises, tjrs ss la houlette de Mick Jones, au contenu hautement autobiographique, retraçant la relation chaotique entre les 2 cerveaux. (parfois obligés d'être séparés par la sécurité pdt l'enregistrement du CD). 


Après une dernière tournée une nvelle fois sans Pete (renvoyé jusqu'à ce qu'il n'ait plus de problèmes de drogue) qui se clôture le 17 décembre à Paris, Carl Barât annonce la fin officielle du groupe et se lance ds l'aventure Dirty Pretty Things tandis que Doherty se consacre aux Babyshambles puis à son album solo.


En avril 2007, Pete Doherty et Carl Barât donnent leur 1er concert ensemble depuis la séparation du groupe, au Hackney Empire à Londres. S'agissant à la base d'un concert solo de Pete, la surprise est dc totale pr les fans. En octobre de la même année sort un best of intitulé: "Time for Heroes: The Best of the Libertines". Le 17 septembre 2008 une nvelle surprise est au rdv : Pete Doherty et Carl Barât font une nouvelle apparition ensemble lors d'un concert secret organisé par la marque Gio Goi

Cela fait plusieurs années que Pete Doherty et Carl Barat laissent planer le doute sur une éventuelle reformation des Libertines, mais cette fois, cela semble bel et bien du concret avec des dates prévues dans les festival de Reading et Leeds au mois d'août 2010 !! THE LIBERTINES ARE BACK !! Il se pourrait même que le groupe fasse d'autres concerts et retourne en studio nous préparer un nouvel album... Watch : The Libertines' first comeback interview for Reading And Leeds Festivals - video ! Cette nouvelle valait bien un article, non ? D'autant plus que je suis fan de ce groupe depuis plusieurs années maintenant, et vous ?


mardi 30 mars 2010

BIG ECHO - THE MORNING BENDERS


Produit par Chris Taylor, que l'on connaît notamment grâce à son travail avec les Grizzly Bear, le nouvel album des MORNING BENDERS intitulé BIG ECHO est à juste titre en de très bonnes mains. Peu de temps avant la réalisation de l'opus, ils ont eu la chance de jouer avec de nombreux groupes de la scène musicale indépendante, tels que Grizzly Bear (automne 2009), The Kooks et Death Cab For Cutie (été 2008), mais aussi avec Yo La Tengo, MGMT, Yeasayer, The Rosebuds, Au Revoir Simone et We Are Scientists


Big Echo est le disque idéal à écouter un après-midi d'été ou, à l'inverse, lors d'une longue et exaspérante journée de pluie. Les mélodies sont douces mais rythmées. Excuses, la pièce inaugurale, instaure d'emblée le ton de l'album entre Last Shadow Puppets, The Coral et Beach Boys. L'orchestration est minimaliste, chaque instrument se complète bien, et les chants sont égaux et toujours bien maîtrisés. Promises, le 1er tube de Big Echo, demeure la meilleure chanson du disque. La beauté du chant de Chris Chu nous envoûte à coup sûr, en même temps que la mélodie enivrante de la chanson. Le résultat est admirable. Par la suite, on se laisse surprendre par les multiples variations qui surgissent au fil des compositions, comme lorsque l'on essaie un met nouveau. La 2de partie du disque retombe peut-être parfois un petit peu mais qu'importe, ne boudons pas notre plaisir, le reste étant parfaitement maitrisé !


BIG ECHO - THE MORNING BENDERS (2010) >> 3,68/5

lundi 29 mars 2010

HEAD FIRST - GOLDFRAPP


Ce qu'il y a de bien avec GOLDFRAPP, c'est que l'on ne sait jamais sur quel pied danser. C'est simple, depuis 10 ans, chacun des disques du duo anglais désarçonne !! A l'évidence, Alison Goldfrapp aime plonger, tête la 1ère, dans de nouveaux bains de sons. HEAD FIRST, c'est d'ailleurs le nom du nouvel album !!


Cet opus prend l'exact contre-pied des humeurs dépouillées et pastorales du précédent Seventh Tree ... à la fois pop 80's (sans jamais tomber dans le putassier ou le ringard cela dit) et électro, à la fois rétro et futuriste, le tout nappé d'envolés synthétiques ... «Believer», «Dreaming» ou le très enlevé «Shiny and Warm» surfent entre sensualité assumée, esprit festif et désinvolture pop. La voix d'Alison Goldfrapp, que ce soit sur «I Wanna Life» ou sur le planant «Voicething» s'avère toujours aussi séduisante. Ce n'est donc pas vraiment mauvais, c'est parfois même rafraissant mais souvent un peu monotone et attendu d'autant plus que dans ce registre la concurrence est assez rude ...


HEAD FIRST, GOLDFRAPP >> 3/5

dimanche 28 mars 2010

VALLEYS OF NEPTUNE - JIMI HENDRIX


Petit frisson à l'idée de découvrir ce qui s'apparente comme un nouvel album studio inédit de JIMI HENDRIX, VALLEYS OF NEPTUNE. 40 ans après sa disparition, le guitariste le plus sensationnel de l'histoire électrique se rappelle à notre bon souvenir. Le tracklist s'apparente en fait à une compil de plusieurs titres déjà connus et enregistrés pr la plus part en 1969, ms js publiés officiellement. Seul le titre Valleys of neptune, très bon titre blues rock énergique et chanté, peut se targuer de l'appellation de nouveauté. Mais ...


L'album vaut toutefois son pesant d'or et recèle quelques pépites comme Hear My Train Comin, Mr Bad Luck, Sunshine of Your Love (reprise de Cream avec Cream), etc etc ... (je ne peux pas non plus citer tous les titres de l'album ^^) ! On retrouve également les excellentes et très connues Fire et Red House ! Cet album, c'est certain satisfera les fans (dont je fais partie), toujours avides de nouveautés même 40 ans après la mort de l'artiste.


VALLEYS OF NEPTUNE, JIMI HENDRIX >> 4,5/5

samedi 27 mars 2010

FIRE LIKE THIS - BLOOD RED SHOES


J'ai découvert les BLOOD RED SHOES en 2007 alors qu'ils assuraient la 1ère partie des BABYSHAMBLES à Montreux, j'avais trouvé ça sympatique, bien que tournant un peu en rond au bout de quelques morceaux, j'avais l'impression d'écouter la même chanson mais joué différement ... j'avais par la suite tenté l'écoute de l'album, même verdict ... mais je les aimais bien quand même surtout pour avoir pondu leur bien punchy It's Getting Boring By The Sea ... Autant dire que j'appréhendais un peu la sortie de leur 2ème album (étape toujours très casse gueule) ...

FIRE LIKE THIS est moins agressif et moins brutal que son prédécesseur et marque ainsi une nette évolution dans le son du groupe : plus pop mais aussi plus lourd, plus mélodique et plus fluide ! On y retrouve malgré tout de sérieuses réminiscences du 1er album : roulements de batteries répétitifs, coups de caisse claire et charley à fond les ballons, notes de guitares piquées, chant tendu alterné entre la voix de Steven sur les couplets et celle de sa comparse sur les refrains tjs accrocheurs ... Il y a quelques chansons plus calmes qui contrastent ac le reste de l'album sans pour autant verser dans la ballade vue et revue (bien qu'elles ne tiennent pas forcément la distance ^^) ! Les Blood Red Shoes , bien que perdant en impulsivité mais parvenant à affiner leurs compositions, semblent donc passés sans encombre la cruciale étape du 2ème album :-)
Killer track : Light It Up


FIRE LIKE THIS, BLOOD RED SHOES (2010) >> 3,4/5

ORANGE MECANIQUE - STANLEY KUBRICK


It's done ! J'ai vu ORANGE MECANIQUE, LE film de Stanley Kubrick adapté du livre homonyme de Burgess avec l'incroyable Malcolm Mc Dowell !! [ Au XXIème siècle, où règnent la violence et le sexe, Alex DeLarge, jeune chef de bande, exerce avec sadisme une terreur aveugle. Après son emprisonnement, des psychanalystes l'emploient comme cobaye dans des expériences destinées à juguler la criminalité...


Porté par l'esthétique pop décomplexée des sixties (sans compter l'excellent travail sur la bande-son), le film déroule une violence psychologique terrible, basée sur la mortelle inquiétude engendrée la folie des faits accomplis par le gang d'Alex et par le sentiment d'insécurité profonde qui en découle. Subversif en diable, Kubrick placarde la société de l'époque, pointant sans pitié des mœurs et aspects politiques dérangeants. Jamais un film n'a autant fait polémique à sa sortie et sa place au rang des films cultes n'est de loin pas usurpée !! Attention, âmes sensibles s'abstenir !


ORANGE MECANIQUE, STANLEY KUBRICK (vu en 2007)

jeudi 25 mars 2010

DEXTER


 DEXTER MORGAN est un brillant expert scientifique spécialisé dans l'analyse des éclaboussures de sang, qui travaille pour le service médico-légal de la police de Miami. Mais à la nuit tombée, cet homme à l'apparence ordinaire se transforme en un tueur en série froid et méticuleux ...


Quotidien décalé, séquences viscérales, passages hallucinés d'un héros conservant avec son père défunt, ... le programme s'est rapidement imposé parmi le registre très vaste des séries policières ... Au centre de Dexter, il y a d'abord Michael C. Hall, qui incarne à la perfection cet anti-héros étrange mais attachant, serial killer canalisant sa soif de sang en s'attaquant à d'autres assassins. S'ajoute à cette performance, une réalisation élégante plongeant le spectateur dans un mélange de tension permanente (Dexter sera-t-il découvert ?) et de catharsis coupable (la vengeance des innocents par le sang). La série profite de son postulat pour analyser le monde moderne et ses habitants, Dexter étant le témoin idéal pour observer notre société de l'extérieur.


Dexter propose de plus une véritable évolution de son personnage. La 1ère saison est comparable à la naissance du tueur (origines, découverte), la 2de ressemble à l'adolescence grâce à une romance légère et la 3ème sublime le passage à l'age adulte. Quant à la 4ème, elle le transforme en père responsable, pris au piège entre la fatigue et une femme hantée par le doute.

Et si les 1ers épisodes ne vous ont pas convaincus, accrochez-vous, ça vaut le coup et je parle en connaissance de cause ;-)

mardi 23 mars 2010

LAS VEGAS PARANO - TERRY GILLIAM


RAOUL DUKE, journaliste, et son avocat, Maitre Gonzo, partent en virée à Las Vegas pour y couvrir un évènement majeur : une course de motos aux allures de kermesse populaire. En cette année 1971, l'Amérique perd ses grands rêves amenés par les années 1960, et se trouve plongée dans un cynisme outrancier... Cependant, ce voyage n'est qu'un prétexte. Les 2 protagonistes, en effet, profitent de leur virée pour s'essayer à tout ce que le milieu de la drogue fait de mieux en ces années bénies. Mescaline, LSD, coke, extrait d'hypophyse et marijuana deviennent leur menu quotidien. Perdus dans des visions déformées de la réalité tangible, à coup de sniff d'éther, ils vivront des aventures mentales entre psychopathologie et cauchemar éveillé. Toujours en quête de la dose en plus, ils sombreront dans des délires qui seront à chaque fois à la limite de leur amener de gros ennuis...


Ce film Fear and Loathing in Las Vegas (que l'on peut traduire par Peur et Dégoût à Las Vegas) dans son titre originel est adapté d'un livre publié en 1971 de Hunter S. Thompson, reconnu comme l'inventeur d'un style de journalisme ultra subjectif : le journalisme gonzo. Partant de là ... plus rien ne va justement !! Ce film est totalement psychédélique et assez déroutant ! Le scénario est totalement loufoque, 100% déjanté et ne tient d'ailleurs pas forcément toujours la route, mais c'est ce qui fait le charme de Las Vegas Parano, l'impression d'entrer dans la tête d'un drogué ;-). Les scènes délirantes (j'entends par là les trips que ce soit sous acide, éther etc) s'enchainent et font inévitablement rire ou sourire. Quant aux 2 personnages principaux bien ancrés dans leur monde de junkies, ils ont un comportement désopilant et sont parfaitement et remarquablement interprétés par Johnny Depp et Benecio Del Toro ! La B.O. de Las Vegas Parano n'est pas en reste tout comme l'esthétique du film (déformation de l'image, des personnages, des couleurs, ...) vraiment très réussies ! Louez-le, n'hésitez pas !


LAS VEGAS PARANO, TERRY GILLIAM (1998)

lundi 22 mars 2010

A BOUT DE SOUFFLE - JEAN LUC GODARD


Sur la route qui le ramène à Paris, Michel Poiccard, un jeune escroc, se fait arrêter par un policier qu'il abat avec une arme cachée dans la voiture qu'il conduisait, volée à Genève. Néanmoins, il se rend à Paris afin de récupérer un magot, retrouver Patricia, une américaine, future journaliste qui vend le New York Herald Tribune dans les rues et dont il est tombé amoureux, pour enfin s'enfuir à Rome. Mais les difficultés pour récupérer l'argent s'enchaînent et ses sentiments pour Patricia deviennent de plus en plus flou. Parallèlement, la police retrouve sa trace et se fait menaçante.


A BOUT DE SOUFFLE, 1er film de Jean Luc Godard est aussi le 1er que je vois du maitre ! Dans ce film, manifeste de la Nouvelle Vague, le metteur en scène s'inspire librement du canevas des films noirs classiques, mais déconstruit le genre et ses codes cinématographiques, et pose les bases de la modernité au cinéma. A Bout de Souffle est surprenant de par sa maitrise, de la qualité de son scénario (signé François Truffaut) et de ses dialogues savoureux et drôles, de par sa B.O. jazzy et enfin de par la forte interprétation des deux acteurs principaux (sublimes Belmondo et Jean Seberg, cette dernière m'a fait un peu penser à Edie Sedgwick ...) ! L'histoire en elle-même est assez simple, mais le tout est original, frais et efficace ! J'ai adoré, je le classe même désormais dans mes films préférés ! Ne loupez pas cette oeuvre phare du cinéma français voir du cinéma tout court !!



A BOUT DE SOUFFLE, JEAN LUC GODARD

dimanche 21 mars 2010

EASY RIDER - DENNIS HOPPER



Nouveau film culte à l'horizon : cette fois il s'agit d'EASY RIDER de Dennis Hopper avec Peter Fonda et Jack Nicolson ! Pourquoi ai-je eu envie de le voir ? Tt simplement parce que mon père m'en parle svt et que ce titre Born To Be Wiiiild fait parti de la B.O. ^^WYATT (Peter Fonda) et BILLY (Dennis Hopper) quittent L.A. et leur passé, ac en poche l'argent acquis grâce à un trafic de drogue. Sur leurs grosses motos, ils prennent la direction de la Nouvelle Orléans, à la recherche de liberté tt en abusant de substances illicites (les acteurs en auraient d'ailleurs consommés pr certaines scènes !). Leur allure leur ferme la porte des motels, aussi se rapprochent-ils des gens un peu marginaux, de ceux qui vivent en communauté ds un esprit de partage. Plus ils pénètrent dans le Sud, plus ils st en but à l'hostilité des habitants. Incarcérés pr vagabondage, ils ft la connaissance de Georges, avocat trop attaché à la bouteille. Séduit par leur mode d'existence, il fait un bout de chemin avec eux vers leur destination : le carnaval. Mais l'aventure tourne rapidement au drame ...


Oeuvre matrice d'un genre nouveau : le road movie, Easy Rider connaît un succès phénoménal lors de sa sortie (palme d'or, Cannes, 1969 !!) . Echo d'une fracture grandissante entre ctre-culture et institutions aux Etats-Unis, monument de la culture alternative, Easy Rider, l'une des 1ères réalisations de Dennis Hopper, est aussi le film qui lança la carrière de Jack Nicholson (impressionant !). Explosion psychédélique (la scène de bad trip dans le cimetière est tt à fait remarquable !), baignée d'une bande-son impeccable rassemblant The Byrds, Steppenwolf ou encore Jimi Hendrix, Easy Rider reste une oeuvre fondamentale, malgré le fait il faut bien le dire qu'elle ait pas mal vieilli ! En sachant passer outre les nbreux défauts de l'oeuvre (un peu longue au démarrage notamment malgré de magnifiques paysages, ce n'est qu'à l'arrivée de Nicolson que tt s'accélère, la fin très vite exédiée ms choc, le peu de dialogue ...), on y trouvera un film générationnel déroutant à mi-chemin entre idéal hippie et ctestation dure ! Bref un film à voir si ce n'est déjà fait !!



EASY RIDER, DENNIS HOPPER (vu en 2007)

samedi 20 mars 2010

GRUNGE MANNERS



S'il y a bien une bloggeuse que j'adore, c'est GRUNGE MANNERS! Qui ? Grunge Manners alias Laure Bourdin, une jolie rousse très grungy rock'n roll de 21 ans !

Ancienne étudiante en Langue Latine et Histoire de l'Art, elle se consacre depuis plus d'un an à sa passion pour la mode et la photographie qu'elle partage sur MCGALLO HAS GRUNGE MANNERS !

Son univers musical est vraiment génial (je devrais peut-être plutôt dire que c'est tout ce que j'aime, quoi ^^) : les Doors, les Kills, Bob Dylan, Jack White (surtout lui !), ... et elle n'hésite pas à s'en inspirer aussi pour se créer un style d'enfer unique, vraiment bien à elle ! Ses pièces fétiches ? Un bon jean cigarette et des boots ! En tant que jeune maman, elle a peu de moyens mais arrive toujours à concocter des petits looks super chouettes, que ce soit avec des pièces dénichées en fripperies ou sur le net !! En plus, elle fait vraiment de très belles photos (souvent dans des hangards désaffectés, des voies de chemin de fer désertes etc).

Main Offender - The Hives

LE SPLEEN DE PARIS - BAUDELAIRE


 LE SPLEEN DE PARIS, ce recueil de poèmes en prose, inspiré de l'oeuvre d'Aloysius Bertrand, impose un genre encore nouveau dans les années 1860, un genre qui, après ce 1er succès, deviendra incontournable au cours des décennies suivantes. Fondé sur la liberté et la diversité, le recueil regroupe diverses pièces narratives, parfois proches du conte ou de la moralité, mais c'est aussi dans une certaine mesure une réécriture de l'ouvrage le plus célèbre de Baudelaire, qui remarque en effet : « en somme, c'est encore les Fleurs du Mal, mais avec beaucoup plus de liberté, et de détail et de raillerie ».


Le Spleen de Paris illustre les thèmes favoris du poète, tels que l'angoisse, la peur du néant ou l'existence d'un idéal entrevu mais jamais accessible pour l'homme, qui reste emprisonné dans une vie sombre et douloureuse. Ces thèmes sont ici regroupés derrière la dimension urbaine de l'oeuvre, mise en valeur par le titre. Si Paris n'est pas pour autant le décor de toutes les pièces du Spleen de Paris, son image s'impose car Baudelaire l'associe à la modernité dont il se veut le représentant. Le recueil est en effet le résultat de la confrontation du poète et de la grande ville, au cours de laquelle l'artiste aura fait l'expérience de l'injustice et de la misère humaine (cette petite vieille ratatinée, ce vieux saltimbanque, ces veuves, ces pauvres, ...) particulièrement concentrée dans les villes très peuplées. La tentation reste forte de fuir, d'échapper un instant à l'enfer mais Baudelaire fait du poème une «invitation au voyage» pour se retrouver «anywhere out of the world»... envoutant (tout comme toutes les oeuvres de Baudelaire ;-))


Citation : Il faut toujours être ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

LE SPLEEN DE PARIS, BAUDELAIRE (1869) >> 4,5/5

jeudi 18 mars 2010

LE COUP PASSA SI PRES .... - LOUISE RENNISON



Bonheur de courte durée ! Certes Georgia est la fiancée officielle de Scooterino mais les nuages s'amoncellent déjà. Le beau transalpin est parti en villégiature au Pays-de-lamozarrella- et-tomates-à-la et l'autorité parentale lui refuse le droit de le rejoindre. Sans compter que le torchon brûle entre Vati et Mutti. Mais s'il n'y avait qu'eux ! Rien ne va plus entre Jas et son Craquos. Et Angus, chat invincible et pivot central de la vie de Georgia, victime d'un accident de la circulation, est laissé pour mort par la Science. C'est sans
compter avec la détermination de notre héroïne qui, conjuguée au patrimoine génétique exceptionnel du félin, le fait renaître de ses cendres. La vie reprend des couleurs, d'autant que Scooterino est de retour. Sauf que...


Voici le 9ème tome des aventures de Georgia, de son « top gang » d'amies et de tous les « gus » qui l'entourent. On rit toujours autant, habitué maintenant à décrypter le langage – de + en + sybillin – de la jeune fille, qui mêle allègrement anglais, allemand et italien, s'approprie avec bonheur l'argot le plus châtié, remplace un mot par son synonyme inusité dans les expressions, etc. Disputes ac les Vati et Mutti, calvaire quotidien du collège et, surtout, surtout, séances de « bécots » avec les garçons suivis de « blablatages » entre filles : même les situations les plus “normales” se retrouvent être au final complètement burlesques. Pour les amateurs de Bridget Jones, d'argot, de néologismes et d'un humour qui rappelle l'Agrippine de Brétécher : corrosif ! J'ai adoré comme toujours !


LE COUP PASSA SI PRES QUE LE FELIDE FIT UN ECART, (Le journal intime de Georgia Nicolson T.9), Louise Rennison >> 3,5/5
(LU EN 2009, idem que pour Oscar Wilde et le jeu de la mort, impardonnable :p)

mercredi 17 mars 2010

OSCAR WILDE ET LE JEU DE LA MORT - GYLES BRANDRETH


Facétieux Oscar Wilde ! Après avoir choqué le monde par ses boutades lors de la 1ère triomphale de 'L' Éventail de Lady Windermere', le voici qui propose à ses amis une curieuse activité pour les distraire : le jeu de la mort. Chacun inscrit sur une feuille le nom de la victime de son choix et aux participants de deviner qui veut tuer qui. Mais quand la Mort commence à frapper les victimes potentielles dans l'ordre exact où elles ont été tirées, le drame succède à la comédie. Flanqué de son fidèle ami Robert Sherard, et assisté par Arthur Conan Doyle et par le peintre Wat Sickert, Wilde mène l'enquête avec plus de zèle que jamais. Car son nom et surtout celui de sa femme figurent sur la liste funèbre...


Enquête policière menée par Oscar Wilde en personne, c'est plus qu'alléchant (même si l'intrigue n'est pas la préoccupation 1ère de l'auteur ^^) ! Gyles Brandreth, connaissant très bien O. Wilde, retrace avec bonheur la vie de la fin du XIX° et les ineffables bons mots du fameux dandy. Aussi chouette que le 1er tome de la série ! Vivement le prochain!!


Citation : Et nous, ajouta-t-il en claquant des mains, nous nous lançons avec passion dans l'inconnu. L'ennui, voilà l'ennemi, Robert. Nous allons découvrir qui est le meurtrier de Billy Wood. Si l'ami de Conan Doyle ne veut pas m'aider, son personnage, lui, le peut. Pourquoi Oscar Wilde ne se déguiserait-il pas en Sherlock Holmes ? Un masque révèle tellement plus qu'un visage ...


OSCAR WILDE ET LE JEU DE LA MORT, Gyles Brandreth >> 3,5/5
(LU EN 2009, j'avais malencontreusement oublié de poster cet article)

L'OMBRE DU VENT - CARLOS RUIZ ZAFON



Le récit débute à Barcelone, après la guerre civile marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Un matin de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est convié par son père, modeste boutiquier de livres, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y 'adopter' un volume parmi des centaines de milliers. Il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans de nombreux secrets : 'L' Ombre du vent'. Pourquoi les romans de cet auteur mystérieux sont-ils brûlés les uns après les autres ? Pourquoi tant de mystère ?


L'Ombre du Vent est sorti en 2007 et a connu un succès immédiat jusqu'à devenir un best seller dans le monde entier ! Beaucoup de personnes autour de moi l'avaient déjà lu et aimé, j'avais un peu peur d'être déçue ... que nenni ! L'intrigue est foisonnante, riche en rebondissements, imaginative et bien construite. Elle s'articule autour de 2 destins, celui de Daniel Sempere, le narrateur, et de Julián Carax, l'écrivain maudit, qui se croisent et se font écho jusqu'à se rejoindre dans les derniers chapitres. L'Ombre du vent entremêle plusieurs genres littéraires : roman d'apprentissage, historique, thriller gothique, d'aventures, d'amour, fantastique etc. Il y en a vraiment pour tous les goûts.Les personnages, principaux comme secondaires sont à la fois très humains et hauts en couleurs, que ce soit l'énigmatique et séduisant Julián Carax, l'inquiétant individu défiguré qui brûle les livres, le très drôle Fermin Romero de Torres, le mélancolique Miquel Moliner, le terrifiant inspecteur Fumero ou encore le vieux gardien du Cimetière, Isaac, et sa fille Nuria Et n'oublions pas la ville de Barcelone, qui est un personnage à part entière du roman. Une Barcelone sublimée, nimbée de brume et de mystère, mais également angoissante car encore hantée par la guerre civile qui a opposé franquistes et républicains. Le style de l'auteur est empreint de poésie (beaucoup de belles métaphores), d'humour et d'émotion. Que dire de plus ? Ne vous laissez pas impressionner par les 600 pages de ce roman et lisez-le !! Il faut d'ailleurs que je me procure la suite le plus rapidement possible !


Extrait : Durant presque une demi-heure, je déambulai dans les mystères de ce labyrinthe qui sentait le vieux papier, la poussière et la magie. Je laissai ma main frôler les rangées de reliures exposées, en essayant d'en choisir une.J'hésitai parmi les titres à demi effacés par le temps, les mots dans des langues que je reconnaissais et des dizaines d'autres quej'étais incapable de cataloguer. Je parcourus des corridors et des galeries en spirale, [... ]


L'OMBRE DU VENT, Carlos Ruiz Zafon >> 4,10/5

mardi 16 mars 2010

DENIM



S'il y a bien un classique qui ne se laisse pas cannibaliser par les tendances c'est bien le jean. Une saison sans denim ? Impossible !! Depuis qu'il s'est installé rien ne le détrône, et pour l'été 2010 il sera plus que jamais en vedette !!

Il s'affiche en chemise, en veste, en blouson, en pantalon, en robe, en jupe, en salopette, en combi, etc et ce qu'il soit délavé, brut ou destroy. Bref l'historique toile bleue est mangée à toutes les sauces et peut même se porter en total look !!
Il faut avouer qu'à de rares exceptions près, je ne suis pas fan de cette dernière option, une pièce en jean dans une tenue me paraissant amplement suffisant, à vous de voir cependant si cela vous tente ;-)

*****

Inside Game - Royal Trux. Je profite de ce petit article pour vous parler de ce groupe de punk rock fondé en 1987 (en activité jusqu'en 2001) par Jennifer Herrema et Neil Hagerty (ex Pussy Galore) que j'ai découvert l'an dernier et qui a du fortement influencé les Kills que ce soit au niveau musical (très noisy, rythmé par une boite à rythmes, j'ai trouvé bcp de similitudes sur certaines chansons [Let's Get Lost par exemple], leur son est cependant encore plus lo-fi et défoncé : ils revendiquaient la prise de drogues pour écrire leurs chansons dans lesquelles on ressent de très fortes réminiscences de Captain Beefheart ou Sonic Youth) ou au niveau vestimentaire (la chanteuse arborait déjà à lépoque manteau de fourrure, slim, chemise à carreaux, boots et frange, sur cette photo, la ressemblance avec Alison Mosshart est assez frappante ! ) ! Ils ont sorti pas moins de 9 albums qui n'ont jamais vraiment été reconnus à leur juste valeur mais qui méritent d'être écoutés (Twin Infinites, Accelarator (avec The Banana Question) et Veterans of Disorder (avec The Exception, Waterpark, ...) surtout) ! N'hésitez pas à me donner votre avis !

MES CONCERTS DU MOIS DE MARS : PONY PONY RUN RUN et GIRLS

PONY PONY RUN RUN
@ La Laiterie
11 mars 2010

Je dois avouer que je me suis décidée vraiment à la dernière minute à aller voir PONY PONY RUN RUN car bien qu'ayant l'album je ne connaissais que Hey You et Walking On A Line, de plus les avis autour de moi étaient très divergents : certains les trouvaient chouettes en live, d'autre nuls ^^ Lorsque je suis arrivée il y avait déjà pas mal de monde, certainement grâce au coup de pouce des Victoires de la musique ^^ ! Le groupe qui assurait la 1ère partie était Curry & Coco que je connaissais simplement de nom et auquel je n'ai pas du tout accroché ... bcp trop électro dance 80's pour moi, le batteur fait peur en plus ^^ Venons en donc plutôt à Pony Pony Run Run, je ne savais pas trop à quoi m'attendre ... A 21h30 plus quelques minutes, les voilà qui apparaissent sur scène. Et attaquent directement avec Walking on the Line. Le chanteur, Gaëtan, porte d'énormes lunettes de soleil à monture rouge, qu'apparemment il ne quitte jamais. L'éclairage est soigné, avec des effets disco : lumières rouges et vertes, lighting en forme de fleur qui couronne Gaëtan, boules disco... Le public est réceptif, le set alterne entre pop kitsch, électro, rock tout du long ce qui n'est pas désagréable mais je trouve Pony Pony Run Run un peu mou du genoux, il y a quand même eu quelques moments sympas mais dans l'ensemble j'ai été un déçue ^^



GIRLS
@ La Laiterie
15 mars 2010

La soirée a commencé en douceur avec FUCK BUDDIES, je m'attendais à un groupe et bien non ! Fuck Buddies c'est un homme, une voix et une guitare tout simplement ! Aussi bien physiquement que musicalement, il m'a fait bcp penser à Adam Ficek (oui oui le batteur des Babyshambles et auteur/compositeur de Roses Kings Castles), c'était sympatoche et mignon (pas forcément dans les paroles cela dit plutôt sombres) !
21h20 : Le groupe GIRLS (paradoxalement composé uniquement de mecs !) sont à l'heure et bien en forme surtout Christopher Owens (Pour la petite histoire, Christopher Owens a été embringué par sa mère dans une secte (Les enfants de Dieu) et a ainsi grandi hors du monde. Js scolarisé, parcourant le monde de communauté en communauté, il a découvert la musique grâce à de rares cassettes des Everly Brothers que le gourou laissait traîner et la guitare grâce à Jeremie Spencer de Fleetwood Mac, lui aussi parti dans un trip hippie mystique. Il écoutait clandestinement la radio. A 16 ans, il s'enfuit enfin, rejoint le Texas puis la Californie, vit dans la rue, rencontre un milliardaire qui l'en sort avant de tomber sur Ariel Pink et Matt Fishbeck qui lui confient la guitare de leur groupe punk Holy Shit. Après avoir monté un 1er groupe, Curls, Owens lance Girls avec le bassiste-producteur Chet Jr White.) ! Un vent grungy californien souffle dans la salle : les cheveux longs, le total look jean avec le petit blouson Girls et les Doc Martens vert pétard du chanteur y sont pour beaucoup ^^ Le club de la Laiterie étant une petite salle, je me suis vraiment retrouvée au plus près du groupe, mais ce n'est pas pour autant que j'ai pu lire le papier sur lequel se trouvait la setlist ^^ mais je sais que toutes les chansons de leur 1er album (intitulé Album) ont été jouées !! Le concert démarre avec Lust For Life, plutôt calmement donc malgré un rythme tjs un peu beach pop fuzzy et se poursuit ainsi jusqu'à Big Bad Mean Motherfucker beaucoup plus shoegaze que sur CD, pour preuve un passage qui décape les tympans très Jesus and Mary Chain, un bonheur ! Christopher Owens parle peu entre les titres, il reste très concentré sur son chant et sa guitare, ce qui n'est pas plus mal, cela permet vraiment d'apprécier le show même si les autres membres sont assez en retrait ! Une heure et 15 minutes plus tard, c'est déjà la fin ... mince alors je n'ai pas vu le temps passé !! Girls en concert c'est donc bien cool :-)

mercredi 10 mars 2010

LE TRENCH



En 1901, Thomas Burberry invente l'imperméable. 13 ans plus tard, il retravaille ce vêtement pour habiller les officiers de l'armée anglaise. Le Trench-coat tel qu'on le connaît, avec sa ceinture et son col relevé, fut créé pour les tranchées de la 1ère guerre mondiale. Le Trench-coat est un vêtement d'hommes, immortalisé au cinéma par Humphrey Bogart dans Casablanca, mais, comme les actrices de l'époque empruntent aux hommes cravates et smoking, elles n'hésitent pas à s'emparer de leur trenchs. C'est Marlène Dietrich, Lauren Bacall ou Greta Garbo qui sublimeront l'imperméable en le rendant féminin.

Il est aujourd'hui un incontournable de la garde-robe des 2 sexes, il faut dire qu'il va vraiment avec tout et les plus grands noms jouent au fil des saisons avec la silhouette du Trench-coat. Le trench est devenu un signe d'élégance intemporelle. Il est décliné sous de multiples formes et se voit maintes fois réinterprété. Les créateurs s'amusent à le détourner, tandis que les différentes griffes le féminisent, lui apposant les matières et couleurs du moment. Néanmoins, c'est le trench Burberry qui reste le summum du style chic et discret à la Charlotte Gainsbourg ...

Cette année encore, vous l'aurez compris, le TRENCH est plus que jamais à l'honneur, l'occasion pour celles et ceux qui n'auraient pas encore craqué d'investir dans cette pièce parfaitement indémodable !


TOURIST HISTORY - TWO DOOR CINEMA CLUB


S'il y a bien un groupe qui a crée le buzz ces derniers temps, c'est bien TWO DOOR CINEMA CLUB !! Plusieurs publications ont en effet inclus Two Door Cinema Club dans les groupes à surveiller en 2010. La sortie de leur 1er album TOURIST HISTORY confime-t-elle cela ?


Tourist History porte bien son nom puisqu'au niveau création, il ne propose rien de vraiment nouveau. On découvre ainsi des références à des groupes comme Bloc Party et Phoenix, et surtout un style électro/indie pop surutilisé par des centaines de formations depuis des années. Il y a cependant des petits passages accrocheurs comme l'incontournable I can talk, Something Good Can Work ou What You Know mais c'est à peu près tout car l'ensemble il faut bien le dire manque un peu d'âme .... Un disque plutôt sympatoche et dansant, mais, un peu trop propre et surestimé à mon goût, et que j'aurais malheureusement vite oublié ...

TOURIST HISTORY, TWO DOOR CINEMA CLUB (2010) >> 2,5/5

mardi 9 mars 2010

TURN ONS - THE HOT RATS



Gaz Coombes et Danny Goffey, 2 collègues échappés provisoirement de Supergrass, fondent les HOT RATS et reprennent gros bras plusieurs titres mythiques du patrimoine musical. Les Pink Floyd, les Kinks ou encore les Sex Pistols passent à la moulinette du british-rock longtemps dirigé par Oasis et Blur dans leur album TURN ONS.


Qu'on se le dise, je suis loin d'être fan des albums ne comportant que des reprises (auxquelles je reproche souvent un certain manque d'originalité et de créativité) mais c'est loin d'être le cas ici !! Les nouveaux arrangements concoctés par le duo donnent beaucoup d'élégance à des compositions apparaissant parfois un peu dépassées ! La satisfaction principale de cet opus revient au soin et au travail effectué par The Hot Rats, désireux de rendre un vrai hommage aux artistes qui ont influencé leur travail. Les riffs sont tranchants, swinguent sous un chant maîtrisé et plein d'assurance (Love Is The Drug de Roxy Music, Queen Bitch de David Bowie, EM.I. des Sex Pistols, I Can't Stand It du Velvet Underground, Damaged Goods des Gang Of Four), tandis que de vieux titres à priori intouchables ont le droit à une 2ème vie sous la cool-attitude des britanniques (The Crystal Ship des Doors très électrifié pour le coup, Bike de Pink Flyd, ...). On a droit à quelques ratés mais les dégats sont minimes ! Alors, même si les Supergrass perdent au fil du temps un peu de leur superbe, le projet parallèle des Hot Rats mérite une véritable attention. Sans se montrer particulièrement audacieux, le 1er et certainement dernier opus de ce groupe éphémère lance de charmantes explosions rock'n'roll.


TURN ONS, THE HOT RATS (2010)  >> 3,62/5

lundi 8 mars 2010

RISING SUN, SETTING SUN - MINTZKOV



Après avoir remporté le Humo's Rock Rally, concours organisé par le magazine belge Humo, MINTZKOV se fait remarquer dès la sortie de son 1er album 'M For Means And L For Love' (2003) pour sa pop mélodique assortie de guitares ronflantes et de rythmes effrénés. Il n'en fallait pas moins pour que les frenchies de Rhésus les sollicitent pour assurer les 1ères parties de leur tournée en 2008 et pour que Mintzkov s'assure une notoriété croissante dans toute l'Europe, confirmée notamment par 360° leur 2ème album au rock plus dépouillé mais tjs aussi efficace ! Les voici qui reviennent avec un 3ème album intitulé RISING SUN, SETTING SUN !


Comme vous le savez (du moins ceux qui me suivent régulièrement) je n'ai découvert MINTZKOV que cette année à un concert des BISHOPS pour lesquels ils assuraient la 1ère partie ! J'ai été immédiatement séduite par leur power pop bien ficelée ! Je me suis donc jetée (si je puis dire) sur leur dernier opus dès sa sortie et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il ne m'a pas déçu ! Pas de changement radical au niveau de la composition (des riffs efficaces, une certaine mélancolie, un son riche et bouillonnant, une voix maitrisée) mais le tout est encore beaucoup plus pêchu et entrainant que les 2 premiers albums ! Bref, achetez le, vous en aurez pour votre argent !!


3 titres de leur nouvelle galette (Opening Fire, Rising Sun Setting Sun et Finder's Keepers) sont en écoute sur leur MySpace. Enjoy !!


RISING SUN, SETTING SUN, MINTZKOV (2010) >> 3,70/5

dimanche 7 mars 2010

BEAT THE DEVIL'S TATTOO - B.R.M.C.


Après avoir sorti un très bon dvd live en début d'année regroupant leurs meilleurs morceaux, de Ain't no Easy Way à Weapon of choice, et surtout après avoir viré leur batteur qui n'assurait vraiment pas en live, Robert Levon Been et Peter Hayes ont embauché Leah Shapiro, la batteuse qui jouait auparavant au sein des Raveonettes et reviennent enfin avec leur 6ème galette intitulée BEAT THE DEVIL'S TATTOO !!


Cela faisait bien longtemps que j'attendais le successeur de Baby 81 !! Ce nouvel opus n'augure aucun changement radical dans le style des BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB. Les ingrédients demeurent les mêmes: Des guitares distordues, une batterie grasse, des riffs de blues ténébreux, un soupçon de tambourin ici ou là, une ambiance brumeuse un peu shoegaze, des harmonies vocales mêlant les voix de Peter et de Robert et quelques morceaux acoustiques planants. Leurs compos en revanche sont plus sombres que jamais ! L'album commence par 2 excellents morceaux (Beat The Devil's Tatoo et Conscience Killer) et la qualité se poursuit tout au long du disque malgré quelques titres moins marquants (je pense notamment à The Sweet Feeling) avec Mama Taught Me Better,, War Machine, Shadow's Keeper, River Styx ou Aya ! Pour les amateurs de rock, de blues rock, de bon voire très bon rock, de bon voire très bon blues rock, ce disque vous plaira à coup sûr ! Moi je suis totalement fan !


BEAT THE DEVIL'S TATTOO, BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB (2010) >> 3,80/5

mercredi 3 mars 2010

SONS OF ANARCHY



Afin de protéger leur ville des dealers et des entrepreneurs locaux, les membres d'un club de motos (SAMCRO) sont prêts à tout. Dans ce contexte critique, JAX TELLER est partagé entre l'amour qu'il porte à sa confrérie et l'appréhension grandissante qu'il nourrit en voyant l'anarchie et le banditisme qui règne dans son club... Sexe, sang, violence, amour fraternel, secrets, bière sont au rendez-vous...


Et là, vous vous dites, mais c'est une série pour mecs !! Effectivement c'est en partie le cas sauf que le scénario de la série est aussi largement inspiré par HAMLET, la tragédie de William Shakespeare, avec Clay dans le rôle de Claudius, le roi usurpateur, et Jax dans celui du jeune prince Hamlet, qui s'interroge sur la mort de son père et le sens de sa propre existence ... Moi je suis fan ! La présence de Charlie Hunmann, cheveux longs blonds gras et blouson de cuir, une sorte de Kurt Cobain en bcp bcp bcp plus canon ^^ n'est certainement pas étrangère à cela, l'ambiance très On The Road de Kerouac ou Easy Riders également !


To bike or not to bike, dude, that is the question !! Ready ?

This Life - Curtis Stigers & The Forest Rangers

Rechercher dans ce blog